Œuvres choisies et posthumes de M. de La Harpe, 3. kötet

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Chez Migneret, 1806

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357. oldal - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
348. oldal - Quand la perdrix Voit ses petits En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle, Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas. Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile. Attirant le chasseur et le chien sur ses pas. Détourne le danger, sauve ainsi sa famille, Et puis quand le chasseur croit que son chien la pille. Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit De l'homme, qui confus des yeux en vain la suit.
219. oldal - ... annonce qu'il est condamné et qu'il se soumet; invite tous les peuples de son diocèse et tous les chrétiens à se soumettre comme lui; s'oppose au zèle des écrivains de Port-Royal, qui ne voient plus alors que la gloire de le défendre et le plaisir d'attaquer Rome; enfin il publie ce mandement qui nous a été conservé comme un modèle de l'éloquence la plus touchante et de la simplicité évangélique. « A « Dieu ne plaise , dit-il , qu'il soit jamais parlé de nous , que pour se «...
372. oldal - Il converse avec eux dans leur langue, dont il se sert pour embellir la sienne. Il parcourt le domaine de la littérature étrangère, dont il remporte des dépouilles honorables au trésor de la littérature nationale. Doué de ces organes heureux qui font aimer avec passion le beau et le vrai en tout genre , il laisse les esprits étroits et prévenus s'efforcer en vain de plier à une même mesure tous les...
143. oldal - Du soin d'une vaine mémoire Pourquoi voudrais-je me remplir ? Pourquoi voudrais-je de la gloire. Quand je n'ai plus à qui l'offrir? Les arts , dont la pompe éclatante A mes yeux vient se déployer, Me rappellent à mon amante. Loin de me la faire oublier. A ce spectacle , où l'harmonie A tous nos sens donne la loi , Je dis : Celle qui m'est ravie , Chantait mieux , et chantait pour moi. Dans le temple de Melpomène , Je songe qu'en nos jours heureux . Nos cœurs retrouvaient sur la scène Tout...
229. oldal - S'il rencontrait des paysans, il se plaisait à les entretenir. On le voyait assis sur l'herbe au milieu d'eux, comme autrefois saint Louis sous le chêne de Vincennes. Il entrait même dans leurs cabanes, et recevait avec plaisir tout ce que lui offrait leur simplicité hospitalière. Sans doute ceux qu'il honora de semblables visites racontèrent plus d'une fois à la génération qu'ils virent naître, que leur toit rustique avait reçu Fénélon.
343. oldal - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue : Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
333. oldal - ... ne méritait pas moins ses attentions et ses hommages ; sur un écrivain original et enchanteur, le premier de tous dans un genre d'ouvrage plus fait pour être goûté avec délices, que pour être admiré avec transport ; à qui nul n'a ressemblé dans le talent de raconter ; que nul n'égala jamais dans l'art de donner des grâces à la raison, et de la gaieté au bon...
236. oldal - ... la cour; il ne connaît que le devoir, le bien public et sa propre estime. Autour de lui le bruit , l'ostentation , l'esprit de rivalité , semblent inséparables de la gloire qu'on obtient ou qu'on prétend, et se mêlent à toute espèce d'héroïsme; seul il semble pour ainsi dire éteindre sa gloire, étouffer sa renommée, et ne dissimule rien tant que ses succès et ses avantages, si ce n'est les fautes d'autrui.
131. oldal - C'est l'amour, c'est sa flamme Qui brille dans ses yeux : Je croyais que son âme Sentait les mêmes feux. Lisette, à son aurore, Respirait le plaisir. Hélas, si jeune encore, Sait-on déjà trahir? Sa voix, pour me séduire, Avait plus de douceur ; Jusques à son sourire, Tout en elle est trompeur. Tout en elle intéresse ; Et je voudrais, hélas ! Qu'elle eût plus de tendresse, Ou qu'elle eût moins d'appas. 0 ma chère musette ! Console ma douleur ; Parle-moi de Lisette, Ce nom fait mon bonheur.

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