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La parabole signifie aussi apologue ou allégorie; ce mot ne s'emploie guères qu'en parlant des similitudes qu'offrent les livres saints : la parabole de l'enfant pro→→ digue, du mauvais riche, etc.

On dit aussi les paraboles de Salomon.

PARANTE, adj. f. PARENTE, s. f.

Parante vient de parer, embellir; cette étoffe est extrêmement parante.

par

le

sang

ou par

des

Les femmes à qui l'on est uni alliances sout nos parentes. Vous avez là une bonne parente.

PARC, s. m. PARQUE, v. PARQUES, myth.

L'enceinte plus ou moins considérable qui renferme, auprès d'un château, des bois, des gazons, des eaux, des promenades, en est appelée le parc : le parc de Versailles; le parc de Saint-Cloud; allons faire un tour dans le parc.

Ce mot s'étend à d'autres enceintes. Il y d'artillerie, des d'huîtres, des parcs de bœufs, etc.

parcs

a des

parcs

de moutons

parquer,

relatif aux bestiaux l'on que

De-là le verbe enferme dans une enceinte, dans un parc. Les moutons, en Espagne, parquent au milieu des champs, l'hiver comme l'été.

Les Parques, filles de l'Enfer et de la Nuit, sont au nombre de trois. Le Destin les a chargées de filer la trame de nos jours. Clotho tient la quenouille; Lachesis tourne le fuseau; Atropos est armée des ciseaux, et coupe, à son gré, le fil de notre vie.

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PARI, s. m. PARIS, géo. PARIS, myth.

Dans Pari, gageure, l'a est bref : ce mot ne prend le s qu'au pluriel. Il a gagné son pari, les paris sont

ouverts.

L'a de même est bref dans le mot Paris, capitale de la France. Heureux, dit Ségrais, l'homme qui ne l'a jamais habitė!

Qui demeure chez lui, comme en son élément,
Sans connaître Paris que de nom seulement;

Et qui bornant le monde aux bords de son domaine,

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Ne croit pas d'autres mers que la Marne et la Seine.

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Chacun sait que Pâris était fils de Priam; que Paris gardait, sur le mont Ida, les troupeaux de son père, lorsqu'il fut choisi par trois déesses pour adjuger à l'uné d'elles le prix de la beauté; que Vénus reçut la pomme des mains de Pâris; qu'enfin Páris fut le ravisseur d'Hélène, et que cet enlèvement fut la cause du siège de Troie, si fameux dans l'antiquité.

L'a est long dans ce nom propre, par conséquent l'homonymie entre ce mot et les deux autres n'est que pour les yeux.

PARTI, s. m. PARTI, p. du v.

Il est inutile de perdre ici du temps à détailler toutes les acceptions du mot parti; elles sont connues: prendre son parti; un parti de soldats; cette demoiselle est un riche parti; on lui fera un mauvais parti, etc.

Le verbe partir fait au prétérit : je partis, tu partis, il ou elle partit; participe, parti.

PARTIE, s. f. PARTIE, p. du v.

Ces deux homonymes sont de la classe des précédens : une partie de chasse ou de reversis; la première partie d'un discours; il est partie au procès; vous êtes cause en partie qu'il s'en est allé.

Le féminin du participe parti est partie. Aminte est partie pour la campagne. Il y a huit jours qu'elle est partie.

PAS, s. m. PAS, part.

"

Pas est proprement l'espace qui se trouve compris entre les deux pieds d'un homme qui marche. Le pas commun est évalué deux pieds et demi; le pas géométrique, cinq pieds.

en chorégra

Ce mot reçoit beaucoup d'acceptions phie, pas de menuet, pas de deux; en géographie, Pas-de-Calais; en botanique, pas-d'âne; en architecture, le pas ou le seuil de la porte. Il faut, en Perse et en Tartarie, le franchir d'une emjambée; ce serait un crime que d'y poser le pied.

Sauter le pas; il n'est que le premier pas qui coûte ; donner le pas, disputer le pas; loc. prov.

Cette expression s'applique également aux traces que

laissent les pieds en pressant le sol. Où portez-vous

vos pas?

Quel heureux vallon, ma bergère,

Orne-t-elle de ses appas?

Foulé par sa danse légère,

Quel gazon fleurit sous ses pas?

MARMONTEL.

La particule négative pas se place également bien, seule ou avec ne, dont elle paraît être le complément : ne dites pas, ne croyez pas; pourquoi pas? Pas une fleur dans ce jardin, pas un fruit sur cet arbre! Racine s'exprime ainsi dans les Plaideurs:

On ne veut pas rien faire ici qui vous déplaise.

C'est une faute. La négation pas ne peut se joindre avec cette autre négation rien. Les Femmes savantes de Molière auraient dit à Racine, comme à leur servante :

De pas mis avec rien, tu fais la récidive,

Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative.

PAT, ter. de jeu. PATE, s. f. PATTE, zool..

Pat, en appuyant sur le t, est un terme du jeu d'échecs. Lorsque l'adversaire n'a plus de pièces à jouer, et que son roi, sans être échec, ne peut cependant pas changer de place, à moins d'être pris, alors cet adversaire est pat: je suis pat; vous m'avez fait pat. La partie, en ce cas, est remise.

Ce substantif est indéclinable.

Les deux autres mots n'ont une sorte de ressemblance qu'à l'oeil; car, à la prononciation, le premier est trèslong, et le second très-bref.

On sait que la pâte est une farine quelconque, broyés et démêlée avec quelque liqueur. Páte d'orge, pâte d'amande.

Le langage figuré s'est emparé de ce mot, comme de tant d'autres c'est une bonne pâte de femme; c'est un homme qui veut toujours mettre la main à la pâte.

L'homme est fait, je le sais, d'une pâte divine.
VOLTAIRE.

Patte convient proprement aux pieds des animaux qui ont des espèces de doigts. La patte du chat, la patte du chien donnez-moi la patte.

:

L'oignon de la renoncule se nomme patte; un carrefour auquel aboutissent trois où cinq routes, alignées sur ce point, s'appelle une patte-d'oie. Un morceau de fer, pointu par un bout et plat par l'autre, porte aussi le nom de patte.

Proverbialement on dit : faire patte de velours; donner un coup de patte; graisser la patte. On dit sur-tout d'un homme adroit qui recueille le profit des démarches difficiles dans lesquelles il a engagé les autres, qu'il se sert de la patte du chat pour tirer les marrons du feu.

Raton, avec sa patte,

D'une manière délicate,

Ecarte un peu la cendre et retire les doigts,

Puis les reporte à plusieurs fois.

LA FONTAINE,

PAULE, géo. PAULE, mon. POLE, sphère.

Au royaume de Naples dans la Calabre, est une jolie petite ville située près de la mer. On la nomme Paule. Elle est célèbre par la naissance de François de Paule,

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