Nouvelles études morales sur le temps présentHachette, 1869 - 373 oldal |
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... sais trop bien dans quelle étroite amitié l'homme vit avec le sol , le ciel et la mer de son pays , pour ne pas reconnaître et marquer la part de ces affinités mys- térieuses de l'homme avec le climat qu'il habite . Mais il y a une ...
... sais trop bien dans quelle étroite amitié l'homme vit avec le sol , le ciel et la mer de son pays , pour ne pas reconnaître et marquer la part de ces affinités mys- térieuses de l'homme avec le climat qu'il habite . Mais il y a une ...
23. oldal
... sais quelle jouissance malsaine à voir souffrir ou même à souffrir , et que le suicide a été souvent le dernier rêve de la dé- bauche . Les Romains de la décadence , épuisés de volupté , fatigués de ne rencontrer jamais au bout de leurs ...
... sais quelle jouissance malsaine à voir souffrir ou même à souffrir , et que le suicide a été souvent le dernier rêve de la dé- bauche . Les Romains de la décadence , épuisés de volupté , fatigués de ne rencontrer jamais au bout de leurs ...
41. oldal
... vœux de l'homme et la réalité , entre ses désirs immen- ses et sa destinée si étroitement mesurée par l'imperfection de ses facultés . Il y a là un vague terrible , un je ne sais quoi d'indécis et d'indéter- DU SUICIDE . 41.
... vœux de l'homme et la réalité , entre ses désirs immen- ses et sa destinée si étroitement mesurée par l'imperfection de ses facultés . Il y a là un vague terrible , un je ne sais quoi d'indécis et d'indéter- DU SUICIDE . 41.
42. oldal
Elme-Marie Caro. terrible , un je ne sais quoi d'indécis et d'indéter- miné qui offre un singulier et périlleux attrait . L'imagination s'y perd avec délices ; la volonté s'y anéantit . L'existence n'est plus qu'un songe agité . Sous l ...
Elme-Marie Caro. terrible , un je ne sais quoi d'indécis et d'indéter- miné qui offre un singulier et périlleux attrait . L'imagination s'y perd avec délices ; la volonté s'y anéantit . L'existence n'est plus qu'un songe agité . Sous l ...
46. oldal
... sais ce que m'ont coûté de souffrances toutes ces spéculations , je sais aussi quels efforts j'ai dû faire pour me déli- vrer de leur obsession constante ; la vogue qu'a obtenue Werther m'a prouvé que ces mêmes idées , si maladives qu ...
... sais ce que m'ont coûté de souffrances toutes ces spéculations , je sais aussi quels efforts j'ai dû faire pour me déli- vrer de leur obsession constante ; la vogue qu'a obtenue Werther m'a prouvé que ces mêmes idées , si maladives qu ...
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50. oldal - L'homme qui attente à ses jours montre moins la vigueur de son âme que la défaillance de sa nature. Je possédais un fusil de chasse dont la détente usée partait souvent au repos. Je chargeai ce fusil de trois balles, et je me rendis dans un endroit écarté du grand Mail. J'armai le fusil, j'introduisis le bout du canon dans ma bouche, je frappai la crosse contre terre; je réitérai plusieurs fois l'épreuve : le coup ne partit pas; l'apparition d'un garde suspendit ma résolution.
163. oldal - Le monde la regarde comme un art de mener les esprits foibles et d'en tirer parti. Le directeur passe pour un homme qui se sert de la religion pour s'insinuer, pour gouverner, pour contenter son ambition ; et souvent on soupçonne dans la direction, si elle regarde le sexe, beaucoup d'amusement et de misère. Tant de gens, sans être ni choisis ni éprouvés, se mêlent de conduire les âmes, qu'il ne faut pas s'étonner qu'il en arrive assez souvent des choses irrégulières et peu édifiantes.
229. oldal - Impossible d'imaginer, à moins de l'avoir entendu, le charme de ces causeries où il se laisse aller à tout l'entraînement de son imagination : philosophie, politique, voyages, anecdotes, historiettes, plaisanteries, malices, tout cela sort de sa bouche sous les formes les plus originales, les plus vives, les plus saillantes, les plus incisives, avec les rapprochements les plus neufs, les plus profonds ; quelquefois .avec des paraboles admirables de sens et de poésie, car il est grandement poète.
168. oldal - ... dures contradictions. Son style naïf montre une simplicité aimable, qui est audessus de toutes les grâces de l'esprit profane. Vous voyez un homme qui, avec une grande pénétration, et une parfaite délicatesse pour juger du fond des choses, et pour connaître le cœur humain, ne songeait qu'à parler en bon homme, pour consoler, pour soulager, pour éclairer, pour perfectionner son prochain. Personne ne connaissait mieux que lui la plus haute perfection.
312. oldal - ... qu'on outrageait alors, et qu'on bafouait sans merci dans les journaux et dans le monde. Je ne craignais pas de m'exposer au ridicule , dont leur bonne cause était, il faut l'avouer, un peu entachée.
218. oldal - Je n'aspire qu'à l'oubli, dans tous les sens, et plût à Dieu que je pusse m'oublier moimême ! La seule manière de me servir véritablement est de ne s'occuper de moi en aucune façon. Je ne tracasse personne; qu'on me laisse en repos de mon côté; ce n'est pas trop exiger, je pense. Il suit de tout cela, qu'il n'ya point de correspondance qui ne me soit à charge.
218. oldal - ... qu'on voudra, qu'on s'alambique l'esprit pour me prouver qu'il n'en est rien ou qu'il ne tient qu'à moi qu'il en soit autrement, il n'est pas fort difficile de croire qu'on ne réussira pas sans peine à me persuader un fait personnel contre l'évidence de ce que je sens. Toutes les consolations que je puis recevoir se bornent donc au conseil banal de faire de nécessité vertu. Or, sans fatiguer inutilement l'esprit d'autrui, il me semble que chacun peut aisément trouver dans le sien des choses...
171. oldal - La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée : et nonseulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier.
229. oldal - C'est l'heure de la causerie. Alors, si vous entriez dans le salon, vous verriez là-bas, dans un coin, une...
211. oldal - Tout m'est bon, parce que tout m'est, ce me semble, également indifférent. La vue de ces champs qui se flétrissent, ces feuilles qui tombent, ce vent qui siffle ou qui murmure, n'apportent à mon esprit aucune pensée, à mon cœur aucun sentiment. Tout glisse sur un fond d'apathie stupide et amère. Cependant les jours passent, et les mois, et les années emportent la vie dans leur fuite rapide. Au milieu de ce vaste océan des âges, quoi de mieux à faire...