Lexique comparé de la langue de Corneille et de la langue du XVIIe siècle en général, 2. kötetDidier et cie., 1862 - 466 oldal |
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adverbe amant âme amour Androm assez avant Corneille avoit Boss chose pour sujet Cinna Cléandre Clit cœur CORN D'URFÉ Dieu dieux dire Disc dix-huitième siècle dix-septième siècle elzév employé estoit étoit Exam exemples franç gloire Henri Henri IV Héracl Hist homme hymen ibid Imil Imit j'ai jour l'amour L'Illus laisser langue latin Lett locution Louis XIV m'en madame main MALH manière analogue Méd Mél Mém mesme miss Mme DE VILLEDIEU mort Nicom nom de chose Nouv parler passer passions PELLISS pense père personne Perth Philiste phrase pluriel Poés poëte Pomp prendre prince pronom personnel Pulch quoy RACAN raison rien Rodog sais Sanche sang seigneur sens sentiments Serm seroit Sert seul signifier solécisme Sophon sort subst substantif Suite du Ment suivi d'un infinitif Théod Thomas Corneille Tite et Bér Tois trouve Vaugelas verbe Veuve veux Voltaire yeux
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162. oldal - Mais , si nous ne savions point que tout ce qui est en nous de réel et de vrai vient d'un être parfait et infini , pour claires et distinctes que fussent nos idées , nous n'aurions aucune raison qui nous assurât qu'elles eussent la perfection d'être vraies.
245. oldal - La coutume fait toute l'équité, par cette seule raison qu'elle est reçue ; c'est le fondement mystique de son autorité. Qui la ramène à son principe, l'anéantit. Rien n'est si fautif que ces lois qui redressent les fautes ; qui leur obéit parce qu'elles sont justes, obéit à la justice qu'il imagine, mais non pas à l'essence de la loi : elle est toute ramassée en soi ; elle est loi, et rien davantage.
92. oldal - Quand je m'y suis mis quelquefois, à considérer les diverses agitations des hommes, et les périls et les peines où ils s'exposent, dans la cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.
51. oldal - Le respect que l'on porte à l'antiquité est aujourd'hui à tel point, dans les matières où il doit avoir moins de force, que l'on se fait des oracles de toutes ses pensées , et des mystères * même de ses obscurités ; que l'on ne peut plus avancer de nouveautés sans péril, et que le texte d'un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons.
280. oldal - Et tu sais que, depuis, à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion ; Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire...
162. oldal - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
84. oldal - Même pour ombrager un peu toutes ces choses, et pouvoir dire plus librement ce que j'en jugeais sans être obligé de suivre ni de réfuter les opinions qui sont reçues entre les doctes, je me résolus de laisser tout ce monde ici à leurs disputes, et de parler seulement de ce qui arriverait dans un nouveau, si Dieu créait maintenant quelque part dans les espaces imaginaires assez de matière pour le composer, et qu'il agitât diversement et sans ordre les diverses parties de cette matière,...
116. oldal - Là, par un long récit de toutes les misères Que durant notre enfance ont enduré nos pères, Renouvelant leur haine avec leur souvenir, Je redouble en leurs cœurs l'ardeur de le punir.
116. oldal - C'est ainsi que ma muse, aux bords d'une onde pure, Traduisait en langue des dieux Tout ce que disent sous les cieux Tant d'êtres empruntant la voix de la nature.
169. oldal - On a vu peu de grands hommes déchoir du haut degré de la fortune sans tirer après eux beaucoup de gens ; mais la chute de ce colosse n'ayant été suivie d'aucune autre, je ne puis que je ne remarque la différence qu'il ya entre ceux qui possèdent les cœurs des hommes par un procédé obligeant et leur mérite, et ceux qui les contraignent par leur autorité. Les premiers s'attachent tellement leurs amis, qu'ils les suivent en leur bonne et mauvaise fortune, ce qui n'arrive pas aux autres....