Hommes, à les comprendre tous, Tant que pourrez, or et argent, Quant tu auras d'argent grant somme, Servit aut imperat pecunia collecta unicuique. Or ça, seigneurs, grans et petis, Pourtant vueillez-moy pardonner. Que ung Luy plaise de prier pour moy; Fin du Sermon des Foulx. Imprimé nouvel- LE ROY DES SOTZ commence. e suis des sotz seigneur et roy. Pourtant je vueil par bon arroy Maintenant (i)cy ma court tenir Et tous mes sotz faire venir Pour me faire la reverence, Et aussi que c'est grand plaisance Quant frères habitent ensemble, Comme on chante, se me semble. En chantant, Ecce quam bonum et quam jucundum Pourquoy, sus peine de l'amende, procureur pour eulx mander, Pensez doncques tous de venir Sottinet! SOTTINET. Hau! LE ROY. Quel hau? mais sire! Vien ça, que Dieu te mauldie, Que fais-tu? Avancez-vous donc qu'on le dye. LE ROY DES SOTZ. Sottinet! Hau! SOTTINET. LE ROY DES SOTZ. Quel hau? Mais sire, Vien ça, que Dieu te mauldie. SOTTINET. C'est une droicte melodie. LE ROY DES SOTZ. Je te vouldroye ainsi prier Cercher nos sotz de hout en bout Et les faire venir icy A moy; car il me plaist ainsi, Pour veoir lesquelz mon honneur gardent. Veez en cy qui nous regardent. LE ROY DES SOTZ. SOTTINET. Ils sont saiges. Non sont vrayement Pas tous. LE ROY DES SOTZ. Si le cuydent-ilz estre. SOTTINET. Par cela les peult-on congnoistre, T. II. 15 |