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38°. Quelques remarques sur les tumeurs gélatino-albumineuses, fibreuses de plusieurs auteurs, dans les Archives générales de médecine, 4o. série, t. IV, 1844, p 175-183;

39. Discours prononcé le 3 septembre 1842, à VillersBocage, devant la Société d'Agriculture et de Commerce de Caen, pour le concours qu'elle y tint à cette époque, dans un volume publié par cette Compagnie sous le titre : Concours divers de 1835 à 1853 ;

40°. Mémoire sur les phénomènes cadavériques, présenté à l'Académie des Sciences le 25 août 1845. - La Gazette médicale en donne une analyse substantielle dans le t. XIII de la 2e. série, année 1845, p. 556;

41°. Mémoire sur les tumeurs albumino-gélatineuses (fibreuses des auteurs), dans les Archives générales de Médecine, 4o. série, t. IX, 1845, p. 208-219; tirage à part, broch. in-8°. de 14 pages. Ce travail avait été lu par le docteur Charles Londe à l'Académie de Médecine, le 15 juillet 1845, et par l'auteur, vers le même temps à l'Académie de Caen (voy. les Mémoires de cette Compagnie, année 1847, p. 426). La Gazette médicale (2o. série, t. XIII, p. 461) le résume en quelques lignes;

42°. Lettre sur une question de priorité relative aux Recherches sur la membrane caduque, dans le Bulletin de l'Académie de Médecine, t. XIII, p. 444-447, année 1847-1848;

43°. Observation nouvelle d'accouchement d'un fœtus double monstrueux, avec quelques remarques sur le mécanisme de l'accouchement dans le cas de diplogénèse monstrueuse, dans les Archives générales de médecine, 4°. série, t. XVIII, 1848, p. 444-451 :

44°. Mémoire sur le traitement physiologique de la variole, dans les Mémoires de l'Académie de Caen, année 1849, p. 411-419. Ce travail avait été lu par l'auteur, dans une des séances de la même Académie, quelques

années auparavant (voyez les Mémoires de la Compagnie, année 1847, p. 426). Il avait été présenté à l'Académie des Sciences, dans la séance du 19 avril 1847; la Gazette médicale (3o. série, t. II, p. 322, col. 2) en donne une courte analyse ;

45°. Observation d'une herrie du colon descendant à gauche par l'anneau inguinal du côté droit, avec complication de sphacèle et indication du procédé opératoire, qui a été employée, dans le Bulletin de l'Académie de Médecine, t. XVI, p. 30-36, année 1850-1851;

46°. Observation relative à un cas de section du tendon d'Achille, pratiquée pour obvier à l'irréductibilité d'une fracture de l'astragale, dans les Archives générales de médecine, 4o. série, t. XXV, 1851, p. 238-239.-On ne trouvera là qu'une analyse très-concise de la note plus développée que M. Le Sauvage avait adressée à l'Académie de Médecine, et qui a été imprimée dans le Bulletin de cette Compagnie, t. XVI, p. 297-300, année 1850-1851;

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47°. Remarques sur une observation de monstruosité par inclusion, présentée à l'Académie de médecine par le docteur Kulikowski. Ces Remarques ont été lues à l'Académie de Médecine par M. le docteur Londe ( voyez le Bulletin de cette Compagnie, t. XVII, p. 288-293, année 18511852);

48°. Recherches sur les générations doubles à un seul œuf ou à un seul chorion, ou des diplogénèses monochoriones. Je n'en connais que le manuscrit de 22 pages in-folio conservé à la bibliothèque publique de Caen. Il commence par ces mots : « L'organogénésie ou la science du développement des organes.... » et finit par ceux-ci : << peuvent devenir assez fréquentes; >>

49°. Note intitulée : Anévrisme faux primitif, suite d'une blessure de l'artère fémorale, opéré par la méthode de Hunter, dans le Bulletin de l'Académie de Médecine, t. XVIII, p. 186-190, année 1852-1853;

50°. Recherches sur les polygénèses monovariennes.-Ce mémoire, lu par M. Le Sauvage lui-même à l'Académie des Sciences, dans la séance du 15 novembre 1852 que présidait M. Piobert (voyez la Gazette des hôpitaux civils et militaires, 18 novembre 1852, p. 544, col. 3), a été renvoyé le même jour à l'examen d'une Commission composée de MM. Serres, Velpeau et Coste, et l'Académie en a donné la partie la plus importante dans les Comptes rendus de ses séances, t. XXXV, p. 730-732;

51°. Mémoires sur les tumeurs éburnées du sein, dans la Revue médicale, 15 décembre 1852; tirage à part, brochure in-8°. de 14 pages. Ce travail, le dernier que le docteur Le Sauvage ait publié, avait été présenté à l'Institut le 15 avril 1844, et une Commission, composée de MM. Andral et Rayer, en rendit compte à l'Académie. Sur les observations des commissaires, le manuscrit fut renvoyé à l'auteur qui était prié d'y faire de larges coupures indiquées par les coups de crayon et les deleatur du rapporteur. M. Le Sauvage, à tort ou à raison, ne consentit point au sacrifice qui lui était demandé, et l'imprimé que nous avons pu comparer au manuscrit marqué du cachet rouge de l'Institut, reproduit à peu près dans son entier le travail primitif;

52°. Quelques vues sur la menstruation, dont nous avons le manuscrit, in-folio de 8 pages; nous ne saurions dire si ce travail a été publié, ni par conséquent indiquer le recueil où il aurait pu l'être. La date de ce travail nous est aussi complètement inconnue.

FRAGMENTS INÉDITS

D'OUVRAGES INACHEVÉS

DE FEU M. LE DOCTEUR LE SAUVAGE (1).

TRAITÉ DES FIÈVRES.

« Dictat ratio, si quid ego hic judico, morbum, quantumlibet ejus causæ humano corpori adversantur, nihil esse aliud quam conamen materiæ morbificæ exterminationem, in ægri salutem, omni ope molientem. » SIDENHAM, De morbis acutis in genere, p. 19.

CHAPITRE 1.-des fièvrES INTERMITTENTES PERNICIEUSES.

Il est généralement admis que les fièvres intermittentes pernicieuses se rattachent aux intermittentes simples par de nombreux points de rapports. Elles s'en distinguent par ce fait que la concentration, au lieu d'être produite dans la région épigastrique, est déterminée vers un autre point de l'économie, et le plus souvent sur un des principaux organes. Disons de suite cependant qu'une concentration trop énergique à l'épigastre peut amener immédiatement la mort, et elle survient alors dans la période de froid ou peu de temps après.

(1) Ces Fragments ont été communiqués à l'Académie par M. Charma.

Dans ce genre de fièvres se trouvent donc tous les éléments producteurs des fièvres intermittentes ordinaires, avec les variétés de type, d'irrégularité, etc. L'épigastre, ainsi que nous l'avons établi, étant le point de départ de tout phénomène d'intermittence, il est facile d'admettre que la congestion insolite qui fait le caractère des intermittences pernicieuses, est le résultat de rapports sympathiques, morbidement établis entre l'épigastre et l'organe qui devient le siége de cette congestion. Ces rapports sympathiques entretenaient dans l'organe une excitation qui s'harmonisait avec l'excitation épigastrique; mais la première s'est élevée accidentellement au-dessus de la dernière, et la congestion insolite a dû en être la conséquence. Ces circonstances expliquent fort bien pourquoi des accès pernicieux peuvent se transformer spontanément, ou par une action médicamenteuse, en fièvres intermittentes simples, et ces dernières revêtir le caractère des pernicieuses. Mais, dans la détermination de l'accès, l'altération de l'organe dont la congestion fait tout le danger, ne peut être considérée comme cause efficiente, et c'est toujours l'altération viscérale épigastrique qui a présidé à l'évolution des phénomènes intermittents, et même on a vu l'intermittence offrir une parfaite régularité, avec tous les caractères de simple fièvre pernicieuse dans certains cas d'affection cérébrale de la plus haute gravité.

Les réflexions que nous avons exposées par rapport au mode de traitement des fièvres intermittentes simples, peuvent s'appliquer à celui des intermittentes pernicieuses. Sans aucun doute, il faut recourir aux fébrifuges avec moins de retenue peut-être pour les

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