stand, heißt auf unsern nordfrisischen Inseln Drop*), welcher Ausdruck wahrscheinlich kein ursprünglich frisischer, sondern von dem holländischen drop van zoet-hout (jus de réglisse) entstammt ist (Abträufung, Traufe). Dr. K. J. Clement. *) Am Niederrhein nennt man es in der Volkssprache Trop, mit kurzem o. Archiv f. n. Sprachen. XII. D. Red. Studien über den Geißt der französischen Sprache. Dritter Artikel. Der pittoreske Charakter des französischen Idioms. Nous vinmes de St. Maurice. 1) C'était une de ces belles journées de Mars (1849) qui étalaient tous les charmes du printemps. Quelques nuages légers qui avaient voilé depuis midi la vue du Mont-Blanc et la chaîne des Alpes de Savoie s'étaient dispersés, et les cimes brillaient dans tout l'éclat de leur beauté pittoresque. Le soleil prêt à se coucher dorait les sommets d'une couleur rose. C'étaient les Basses - Alpes qui commençaient à se revêtir d'un beau pourpre gagnant alors les plus élevées (entre autres ces deux aiguilles en Valois dont l'ensemble a l'apparence d'une selle Arabe) toujours à proportion de leur hauteur. Lorsque le soleil pour nous avait déjà disparu de l'horizon, le Montblanc mit le dernier son habit de rose. Après quelques minutes le géant ayant posé ce chapeau brillant, changea sa magnifique auréole contre un teint livide. C'est dans un tel moment qu'il faut le regarder pour lui trouver la fameuse ressemblance avec le corps mort de Napoléon orné encore du chapeau illustre, reposant sur son lit funèbre. On distingue alors spécialement le chapeau à trois cornes, l'oeil fermé et la couverture enveloppant les parties inférieures de la figure avec le reste du corps. Autour de nous les nuances de la végétation printanière plus ou moins développée à raison des hauteurs présentaient dans leurs différentes couleurs l'image des 4 saisons. En descendant de la colline littorale nous fumes sur 1) Joli bourg alpestre situé à deux lieues de Genève. pris par les tons du lac réfléchissant le rouge de ciel et montrant (selon les nuages qui se miraient dans ses ondes limpides ainsi que par la réfraction de la lumière) des contrastes et des nuances enchanteresses. Venus et quantité d'autres étoiles versaient de vagues lumières sur le lac moutonnant. 1) De l'autre côté retentissaient les boîtes qu'on aime à tirer dans les villages pour célébrer les noces d'un campagnard et dont le bruit était entremêlé des sons de la cornemuse cor long, célèbre par les airs que l'on en joue et que l'on appèle „ranz de vaches". Sous quelques arbres plantés au-devant de „Mont - Allègre" 2) nous fimes halte pour prendre un verre de crû. Nos regards suivirent les béjues" 3) par-delà les ondes bleues vers Clarens, paradis de Julie et de St. Preux et vers Vevey, dont le nom enchanteur nous rappela à son tour la dent de Jaman, les bains d'Alliaz et les joyeuses soirées de la Tour de Peilz ainsi que les courses d'Evian et de St. Gingoulphe. Enfin il fallut bien se remettre en chemin; mais nous nous égarâmes encore à dessein dans ces parcs anglais qui dans leur désordre charmant semblent presque abandonnés à la nature. La variation des coteaux alternant avec des vallées agréables arrosées par des ruisseaux; les troncs des cèdres et des mélèzes revêtus de lierre et environnés de violettes et de primevères en fleurtout cela présentait aux yeux un ensemble féerique par le clair de lune qu'il faisait. Enfin nous gagnâmes la belle route d'Hernane dont le terrain était alors en partie disputé au lac et dont la direction se jalonnait au milieu des vages pour la portion encore inachevée. Déjà les falots de gaz formant par la réflexion de la lumière dans les eaux des caractères de pointet-virgules indiquaient l'approche de la ville. Le lac bleu, les Alpes, un fleuve magnifique bordé de palais, voilà Genève. So lautet ein Blatt meines Tagebuches, das mir auch jezt wieder das Bild jener pittoresken Natur vor die Seele zaubert. Gewohnt, wie ich von jeher war, meinen Geist „au diapason de la nature" 1) Les petites vagues ridées et écumeuses qui couronnent le lac, s'appèlent à Genève,,moutons de Lausanne". 2) (Mont de la gaieté) nom d'une auberge isolée. zu stimmen, 1) wurde ich in jenen pittoresken Umgebungen bald bei meinen Sprachstudien auf die Betrachtung der pittoresken Seite des Sprachgeistes geführt - und so möge denn auch für den Leser jene Alpenlandschaft den Hintergrund für das au premier-plan stehende sprachliche Gemälde bilden! Für die Betrachtung der pittoresken Seite des französ. Sprach. geistes ist die s. g. romantische Schule von hoher Wichtigkeit. Doch bevor wir den schwankenden Boden dieser von den Franzosen selbst diametral verschieden aufgefaßten Romantik betreten, wird es nöthig sein, über den Begriff, den wir mit dem Worte der romantischen Schule" verbinden, uns zu einigen. Jedenfalls steht soviel fest, daß derselbe für die französ. Litteratur viel weiter ist als für die deutsche, wo er eine so eng begrenzte literärische Coterie bezeichnet, und daß er jenseits des Rheins neben dem Mysticismus Lamartine's felbst für die „jolis raffinés de plume" und deren glühende Sinnenlust Raum genug übrig läßt. Befragen wir nun in Beziehung auf den Kern und die Mission des Romantismus französische Autoritás ten, so belehrt uns zunächst V. Hugo in der Vorrede zu seinem Hernani que le romantisme tant de fois mal défini n'est à tout prendre, et c'est sa définition réelle que le libéralisme en littérature". Eine andere Seite dieses romantischen Janus kehrt Borel heraus, wenn er in seinem, in unserm ersten Artikel bereits erwähnten Programme definirt: „La poésie classique plus ingénieuse, plus extérieure parle surtout aux sens et à l'imagination; la poésie romantique plus réfléchie et plus profonde s'adresse de préférence aux sentiments intimes de l'âme." Beide Definitionen laffen sich insofern leicht vereinen, als Hugo mehr den dramatiz schen Romantismus, der hauptsächlich als novateur und libérateur auftrat, berücksichtigt, Borel mehr die lyrische Mission vor Augen gehabt hat. Freilich bedurfte es auch auf diesem nur relativ fried 1) Findet doch Chateaubriand fogar einen accord mystérieux der Vogelstimmen mit den Naturscenen: Les arbres qui balancent tristement leurs cimes dépouillées ne portent que de noires légions qui se sont associées pour passer l'hiver; elles ont leurs sentinelles et leurs gardes avancées souvent une corneille centenaire antique sibylle du désert, se tient seule penchée sur un chêne avec lequelle elle a vieilli. Là tandis que ses soeurs font silence, immobile et comme pleine de pensées elle abandonne aux vents des monosyllabes prophétiques (Genie du Christian. Originals ausg. I, 214). lichen Gebiete einer reformatorischen Thätigkeit, einer Emancipation. von so manchem hinsichtlich der Diktion und des Metrums dort noch geltendem Zopfe. Ueberhaupt und für alle Gebiete scheint mir die Reaktion der freien, dichterischen Individualität gegen die sklavischen. Fesseln eines konventionellen Styls das einzige Band, welches die sonst so heterogenen franz. Romantiker verbindet. Wie schwer gerade auf der franz. Literatur von jeher dieses Joch des Styles lastete, ist in der trefflichen Abhandlung von Ph. Chasles „le renouvellement du siècle" (cf. eines der lezten Monatshefte der Revue de Paris) sehr beredt geschildert worden 1). „Le style pedantesque, gourmé et strapassé du XVI siècle", (wozu man noch den style roide et compassé de l'époque classique fügen möchte), „les Crébillonnades et les Doratismes du XVIII siècle," ,,le style ultramontain et ultra-grec de la révolution française“, „le style rectiligne et d'une sobre affectation qui a dominé sous l'empire“ etc. bezeichnen ebensoviele Gözen, von denen einer den andern stürzte, bis die romantische Schule die Protestation gegen den Gößendienst des Styls überhaupt auf ihr Panier schrieb, um freilich selbst wieder den,,style gothique hérissé de pointes et d'ogives, d'ornements imaginaires et de volutes exorbitantes" wenigstens für ihre blinden Anhänger zu schaffen. Doch leßteres, wie eine gewisse Effekthascherei überhaupt, kann uns nur als äußeres Beiwerk gelten, das ebensowenig wie die mystisch-nebulöse Schwärmerei einiger Romantiker einerseits und eine verwegene Himmelsstürmerei andererseits uns an der wahren Mission des Romantismus irre werden lassen. darf. Daß aber eine solche literärische Richtung in der Diktion an die Stelle der hergebrachten Monotonie eine bunte, malerische (pittoreske) Mannichfaltigkeit nach dem Vorbilde der Natur treten lassen würde, läßt sich schon a priori annehmen, wenn es auch die Erfahrung nicht ausdrücklich bestätigte. Der Styl der Romantiker mußte schon aus Opposition pittoresk werden, und darin liegt für uns hier seine Bedeutung 2). 1),,A dater du XV siècle chacun écrit selon sa formule comme une nation ,,de pharmaciens travaillerait d'après le codex... Nous avons un engouement pour ,,les recettes et les mots d'ordre successifs... Dès qu'une formule se présente elle ,,nous satisfait pourvu qu'elle nous prive de liberté, nous retrouvons nos lisières et ,,nos bequilles adorées... On met le talent en coupe-réglée“ etc. 2),,Le style de l'école classique consiste à revêtir sa pensée d'harmonie |