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quer pour appuyer l'autorité des préceptes de morale donnés à ses filles. En somme ce petit volume, dont l'exécution typographique et littéraire est fort soignée, tiendra une place honorable dans la bibliothèque de tout amateur jaloux de connaître une des productions les plus curieuses du quatorzième siècle.

ORGANISATION HYDROLOGIQUE et législative des cours d'eau, par Joseph Moreau. Bruxelles, 1854; 1 vol. in-8° : 4 fr.

L'état de la législation, en ce qui concerne les cours d'eau, est encore très-imparfait. Il se rencontre une foule de cas qui n'ont point été prévus, et dans lesquels la loi ne fournit aucun moyen soit de protéger la propriété, soit de prévenir des dommages dont l'agriculture, l'industrie ou la salubrité publique peuvent également souffrir. Les inondations, l'écoulement, la distribution et l'emploi des eaux soulèvent des questions difficiles qui ne peuvent être résolues que par une étude approfondie des phénomènes hydrologiques. En Belgique, la Société centrale d'agriculture et le Conseil supérieur d'hygiène ont publié des programmes pour provoquer la composition de mémoires sur ce sujet important. Mais jusqu'ici leurs efforts n'ont pas atteint le but, et c'est là ce qui a engagé M. J. Moreau à traiter quelques points préliminaires dont la connaissance lui paraît indispensable au législateur qui aspire à réformer ce chapitre du code. Sous le titre d'Organisation des cours d'eau, il examine les divers procédés par lesquels on crée des irrigations, on facilite les desséchements, on améliore le sol; il signale leurs effets sur l'économie générale du pays, et marque les lacunes qui existent à cet égard dans la législation actuelle trop souvent impuissante pour combattre des conséquences désastreuses, telles, par exemple, que celles qui résultent du déboisement des montagnes. Il envisage de même les cours d'eau dans leurs rapports avec l'industrie et avec la salubrité publique. Après avoir ainsi présenté les faits qu'il s'agit de coordonner et de mettre en harmonie avec les exigences de l'intérêt général, il passe en revue les dispositions législatives existantes en faisant ressortir leur insuffisance, et termine par l'exposé des

principes qui doivent servir de base au nouveau code organique des cours d'eau. Ce travail renferme des vues très-ingénieuses. S'il ne résout pas complétement le problème, du moins il en éclaircit les données, jusqu'à présent si confuses et si obscures. Nous croyons qu'il indique au législateur la véritable voie qui doit le conduire au but. M. Moreau est un homme pratique, dans les observations duquel la théorie pourra puiser de précieux renseignements.

SCIENCES ET ARTS.

DE LA LONGÉVITÉ HUMAINE, et de la quantité de vie sur le globe, par P. Flourens, de l'Institut. Paris, 1855; 1 vol. in-12: 3 fr. 50.

Ce qui touche à la question de la vie éveille au plus haut degré l'intérêt. C'est le problème dont l'homme poursuit sans cesse la solution, auquel il rattache volontiers toutes les données nouvelles que lui fournit la science, et qui, malgré cela, demeure toujours un mystère impénétrable. Quand la vie a-t-elle commencé, comment se perpétue-t-elle, quel est son mode de transmission? Voilà des demandes auxquelles les savants de toutes les époques ont cherché vainement une réponse satisfaisante. A peine sont-ils parvenus à définir d'une manière un peu précise ce phénomène, objet de leurs constantes études. « La vie est l'opposé de la mort,» a dit naïvement un ancien physiologiste : « la vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort », a redit plusieurs siècles après l'illustre Bichat, et l'on n'a rien trouvé de mieux. L'observation a fait de continuels progrès qui n'ont produit que des théories plus ou moins ingénieuses, mais toutes impuissantes à résoudre le problème. Les générations spontanées, la préexistence des germes, et la modification successive des espèces ont été en quelque sorte le dernier mot de ces efforts pour pénétrer le secret de la nature. Mais, à mesure que les découvertes scientifiques se sont multipliées, on a reconnu qu'aucun fait ne venait appuyer de semblables théories. Le mode de reproduction des animaux inférieurs, dévoilé par de patientes recherches, ne permet plus aux partisans des générations spontanées

de soutenir leur doctrine. Vainement ils se réfugient aux plus bas degrés de l'échelle des êtres, chaque pas de la science les force à descendre encore, et l'on peut déjà prédire que les infusoires même leur échapperont bientôt. Quant à la préexistence des germes, outre qu'elle est incompréhensible en elle-même, on ne saurait l'admettre en présence de ces croisements d'espèces voisines qui donnent des métis tout à fait exceptionnels et en dehors du cours ordinaire de la nature. Enfin, depuis des siècles l'observation prouve que les espèces n'ont point changé: elles peuvent disparaître et non se modifier; un grand nombre d'entre elles ont péri, mais la plus grande multiplication de celles qui restent a comblé les vides, sans qu'aucune espèce nouvelle soit jamais venue justifier les vues systématiques de certains naturalistes à cet égard.

Après avoir victorieusement combattu ces hypothèses, aussi pen satisfaisantes les unes que les autres, M. Flourens présente quelques vues ingénieuses sur la force de continuité de la vie, et sur la force reproductrice. Mais il n'expose pas de théorie nouvelle, car il estime que, comme le dit Mallebranche: • Il est bon de comprendre clairement qu'il est des choses qui sont absolument incompréhensibles. »

Cette sage conclusion n'entrave cependant point les recherches de son esprit investigateur. S'il ne prétend pas percer le mystère de la création, il en étudie les phénomènes avec une rare sagacité. On trouvera dans son livre des données du plus haut intérêt sur la longévité humaine, sur la quantité de vie répandue sur le globe et sur l'époque de son apparition. Cette dernière partie renferme des considérations géologiques empreintes d'une philosophie religieuse très-remarquable. M. Flourens possède l'art de se mettre. à la portée de tous les lecteurs. Il entremêle volontiers ses leçons d'anecdotes sur les auteurs des découvertes dont il parle, et se plaît toujours à rendre hommage au mérite des écrivains qui ont contribué par leurs travaux à l'avancement de la science.

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Les livres populaires ou littérature du colportage. L'Inde moderne, esquisse du système de gouvernement civil. - L'Inde comme elle pourrait être, aperçu d'un projet de gouvernement.

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Histoire du canton de Vaud, par M. le Dr Verdeil.. 265 Hélène.

350

Un ambassadeur français en Suisse (1562-1564). 393 Trois époques de la vie de Libbie Marsh, par l'au

teur de Mary Barton, Ruth.

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Litt. T. XXVII.

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H. de Schubert. Philippe Ashton ou le nouveau Robinson. . 108
V. de Breau. Poésies diverses, augmentées de deux satires.
Eugénie et Laure Fiot. Fables nouvelles.

109

109

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Ch. Benoît. Essai historique et littéraire sur la comédie de
Ménandre.

234

A. Lothrop. La famille de Glen-Luna o es Essais de M. Ho-
ward, traduit de l'anglais par Mile hilliet-de Constant.
Otto Müller. Charlotte Ackermann, souvenir du théâtre de
Hambourg au dix-huitième siècle, trad. de J.-J. Porchat. 237
Ami Comte. Rimes d'un voyageur.

Edélestund du Méril. Poésies inédites du moyen âge.

236

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361

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Gabriel Ferry (Louis de Bellemare). Scène de la vie mexi-

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M. Fauriel. Dante et les origines de la langue et de la lit-
térature italienne.

365

Edmond About. La Grèce contemporaine

366

Edgar Quinet. Marnix de Sainte-Aldegonde, fondation de la

république des Provinces-Unies.

368

A. de Lamartine. Histoire de la Turquie,

370

Charles Monselét. Les vignes du Seigneur

G. Sand. Flaminio, comédie en trois actes et un prologue.
Le comte de Raousset-Boulbon. Une conversion
Mme Molinos-Lafite. L'éducation du foyer

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Mme Roger de Beauvoir. Confidences de Mlle Mars
A. Dumas. La Conscience, drame en cinq actes

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North Peat. L'amie du vieillard.

Ch. Newill. Contes excentriques

Marc Monnier. La ligne droite, comédie en un acte

Ernest Legouvé. Médée, tragédie en trois actes et en vers. 505

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