OEuvres de P. Corneille: Agésilas. Attila, roi des Huns. Tite et Bérénice. Psyché. Pulchérie. Suréna, général des ParthesL. Hachette et cie, 1862 |
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ACTE Adieu AGÉSILAS AGLATIDE AGLAURE aime amant âme amour ARDARIC ardeur ASPAR assez ATTILA auroit avez avoit Bérénice bonheur charmant choix ciel CLÉOMÈNE cœur Corbulon COTYS courroux Crassus crime CYDIPPE desirs devoir Dieux digne dire DOMITIAN DOMITIE donne douleur doux éditions ELPINICE empereur ENTRÉE DE BALLET époux étoit EURYDICE flamme FLAVIAN FLAVIE frère gloire haine heureux HONORIE hymen ILDIONE IRÈNE j'ai j'aime j'aurois j'en jaloux jour JUSTINE l'aime l'âme l'amour l'édition de 1692 l'empire l'hymen laisse Léon LYSANDER m'aime m'en Madame main maître MANDANE MARTIAN mérite mieux n'en OCTAR ORMÈNE ORODE PACORUS PALMIS parler père plaire PLAUTINE Plutarque pourroit prince princesse PSYCHÉ PULCHERIE qu'à qu'un reine rien rival rois Rome s'il sais sang SCÈNE PREMIÈRE Seigneur sénat seroit seul sœur soins souffrir soupirs souverain SPITRIDATE SURÉNA tendresse Thomas Corneille 1692 TITE Tite et Bérénice Titus trône VALAMIR VÉNUS veut veux vœux vois Voltaire vous-même Voyez ci-dessus XÉNOCLÈS yeux
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101. oldal - Tous les jours, à la cour , un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité : A Malherbe , à Racan , préférer Théophile, Et le clinquant du Tasse, à tout l'or de Virgile.
196. oldal - Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits Je dois vous épouser encor moins que jamais. Oui, madame, et je dois moins encore vous dire Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire , De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers, Soupirer avec vous au bout de l'univers.
329. oldal - Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois ? Vous soupirez, seigneur, ainsi que je soupire ; Vos sens, comme les miens, paraissent interdits ; C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire ; Et cependant c'est moi qui vous le dis.
333. oldal - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure; L'air même que vous respirez, Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
328. oldal - De la compassion les chagrins innocents M'en ont fait sentir la puissance ; Mais je n'ai point encor senti ce que je sens.
311. oldal - En vain de la raison les secours sont offerts, Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime; L'effort en est barbare aux yeux de l'univers. Et c'est brutalité plus que vertu suprême.
195. oldal - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des pas6ol sions, de la beauté des sentiments et de l'élégance de l'expression.
185. oldal - ... des sentiments qu'elle avait eus longtemps pour Louis XIV, et du goût vif de ce prince pour elle. Le danger de cette passion , la crainte de mettre le trouble dans la famille royale, les noms de beau-frère et de belle-sœur , mirent un frein à leurs désirs ; mais il resta toujours dans leurs cœurs une inclination secrète, toujours chère à l'un et à l'autre.
195. oldal - Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention. Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien...
191. oldal - Faut-il mourir, madame ? et si proche du terme, Votre illustre inconstance est-elle encor si ferme, Que les restes d'un feu que j'avais cru si fort Puissent dans quatre jours se promettre ma mort...