Oeuvres de Louis Racine, 5. kötet

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Le Normant, 1808
 

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247. oldal - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux: L'Éternel est son nom; le monde est son ouvrage; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois : Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
99. oldal - O soupirs! ô respect! oh! qu'il est doux de plaindre Le sort d'un ennemi quand il n'est plus à craindre...
63. oldal - Vive donc notre vieil ami Corneille ! Pardonnonslui de méchants vers en faveur des divines et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de maître qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plus que moi; et, en un mot, c'est le bon goût, tenezvous-y.
139. oldal - L'autre à tes volontés rebelle Me révolte contre ta loi. L'un tout esprit, et tout céleste, Veut qu'au ciel sans cesse attaché, Et des biens éternels touché, Je compte pour rien tout le reste ; Et l'autre par son poids funeste Me tient vers la terre penché.
167. oldal - Parce qu'il sait faire parfaitement des vers, croit-il tout savoir ? Et parce qu'il est grand poète, veut-il être ministre ? » Si le roi eût pu prévoir l'impression que firent ces paroles, il ne les eût point dites.
51. oldal - Pour toute ambition, pour vertu singulière, II excelle à conduire un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux Romains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réciter des chants qu'il veut qu'on idolâtre ; Tandis que des soldats, de moments en moments, Vont arracher pour lui les applaudissements.
38. oldal - Je sais qu'un noble esprit peut, sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime'; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés, Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire, Et font d'un art divin un métier mercenaire. Avant que la raison, s'expliquant par la voix...
151. oldal - Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; II doit régner partout, et même dans la fable : De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
569. oldal - Pour moi, j'ai su déjà par mes brigues secrètes gagner de notre loi les sacrés interprètes : je sais combien crédule en sa dévotion le peuple suit le frein de la religion.
57. oldal - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.

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