Oeuvres complètes, 1. kötet

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144. oldal - L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant. Bientôt sa marche féconde Embrasse le tour du monde Dans le cercle qu'il décrit ; Et, par sa chaleur puissante, La nature languissante Se ranime et se nourrit.
144. oldal - Éclaire tous les humains. Environné de lumière , Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux , Qui , dès l'aube matinale , De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux.
162. oldal - Recueil de lettres sur la peinture, la sculpture et l'architecture, écrites par les plus grands maîtres et les plus illustres amateurs qui aient paru dans ces trois arts depuis le xv* siècle jusqu'au xviii".
381. oldal - Ce ne fut certainement pas à une force supérieure de génie qu'ils durent cette résolution : ils consultèrent uniquement cet instinct, si naturel aux hommes, de se procurer le bien-être, et, surtout, un sentiment de vanité qui ne leur permettait pas de se laisser vaincre en magnificence par des peuples soumis à leur pouvoir.
195. oldal - Tout ce que je vois me confond. Quelle vérité! quel coloris! quelle carnation! Les beaux enfans! Ils vivent, ils respirent, ils rient avec tant de grâce et de vérité qu'il faut absolument rire et se réjouir avec eux. J'écris à mon frère pour l'engager à venir me trouver ; qu'il vienne et qu'il ne me rompe plus la tête de ses beaux discours et de ses dissertations éternelles.
380. oldal - ... conquêtes hors de l'Italie ; ils subjuguent la Grèce; ils y trouvent les arts dans un état florissant; ils sont éblouis de leur éclat autant qu'un homme privé de goût , mais riche et puissant , peut l'être à la vue d'un morceau imposant dont il entend faire l'éloge à des...
151. oldal - Tout était Dieu excepté Dieu même ; et le monde, que Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait être devenu un temple d'idoles. Le genre humain s'égara jusqu'à adorer ses vices et ses passions : et il ne faut pas s'en étonner ; il n'y avait point de puissance plus inévitable ni plus tyrannique que la leur.
319. oldal - Quand il s'agit des opéras italiens modernes , il faut en critiquer les abus et les vices; si j'avais à parler des nôtres, j'en déplorerais les défauts. Les Italiens ont passé le but, nous ne l'avons pas encore atteint. Il y a , quant au faire , quant aux procédés , quant à la hardiesse et à la vivacité des figures , entre la musique italienne et la nôtre, la même différence que les anciens rhéteurs ont observée entre la prose et le vers. Mais je n'entrerai point dans une discussion...
379. oldal - Les plus récens sont chargés d'ornemens et se distinguent par des membres d'architecture de forme bizarre, qui ne ressemblent en -aucune manière aux mêmes membres dont les Grecs furent les inventeurs ; donc les Romains n'ont rien emprunté ni rien appris des Grecs. Ils ne tiennent d'eux ni la science de la construction ou la meilleure façon de bâtir, ni le goût de la décoration. Mais ce raisonnement ne prouve pas que les Romains aient trouvé l'un et l'autre dans leur propre fonds.
381. oldal - ... pompeux et magnifiques. Mais content de briller à si peu de frais , il n'y eut aucun Romain qui ne se mît dans l'esprit qu'il serait indigne d'hommes consacrés à la conquête de l'univers entier de professer les arts. Ils n'eurent jamais ni le loisir ni même l'intention de les démêler d'avec les métiers purement mécaniques ; ils en abandonnèrent la culture à des Grecs mercenaires qui , attirés par l'espoir du gain , n'eurent aucune peine à s'expatrier et à quitter un pays , où...

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