Les travaux, les chagrins ont doublé mes années, auprés d'andré Chénier avant quanda descendres, Mais ou vill out du moim et Sow Junts Souvenir, l'avinin. it Sagline, it So ver, diet is pour o mow frive, je vena, Velisant to scrits, quilques amis des arts, un pers d'ombre, et Iu thurs. et towgunan laurier grandira: som mus plans. My.chining FRAGMENT DU « DISCOURS SUR LA CALOMNIE ». (Les quatre premiers vers sont gravés sur le tombeau de M.-J. Chénier, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.) La Chute des feuilles. DE la dépouille de nos bois Le bois cher à ses premiers ans : « Bois que j'aime ! adieu,... je succombe; Et dans chaque feuille qui tombe Tu m'as dit : Les feuilles des bois A tes yeux jauniront encore, Mais c'est pour la dernière fois. Et je meurs !... De leur froide haleine (1) MILLEVOYE (Charles-Hubert), né à Abbe. ville en 1782, mort à Paris en 1816. Auteur d'élégies passables et de poèmes héroïques sans valeur. Il fut célèbre et choyé à son époque, et mourut prématurément des suites d'une vie facile et déréglée. On célébra longtemps sa sensibilité; nous ne la trouvons plus guère aujourd'hui que dans la Chute des feuilles et le Poète mourant, qui expriment heureusement un état d'âme fort à la mode sous la Restauration : la tristesse du poitrinaire. Et j'ai vu comme une ombre vaine Mon ombre un instant consolée ! » A signalé son dernier jour. Sous le chêne on creusa sa tombe... Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le silence du mausolée. Le Poète mourant. LE poète chantait, de sa lampe fidèle « La fleur de ma vie est fanée ; Il fut rapide, mon destin ! De mon orageuse journée Le soir toucha presque au matin. << Il est sur un lointain rivage Un arbre où le Plaisir habite avec la Mort. Sous ses rameaux trompeurs malheureux qui s'endort I Volupté des amours ! cet arbre est ton image, << Brise-toi, lyre tant aimée ! Tu ne survivras point à mon dernier sommeil, Sous la tombe avec moi dormiront sans réveil. « Je ne paraîtrai pas devant le trône austère Comme l'Égypte, aux bords de son lac solitaire, « Compagnons dispersés de mon triste voyage, « Et vous par qui je meurs, vous à qui je pardonne, Doux fantômes ! venez, mon ombre vous demande Le poète chantait, quand la lyre fidèle Il s'éteignit le lendemain. Milleroy Où vas-tu? Je n'en sais rien. De la montagne au vallon. je vais on le vent the même. (1) ARNAULT (Antoine-Vincent), poète tragique et littérateur, né à Paris en 1766, mort en 1834 à Coderville. Exilé en 1816 par les Bourbons, rayé de l'Académie, où il avait été reçu en 1799, il fut rappelé en 1819, et en 1829 rentra, par une nouvelle élection, à l'Académie, dont il mourut secrétaire perpétuel. On a de lui des tragédies: Marius d Minturnes, Lucrèce, les Vénitiens, Germanicus, Scipion, etc. On a aussi un recueil de Fables; mais on ne se souvient aujourd'hui que de la Feuille, qu'il composa en 1816, au moment de son départ pour l'exil. |