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Schon che wir diesen pittoresken Charakter in seinen einzelnen Symptomen, in seinen Details betrachten, muß uns bei dieser Schule, insbesondere bei V. Hugo, jener ächt romantische Zug auffallen, welcher wie für jedes Individuum, so für jeden Stoff, für jede Situas tion einen besondern Styl vindicirt. Zwei Beispiele aus V. Hugo mögen genügen, um einen Beweis von den pittoresken Effekten, welche durch eine solche Stylmalerei - eine Analogie zur f. g. Musikmalerei hervorgebracht werden.,,Depuis un siècle la peine de mort va s'amoindrissant. Elle se fait presque douce. Signe de décrépitude. Signe de foiblesse. Signe de mort prochaine. La torture a disparu. La roue a disparu. La potence a disparu. Chose étrange, la guillotine est un progrès. Mr. Guillotin était un philanthrope!" (Les derniers jours d'un condamné). Und nun vergleiche man mit diesem style saccadé et haletant jenen weiten, faltenreichen Mantel, mit dem sich derselbe Dichter in der Schilderung seiner lieben,,Feuillantines" brapirt:

,,C'est dans ces moments-là que le jardin paisible,
La brouissaille où remue un insecte invisible,

Le scarabée ami des feuilles, le lézard

Courant au clair de lune au fond du vieux puisard,
La faïence à fleur bleue, où vit la plante grasse,

Le dôme oriental du sombre Val-de-Grâce,

Le cloître du couvent, brisé mais doux encor,

Les marronniers, la verte allée aux boutons d'or,

La statue où sans bruit se meut l'ombre des branches,

Les pâles liserons, les pâquerettes blanches,
Les cent fleurs du buisson, de l'arbre, du roseau,
Qui rendent en parfums ses chants à l'oiseau...
C'est dans ces moments-là comme je vous le dis,
Que tout ce beau jardin, radieux paradis,

continuelle et d'élégance, à oser par moments et par moments à se dérober, à préparer l'énergie, à voiler l'audace, à semer de grâces insensibles, de tours ingénieux, de figures heureuses et appropriées au tissu net, flexible et brillant. Il y a une autre façon qui se conçoit surtout dans le drame, mais en toute poésie. C'est serrer davantage à chaque instant la pensée et le sentiment, d'exprimer plus à nu, sans violer sans doute la poésie ni encore moins la langue, mais en y trouvant des ressources mâles, franches, brusques parfois, grandioses et sublimes, si l'on peut ou même simplement naïves et pénétrantes." (Portraits contemporains et divers par St. Beuse tom. III.)

Tous ces vieux murs croulants, toutes ces jeunes roses,
Tous ces objets pensifs, toutes ces douces choses
Parlèrent à ma mère avec l'onde et le vent

Et lui dirent tout bas: Laisse nous cet enfant,
Laisse nous cet enfant, pauvre mère troublée,

Cette prunelle ardente, ingénue, étoilée.....“

Gehen wir nun zu den pittoresken Details über, so verdient hier vor Allem ein gewisser, in vielfachen Wendungen zu Tage liegender archaistischer Typus erwähnt zu werden, welcher das fade und farblos gewordene Idiom des Tages in dem Borne seiner jugendli chen Frische zu verjüngen strebte. Chateaubriand hatte hierin den Ton angegeben1) und fand zahlreiche Nachfolger 2). Unter den Romantikern des Tages ist in dieser Hinsicht V. Hugo besonders interessant. Es sind hier zwei Klassen von Archaismen zu unterscheiden. Zunächst solche, die wirklich archäologische Dinge vorstellen und demnach eine Idee ausdrücken, für welche das moderne Idiom kein adäquates Wort bietet. Das Hugo'sche Drama: „,Le roi s'amuse" liefert zahlreiche Belege für diese Kategorie: les archers de l'écuelle, la paraguante (espèce de monnaie), la donzelle, l'escarcelle, les gorgerettes des bourgeoises, le support de la cloche du bac, le couvre-feu sonnant le soir, la porte s'ouvrant sur un mail, les mâchicoulis, les dagues des preux Messers. L'estrapade, l'essorillement, l'écartèlement, féal sujet, vasselages 3) etc. sind auch solche Hugo'sche Rehabilitationen. Derartige Archaismen sind absolut unentbehrlich, ebenso wie für Ponsard in seiner Lucrèce die klassischen Ausdrücke: le luperque, le flamine, l'impluvium, les robes laticlaves, l'acier (Spiegel), jeter l'osselet, oder wie der vertugadin für die Schilderung der „époques pailletées". 4) Doch man ging weiter und stellte, auch ohne solche äußere Veranlassung, Archaismen wieder

1) Cf. den ersten Artikel.

2) Cf. in unserm zweiten Artikel die aus Alph. Karr citirten Wendungen.

3) Cf. auch in solcher Hinsicht. Louis XI. von Delavigne, welcher in diesem Trauerspiele bekanntlich der Romantik bedeutende Concessionen gemacht hat (les palefrois, les vieux manoirs, les seigneurs suzerains, les bannières du roi etc.).

4) In diese Kategorie gehören auch die Ausdrücke für einzelne Arten altfranz. Licter: sone, noël etc. in Souvestre's,,dernier Breton". Analog sind die Bezeich nungen specifisch provinzieller Gegenstände durch Provinzialismen, cfr. das im zweiten Artikel über Berthet Gesagte.

her. .,,Maintes oder souventes fois 1), mult (moult), marrir (affliger), il advint, scinder, se rebiffer, l'air tout encharibotté fin den sich ebenfalls bei V. Hugo le renouveau (= printemps) in der Journalistik; der Ausdruck d'ores (= à présent cf. Orelli) stieß mir noch kürzlich in der Revue de deux mondes 2) auf, die doch sonst im Gegensatz zur Revue de Paris in dieser Hinficht sehr,,sobre" ist. Die bedeutendste archaistische Blumenlese lies fert wohl verhältnißmäßig das G. Sand'sche Drama Marielle, das neulich die Revue de Paris mittheilte. Wir heben daraus folgende Wendungen hervor: Ma conduite devers vous; pour grande que fût; emmy les champs; ce heurt fatal; une entorse 3) (Migråne); pour probable (probablement); tant plus vous êtes malade, tant plus etc.; faire gauchir le spectacle; je n'ai point l'heur; autre peine me poinct; se gausser de qn.; un peu gausseur; ma face peine à s'assouplir; devant que de partir; à seules fins que; ébaubi (cf. den Molière'sche Tartüffe); blêmi; c'est encore toi que tu as cassé la porte; s'en sauver1); parachever (par spielte früher eine weit bedeutendere Rolle in Verbalkompofitionen 5)); sabouler und maugréer (nur noch im familiären Style gebräuchlich); la passade in seinem alten Sinne; esgréphin; l'avis serait bon n'était que etc.; que la trompette du diable me rende sourd, si j'en crois pas un mot; marjollet; rechigneux; les lanterneries; et si je l'ai fait, und doch“ 2c.; statt des modernen quoique stehen häufig die etwas veralteten Wendungen: encore que, malgré que; statt malgré - non obstant. Ein anderer Punkt, welcher dem Style der Romantiker einen besonderen pittoresken Reiz vers leiht, ist die häufige Anwendung der Metapher, statt des mehr klassischen Gleichnisses, in einer auffallend kühnen Form. Selbst in der Prosa Lamartine's begegnen wir Wendungen wie:,,Ces

1) Cf. Drelli altfr. Grammatik p. 363. Toutes et quantes fois fommt noch in der familiären Umgangssprache vor.

2) März 1852, p. 827.

3) Ueber die alten Formen tors (tordu), retors etc. cf. Orelli p. 174.

4) Cf. Orelli p. 175 u. 278 s'en courir, s'en partir, s'en issir. (Wie weit freier man früher mit dem Reflerivum schaltete, beweisen se dormir, s'assentir, se partir, se ravoir, se gesir, se vivre, s'apparoir, s'être condolu, s'eut grand paor, tie alle bei Orelli an verschiedenen Stellen belegt find).

5) Ebenso mal, sur, mes und très etc. stämmen, namentlich mettre etc.

Cf. Orelli bei den einzelnen Verbal

hommes toujours entre deux vina ou entre deux sangs, qui flairent le carnage; rouvrir les écluses du sang; l'arrière - gout du crime; sa voix de fer avait les notes métalliques de la crosse de fusil, retentissant sur les dalles; le gouvernement prolétaire, l'outil pour sceptre et le glaive à la main; on se préparait déjà à déchirer cette page de philosophie nationale (le manifeste) et à en bourrer le fusil de l'invasion; soldats sortis des pavés (garde mobile) qui sauvaient Paris tous les jours de lui-même; ils pressaient les mots, ils n'y trouvaient que du son (calembourg); le touffu ambulant de rameaux et de lilas, décorant les fusils et les canons; le tableau de ce jour où une nation a les yeux sur le ciel, où le ciel a les yeux sur une nation 1)." Und nun gar die Poesie! Mit Uebergehung der unzähligen Beispiele von der uns Deutschen ohnehin vielleicht noch geläufigeren Personififation der Natur, der Belebung todter Gegenstände 2), wende ich mich zu jenen pittoresken Bildern, durch die der franz. Sprachgenius selbst die abstraktesten Ideen mit dem großartigsten, heitersten Farbenschmucke zu bekleiden weiß. Besonders glückliche Griffe thut in diefer Hinsicht jener mehrfach erwähnte Dichter, der sich so treffend einen ,,oiseleur" nennt,,,qui cherche à prendre des idées" (V. Hugo). ,,La tour sainte où la pensée est mêlée au granit; crénéler un - droit; les systèmes dorés aux plumages changeants; opposer une charte de plâtre aux abus de granit; l'ironie jappe sur les talons de la grandeur; ce pilier souverain (la Colonne de la place de Vendôme) fait de gloire et d'airain; le poète faisant flamboyer l'avenir; endormir les heures aux doux sons de la lyre; les paliers où s'écroule au hasard un gouffre d'escaliers;

1) Sämmtlich entlehnt aus Lamartine, histoire de la révolution de 1848. 2) Als besonders gelungen hebe ich in dieser Hinsicht nur hervor: Les soupirs des sapins, arbres harmonieux, harpes des bois; le rossignol, barde ailé de la solitude; les boutons éplorés du lis (penché par la pluie); les étoiles palpitent et les vents et les monts; les volées du carillon bondissent à travers les vallées; les ondes ruisselantes de la voix; les mourants accords d'une cloche mélancolique; (sämmtlich aus Lamartine); la frissonnante libellule; la cloche bourdonnante des fleurs; la tour sonore; la colombe aux rapides adieux; le chaud sillon s'éveille remué par le germe; le râle et le sanglot de l'océan; le gazon endormi; la pensive église; le scarabée, or vivant; les arbres pleins d'éclats de rire (V. Hugo). Die Krone lebendiger, inniger Naturanschauung bildet wohl die beredte Schilderung der poule d'eau (Chateaubriand, génie du Christ. I, 212).

ce songe idéal qui remplit la paupière et flotte, lumineux voile entre le ciel et nous; des sphynx, des boeufs d'airain sur l'étrave accroupis" find sämmtlich Proben aus dem pittoresken Sprachschaze dieses Dichters. Mitunter zieht sich die malerische Ausführung der Idee in unerschöpflichem Bilderreichthum durch ganze Verse hindurch:

Car c'est lui qui pareil à l'antique Encelade

Du trône universel essaya l'escalade,

Qui vingt ans entassa

Remuant terre et cieux avec une parole

Wagram sur Marengo, Champaubert sur Arcole,
Pelion sur Ossa.

Il courait à la cuve où bouillonnait encore

Le monument promis;

Le moule en était fait d'une de ces pensés,

Dans la fournaise ardente il jetait à brassées

Les canons ennemis.

Ein würdiges Pendant zu dieser pittoresken Schilderung bieten die schönen Worte über die Kanonen des Invalidenhotels : ,,Dans le moule brûlant le fondeur pour vous faire

Mit l'étain et le cuivre et l'oubli du vaincu."

Ist jemals das Privileg der Zeit, die Denkmäler durch ihr Alter zu verschönern, malerischer geschildert worden als in den schönen Dichterworten:

C'est le temps qui creuse une ride
Dans un claveau trop indigent,
Qui sur l'angle d'un marbre aride
Passe son pouce intelligent.

C'est lui qui pour corriger l'oeuvre
Mêle une vivante couleuvre
Aux noeuds d'une hydre de granit.
Je crois voir un toit gothique
Quand le temps dans sa frise antique
Ote une pierre et met un nid 1).

Es ist hierbei übrigens in Anschlag zu bringen, daß die französische Sprache durch ihre lebendig-sinnliche Auffassungsweise und durch die nationale Neigung zu anschaulicher Darstellung dem Dichter ganz besonderen Vorschub leistet. Die gewöhnlichsten Wendungen der

1) Cf. überhaupt die,,Ballades et orientales", die,,Chants du crépuscule" se= wie die,,voix interieures" (worin besonders das herrliche:

Quand Paris se met à l'ouvrage

Dans sa forge aux mille clameurs,

A tout peuple, heureux, brave ou sage
Il prend ses lois, ses Dieux, ses moeurs etc.

hierher zu ziehen ist).

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