Poétique française1804 |
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139. oldal
... Fils des dieux , qui de flatteries Repaissez votre vanité , Apprenez que la vérité Ne s'entend que dans nos prairies . Grotte , d'où sort ce clair ruisseau , De mousse et de fleurs tapissée , N'entretiens jamais ma pensée Que du murmure ...
... Fils des dieux , qui de flatteries Repaissez votre vanité , Apprenez que la vérité Ne s'entend que dans nos prairies . Grotte , d'où sort ce clair ruisseau , De mousse et de fleurs tapissée , N'entretiens jamais ma pensée Que du murmure ...
153. oldal
... fils . Il con- duit son plan , comme il le dit lui - même , sur celte pensée de Pascal : A ceux qui ont de la répugnance pour la religion , il faut commencer par leur montrer qu'elle n'est pas contraire à la raison , ensuite , qu'elle ...
... fils . Il con- duit son plan , comme il le dit lui - même , sur celte pensée de Pascal : A ceux qui ont de la répugnance pour la religion , il faut commencer par leur montrer qu'elle n'est pas contraire à la raison , ensuite , qu'elle ...
157. oldal
... nous fournit le poème latin des éclipses , par le P. Boscovich , jésuite . Il s'agit des couleurs qu'offrent à nos yeux les fils de la lumière séparés par la ré- fraction FRANÇAISE . 157 peut voir principalement ce qu'il dit ...
... nous fournit le poème latin des éclipses , par le P. Boscovich , jésuite . Il s'agit des couleurs qu'offrent à nos yeux les fils de la lumière séparés par la ré- fraction FRANÇAISE . 157 peut voir principalement ce qu'il dit ...
158. oldal
Louis Domairon. les fils de la lumière séparés par la ré- fraction . Quoique nous vous ayons déjà an- >> noncé ces fils lumineux comme innom- » brables , et comme ayant chacun un » génie particulier , nous les désignons >> cependant tous ...
Louis Domairon. les fils de la lumière séparés par la ré- fraction . Quoique nous vous ayons déjà an- >> noncé ces fils lumineux comme innom- » brables , et comme ayant chacun un » génie particulier , nous les désignons >> cependant tous ...
168. oldal
... fils qu'elle ménage , Elle forme un duvet , appui de son ouvrage : Bientôt elle décrit des mouvemens plus courts ; Et Et ses fils plus serrés , unis par mille tours 168 FOÉTIQUE.
... fils qu'elle ménage , Elle forme un duvet , appui de son ouvrage : Bientôt elle décrit des mouvemens plus courts ; Et Et ses fils plus serrés , unis par mille tours 168 FOÉTIQUE.
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14. oldal - L'été n'a point de feux, l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
142. oldal - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
348. oldal - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès ; admirable surtout...
102. oldal - Venez de mille aïeux; et si ce n'est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés * : Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César, d'Achille, ou d'Alexandre : En vain un faux censeur voudrait vous démentir. Et si vous n'en sortez, vous en devez sortir.
349. oldal - ... dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci du goût et des sentiments. L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l'un imite Sophocle, et que l'autre doit plus à Euripide.
129. oldal - Éclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux, Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux. L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant.
109. oldal - Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis , Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
349. oldal - Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont. Il ya plus dans le premier de ce que l'on admire, et de ce que l'on doit même imiter; il ya plus dans le second de ce que l'on reconnaît dans les autres, ou de ce que l'on éprouve dans soi-même.
342. oldal - Théâtre des Grecs par le P. Brumoy, nouvelle édition enrichie de très-belles gravures et augmentée de la traduction entière des pièces grecques dont il n'existe que des extraits dans toutes les éditions précédentes, et de comparaisons, d'observations et de remarques nouvelles, par MM. de Rochefort et Dutheil.
72. oldal - Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.