Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, 5. kötetLefèvre, 1819 |
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... seroit pourtant pas si facile à rompre que le pensent beaucoup de gens . Cette société des peuples de l'Europe n'a pas tou- jours existé , et les causes particulières qui l'ont fait naître servent encore à la maintenir . En effet ...
... seroit pourtant pas si facile à rompre que le pensent beaucoup de gens . Cette société des peuples de l'Europe n'a pas tou- jours existé , et les causes particulières qui l'ont fait naître servent encore à la maintenir . En effet ...
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... seroit encore inévitable , quand même chacun voudroit être juste . Tout ce qu'on peut faire avec de bonnes intentions , c'est de décider ces sortes d'affaires par la voie des armes , ou de les assoupir par des traités passagers : mais ...
... seroit encore inévitable , quand même chacun voudroit être juste . Tout ce qu'on peut faire avec de bonnes intentions , c'est de décider ces sortes d'affaires par la voie des armes , ou de les assoupir par des traités passagers : mais ...
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... seroit d'ailleurs une grande erreur d'espérer que cet état violent pût jamais changer par la seule force des choses et sans le secours de l'art . Le sys- tème de l'Europe a précisément le degré de solidité qui peut la maintenir dans une ...
... seroit d'ailleurs une grande erreur d'espérer que cet état violent pût jamais changer par la seule force des choses et sans le secours de l'art . Le sys- tème de l'Europe a précisément le degré de solidité qui peut la maintenir dans une ...
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... seroit pas possible que les avantages fussent tellement partagés , que chacun se trouvât également satisfait des siens ; et que le moins heureux s'opposeroit bientôt aux progrès des autres , qui , par une semblable raison , ne tarde ...
... seroit pas possible que les avantages fussent tellement partagés , que chacun se trouvât également satisfait des siens ; et que le moins heureux s'opposeroit bientôt aux progrès des autres , qui , par une semblable raison , ne tarde ...
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... seroit aisé de déduire la même vérité des in- térêts particuliers de toutes les cours de l'Europe ; car je ferois voir aisément que ces intérêts se croi- sent de manière à tenir toutes leurs forces mutuelle- ment en respect : mais les ...
... seroit aisé de déduire la même vérité des in- térêts particuliers de toutes les cours de l'Europe ; car je ferois voir aisément que ces intérêts se croi- sent de manière à tenir toutes leurs forces mutuelle- ment en respect : mais les ...
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Népszerű szakaszok
127. oldal - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
112. oldal - L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. Comment ce changement s'est-il fait? Je l'ignore. Qu'est-ce qui peut le rendre légitime? Je crois pouvoir résoudre cette question.
128. oldal - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
253. oldal - Quand on propose une loi dans l'assemblée du peuple , ce qu'on leur demande n'est pas précisément s'ils approuvent la proposition ou s'ils la rejettent, mais si elle est conforme ou non à la volonté générale, qui est la leur...
298. oldal - ... sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle. Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement Ls lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
297. oldal - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il » appartient au Souverain de fixer les articles, non pas préci» sément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de » sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen
117. oldal - Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir.
135. oldal - ... l'état, à l'égard de ses membres, est maître de tous leurs biens par le contrat social , qui , dans l'état, sert de base à tous les droits; mais il ne l'est, à l'égard des autres puissances, que par le droit de premier occupant, qu'il tient des particuliers.
159. oldal - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations, il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes et qui n'en éprouvât aucune ; qui n'eût aucun rapport avec notre nature et qui la connût à fond...
161. oldal - S'il doit l'être par son génie, il ne l'est pas moins par son emploi. Ce n'est point magistrature, ce n'est point souveraineté. Cet emploi, qui constitue la République, n'entre point dans sa constitution. C'est une fonction particulière et supérieure, qui n'a rien de commun avec l'empire humain. Car, si celui qui commande aux hommes ne doit pas commander aux lois, celui qui commande aux lois ne doit pas non plus commander aux hommes.