Cours complet de philosophie: Psychologie

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Gaume Frères, 1843
 

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422. oldal - Je ne dois pas m'en étonner, car j'ai déjà reconnu que mon intelligence est finie : par conséquent , elle ne saurait égaler ce qui est infiniment intelligible. Il est néanmoins constant que j'ai une idée précise de l'infini ; je discerne très-nettement ce qui lui convient et ce qui ne lui convient pas ; je n'hésite jamais à en exclure toutes les propriétés des nombres et des quantités finies. L'idée...
422. oldal - L'idée même que j'ai de l'infini n'est ni confuse, ni négative; car ce n'est point en excluant indéfiniment toutes bornes que je me représente l'infini. Qui dit borne dit une négation toute simple; au contraire, qui nie cette négation affirme quelque chose de très-positif. Donc le terme d'infini, quoiqu'il paraisse dans ma langue un terme négatif, et qu'il veuille dire non fini, est néanmoins très-positif.
422. oldal - Rien n'est si négatif qu'une borne; car qui dit borne dit négation de toute étendue ultérieure. Il faut donc que je m'accoutume à regarder toujours le terme fini comme étant négatif; par conséquent, celui d'infini est très-positif.
227. oldal - La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d'autrui ; c'est une habile prévoyance des malheurs où nous pouvons tomber : nous donnons du secours aux autres pour les engager à nous en donner en de semblables occasions ; et ces services que nous leur rendons sont, à proprement parler, des biens que nous nous faisons à nous-mêmes par avance.
577. oldal - ... de ses sarcasmes? On n'a pas manqué d'observer que cette réserve nuit à l'art ; mais c'est une erreur qui repose sur une fausse idée du beau que le vice définit à sa manière.
429. oldal - ... savoir la pensée et le mouvement, voyons d'où nous avons l'idée la plus distincte des puissances qui produisent ces actions : 1° pour ce qui est de la pensée, le corps ne nous en donne aucune idée, et ce n'est que par le moyen de la réflexion que nous l'avons; 2° nous n'avons pas non plus, par le moyen du corps, aucune idée du commencement du mouvement.
392. oldal - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit. C'est là le comble de ses difficultés, et cependant c'est son propre être : Modus quo corporibus adh&ret spiritus comprehendi ab hominibus non potest; et hoc tamen homo est1.
302. oldal - ... réflexion. Nous savons aussi que le sentiment du moi s'obscurcit ou disparaît avec l'activité volontaire dans les aberrations de sensibilité ou d'imagination connues sous le nom de délire, de manie ou de. passions poussées à l'extrême. Enfin, toutes les observations dirigées vers ce côté par lequel la psychologie touche à la physiologie, concourent à nous démontrer une identité parfaite de nature, de caractère et d'origine, entre le sentiment du moi et celui de l'activité ou...
423. oldal - La négation redoublée vaut une affirmation; d'où il s'ensuit que la négation absolue de toute négation est l'expression la plus positive qu'on puisse concevoir , et la suprême affirmation: donc le terme d'infini est infiniment affirmatif par sa signification, quoiqu'il paraisse négatif dans le tour grammatical. En niant toutes bornes, ce que je conçois est si précis et si positif qu'il est impossible de me faire jamais prendre aucune autre chose pour celle-là.
300. oldal - L'origine de cette idée est plus près de nous, nous l'obtenons par une opération plus simple, plus immédiate, savoir : par l'aperception interne de notre existence individuelle. Le même acte réflexif par lequel le sujet se connaît et se dit MOI, le manifeste à lui-même comme force agissante , ou cause qui commence l'action ou le mouvement sans y être déterminé ni contraint par aucune cause autre que le MOI lui-même , qui s'identifie de la manière la plus complète et la plus intime...

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