Poétique française1804 |
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109. oldal
... Voilà le précipice où l'ont enfin jeté , Les attraits enchanteurs de la prospérité . Dans le palais des rois cette plainte est commune : On n'y connoît que trop les jeux de la fortune , Ses trompeuses faveurs , ses appas inconstans ...
... Voilà le précipice où l'ont enfin jeté , Les attraits enchanteurs de la prospérité . Dans le palais des rois cette plainte est commune : On n'y connoît que trop les jeux de la fortune , Ses trompeuses faveurs , ses appas inconstans ...
115. oldal
... voilà dans ces momens heu- reux pour le génie : toute la nature se découvre à ses regards ; il va en épuiser les richesses , et répandre sur tous les objets , cet esprit de vie qui les anime , et ces grands traits qui les font paroî ...
... voilà dans ces momens heu- reux pour le génie : toute la nature se découvre à ses regards ; il va en épuiser les richesses , et répandre sur tous les objets , cet esprit de vie qui les anime , et ces grands traits qui les font paroî ...
127. oldal
... va voler , porté sur les ailes de la Renommée qui publiera les ex- ploits de Louis XIII . Voilà , si je ne me trompe , le plus Ode sa- crée . parfait modèle qu'on puisse proposer de FRANÇAISE . 127 Il semble que le poète va prédire ici ...
... va voler , porté sur les ailes de la Renommée qui publiera les ex- ploits de Louis XIII . Voilà , si je ne me trompe , le plus Ode sa- crée . parfait modèle qu'on puisse proposer de FRANÇAISE . 127 Il semble que le poète va prédire ici ...
128. oldal
... Voilà en quoi consiste l'art d'agrandir un sujet , de faire un plan vaste , et néanmoins régulier dans toutes ses parties , et même dans celles qui paroissent ne point tenir au corps de l'ouvrage . " L'ode proprement dite se divise en ...
... Voilà en quoi consiste l'art d'agrandir un sujet , de faire un plan vaste , et néanmoins régulier dans toutes ses parties , et même dans celles qui paroissent ne point tenir au corps de l'ouvrage . " L'ode proprement dite se divise en ...
138. oldal
... Voilà un vrai modèle du style et du ton de l'ode dans le genre gracieux . On peut en dire autant de celle de l'abbé de Chaulieu sur Fontenai , dans le Vexin - Normand , où il étoit né . La voici presque tout entière : C'est toi qui ...
... Voilà un vrai modèle du style et du ton de l'ode dans le genre gracieux . On peut en dire autant de celle de l'abbé de Chaulieu sur Fontenai , dans le Vexin - Normand , où il étoit né . La voici presque tout entière : C'est toi qui ...
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14. oldal - L'été n'a point de feux, l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
142. oldal - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
348. oldal - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès ; admirable surtout...
102. oldal - Venez de mille aïeux; et si ce n'est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés * : Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César, d'Achille, ou d'Alexandre : En vain un faux censeur voudrait vous démentir. Et si vous n'en sortez, vous en devez sortir.
349. oldal - ... dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci du goût et des sentiments. L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l'un imite Sophocle, et que l'autre doit plus à Euripide.
129. oldal - Éclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux, Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux. L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant.
109. oldal - Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis , Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
349. oldal - Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont. Il ya plus dans le premier de ce que l'on admire, et de ce que l'on doit même imiter; il ya plus dans le second de ce que l'on reconnaît dans les autres, ou de ce que l'on éprouve dans soi-même.
342. oldal - Théâtre des Grecs par le P. Brumoy, nouvelle édition enrichie de très-belles gravures et augmentée de la traduction entière des pièces grecques dont il n'existe que des extraits dans toutes les éditions précédentes, et de comparaisons, d'observations et de remarques nouvelles, par MM. de Rochefort et Dutheil.
72. oldal - Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.