Institutes du droit naturel privé et public et du droit des gens, 1. kötet

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Etienne Giraud, 1866 - 661 oldal
 

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213. oldal - L'ancien paganisme enfanta des dieux abominables, qu'on eût punis ici-bas comme des scélérats, et qui n'offraient pour tableau du bonheur suprême que des forfaits à commettre et des passions à contenter. Mais le vice armé d'une autorité sacrée descendait en vain du séjour éternel, l'instinct moral le repoussait du cœur des humains. En célébrant les débauches de Jupiter, on admirait la continence de Xénocrate ; la chaste Lucrèce adorait l'impudique Vénus.
487. oldal - Ces lois appartiennent, il est vrai, à l'ordiv civil ; mais elles devraient être placées en tête de toutes les institutions politiques, car elles influent incroyablement sur l'état social des peuples, dont les lois politiques ne sont que l'expression. Elles ont de plus une manière sûre et uniforme d'opérer sur la société; elles saisissent en quelque sorte les générations avant leur naissance. Par elles, l'homme est armé d'un pouvoir presque divin sur l'avenir de ses semblables.
246. oldal - quelqu'un vienne nous instruire » de la manière dont nous devons » nous comporter envers les dieux
585. oldal - Non pro eis autem rogo tantum, sed et pro eis, qui credituri sunt per verbum eorum in me, ut omnes unum sint, sicut tu, pater, in me et ego in te, ut et ipsi in nobis unum sint, ut credat mundus, quia tu me misisti.
213. oldal - II est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu , sur lequel , malgré nos propres maximes , nous jugeons nos actions et celles d' autrui comme bonnes ou mauvaises; et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience.
516. oldal - Quant à moi, effrayé des difficultés qui se multiplient, et convaincu de l'impossibilité presque démontrée que les langues aient pu naître et s'établir par des moyens purement humains, je laisse à qui voudra l'entreprendre la discussion de ce difficile problème, lequel a été le plus nécessaire de la société déjà liée à l'institution des langues, ou des langues déjà inventées à l'établissement de la société.
625. oldal - ... appelé maître, et investi d'un grand pouvoir d'administration , était ordinairement l'aîné. On voyait ces sociétés continuer pendant des siècles , surtout entre les métayers perpétuels , et se maintenir par les enfants , les gendres, les brus, tous vivant ensemble dans les mêmes habitations , et sans division. Lorsque les associés voulaient rompre leur société, c'était une véritable crise toujours accompagnée de différends et de graves désordres [2]. Elle était redoutée comme...
487. oldal - Elles ont de plus une manière sûre et uniforme d'opérer sur la société ; elles saisissent en quelque sorte les générations avant leur naissance. Par elles, l'homme est armé d'un pouvoir presque divin sur l'avenir de ses semblables. Le législateur règle une fois la succession des citoyens, et il se repose pendant des siècles : le mouvement donné à son œuvre, il peut en retirer la main ; la machine agit par ses propres forces, et se dirige comme d'elle-même vers un but indiqué d'avance.
585. oldal - ... elle en renferme une seconde qui les oblige à s'unir et s'aimer entre eux, parce qu'étant destinés pour être unis dans la possession d'un bien unique, qui doit faire leur commune félicité, et pour y être unis si étroitement qu'il est dit qu'ils ne feront qu'un, ils ne peuvent être dignes de cette unité, dans la possession de leur fin commune, s'ils ne commencent leur union, en se liant d'un amour naturel, dans la voie qui les y conduit. Et il n'ya pas d'autre loi qui commande à chacun...
455. oldal - Au citoyen appartient la propriété , et au souverain l'empire. Telle est la maxime de tous les pays et de tous les temps ; mais les propriétés particulières des citoyens , réunies et...

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