Essai sur l'indifférence en matière de religion, 1. kötetTournachon-Molin et Sequin, 1817 |
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... ment ? La cause première d'une si honteuse dégradation , est moins la foiblesse de notre esprit que son asservissement au corps . Subjugué par les sens , sens , l'homme insensiblement s'habitue à ne juger que par eux , ou sur leur ...
... ment ? La cause première d'une si honteuse dégradation , est moins la foiblesse de notre esprit que son asservissement au corps . Subjugué par les sens , sens , l'homme insensiblement s'habitue à ne juger que par eux , ou sur leur ...
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... ment le voile tombe , et nous apercevons l'homme tel qu'il est : nous découvrons en lui comme deux êtres différens qui se combattent sans cesse , et triomphent tour- à - tour , l'un épris de tout ce qui est bon , noble et vrai , l'autre ...
... ment le voile tombe , et nous apercevons l'homme tel qu'il est : nous découvrons en lui comme deux êtres différens qui se combattent sans cesse , et triomphent tour- à - tour , l'un épris de tout ce qui est bon , noble et vrai , l'autre ...
xviii. oldal
... ment un objet de haine , tandis que la vertu pratique n'est point un objet d'amour ; et comme la haine , par sa nature , est un principe de destruction , de même que l'amour est un principe de production et de conservation , l'homme ...
... ment un objet de haine , tandis que la vertu pratique n'est point un objet d'amour ; et comme la haine , par sa nature , est un principe de destruction , de même que l'amour est un principe de production et de conservation , l'homme ...
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... ment de l'autorité , comme sur un roc inébranlable . Aussitôt la multitude des sectaires , divisés sur tout le reste , s'unis- sent pour saper ce roc , dont la chûte entraîneroit celle de toutes les vérités sans exception . La réforme ...
... ment de l'autorité , comme sur un roc inébranlable . Aussitôt la multitude des sectaires , divisés sur tout le reste , s'unis- sent pour saper ce roc , dont la chûte entraîneroit celle de toutes les vérités sans exception . La réforme ...
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... ment attribué la Réforme du seizième siècle à la jalousie d'un moine , et la révolution françoise à un déficit de quelques millions dans les finances . Il faut le dire , car on ne le saura jamais assez , tout sort des doctrines , les ...
... ment attribué la Réforme du seizième siècle à la jalousie d'un moine , et la révolution françoise à un déficit de quelques millions dans les finances . Il faut le dire , car on ne le saura jamais assez , tout sort des doctrines , les ...
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234. oldal - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort , qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes , selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement , qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
419. oldal - Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
136. oldal - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
490. oldal - Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles
236. oldal - Entre nous et le ciel, l'enfer ou le néant, il n'ya donc que la vie, qui est la chose du monde la plus fragile; et le ciel n'étant pas certainement pour ceux qui doutent si leur âme est immortelle, ils n'ont à attendre que l'enfer ou le néant.
363. oldal - Il ya quelque ordre moral partout où il ya sentiment et intelligence. La différence est que le bon s'ordonne par rapport au tout , et que le méchant ordonne le tout par rapport à lui. Celui-ci se fait le centre de toutes choses; l'autre mesure son rayon et se tient à la circonférence. Alors il est ordonné par rapport au centre commun , qui est Dieu , et par rapport à tous les cercles concentriques, qui sont les créatures.
237. oldal - ... injuste. Que s'il est avec cela tranquille et satisfait, qu'il en fasse profession, et enfin qu'il en fasse vanité, et que ce soit de cet état même qu'il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n'ai point de termes pour qualifier une si extravagante créature.
500. oldal - Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
238. oldal - Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.
399. oldal - ... lui fait mépriser la mort, qui lui donne un ressort prodigieux, et qu'il ne faut que mieux diriger pour en tirer les plus sublimes vertus...