Principes d'éloquence de Marmontel, extraits de ses Ėlements de littérature: mis en ordre et augmentés de plusieurs articlesH. Nicolle, 1809 - 569 oldal |
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... 'ouvrage le plus digne d'occuper le premier rang , c'est le Discours de M. le cardinal Maury . Cet ou- vrage , dans lequel est analysé tout ce qui a rapport à l'éloquence de la chaire et du barreau DISCOURS PRÉLIMINAIRE . xiij.
... 'ouvrage le plus digne d'occuper le premier rang , c'est le Discours de M. le cardinal Maury . Cet ou- vrage , dans lequel est analysé tout ce qui a rapport à l'éloquence de la chaire et du barreau DISCOURS PRÉLIMINAIRE . xiij.
xiv. oldal
... chaire et du barreau , est le travail d'un homme éloquent qui parle avec affection d'un art dont il connaît à fond les principes , et qu'il a cultivé avec succès . སྙ Nous devons aussi à M. Domergue , de l'institut , un traité complet ...
... chaire et du barreau , est le travail d'un homme éloquent qui parle avec affection d'un art dont il connaît à fond les principes , et qu'il a cultivé avec succès . སྙ Nous devons aussi à M. Domergue , de l'institut , un traité complet ...
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... chaire n'a essentiellement ni ha- bituellement la persuasion pour objet ; très- souvent elle la suppose , et ne fait que s'en prévaloir . Pour donner une idée plus étendue et plus complète de l'éloquence , je croirais donc pou- voir la ...
... chaire n'a essentiellement ni ha- bituellement la persuasion pour objet ; très- souvent elle la suppose , et ne fait que s'en prévaloir . Pour donner une idée plus étendue et plus complète de l'éloquence , je croirais donc pou- voir la ...
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... chaire , au théâtre , dans les écrits qui émeuvent l'ame , ne voit - on pas éclater l'éloquence , sans qu'elle ait cependant rien à persuader ? Qu'auraient à nous persuader Andromaque , Mérope , Hécube ? qu'elles sont malheureuses ...
... chaire , au théâtre , dans les écrits qui émeuvent l'ame , ne voit - on pas éclater l'éloquence , sans qu'elle ait cependant rien à persuader ? Qu'auraient à nous persuader Andromaque , Mérope , Hécube ? qu'elles sont malheureuses ...
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... chaire est une lice comme le barreau ; mais que , dans ce combat de l'éloquence contre les passions humaines , la preuve est bien souvent le plus faible de ses moyens . Il est presque nul dans les harangues ; et si dans l'accusation et ...
... chaire est une lice comme le barreau ; mais que , dans ce combat de l'éloquence contre les passions humaines , la preuve est bien souvent le plus faible de ses moyens . Il est presque nul dans les harangues ; et si dans l'accusation et ...
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Gyakori szavak és kifejezések
Aristote assez Athènes Athéniens atque auditoire aurait besoin Bossuet caractère Catilina cause César chaire chaleur choses Cicéron citoyens Crassus d'Athènes délicatesse Démosthènes Dieu digne dignité dire discours dit-il doit donner éloquence émouvoir enim Eschine esprits eût exemple fesait figure force génie genre d'éloquence gloire goût grace Grecs harangue hommes idées jamais juges juste l'ame l'art l'auditoire l'autre l'élo l'éloquence du barreau l'esprit l'exorde l'expression l'homme l'in l'oraison l'orateur l'oreille l'un l'usage laisse langage langue Longin louange lui-même Malè Massillon ment mœurs mots mouvements moyens nature naturel noble objet Orat orateurs oratione oratoire parler parole passions pathétique pensée Périnthe persuader peuple Phèdre philosophie plaire Plutarque prolepse qu'un quæ quelquefois quence quid Quintilien quod raison rendre rhéteurs rhétorique rien Romains Rome s'agit s'il sénat sentiment serait seul simple sion Socrate sophisme souvent style sublime sujet sur-tout syllogisme talent teur tion tribune Vaugelas véhémence vérité Verrès vertu veut vices voix
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451. oldal - J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie, Ni qu'en me l'arrachant, un sévère destin, Si près de ma naissance, en eût marqué la fin.
367. oldal - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
337. oldal - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
475. oldal - Ce sang qui t'avait fait du contraire parti : Autant que tu l'as pu, les effets l'ont suivie. Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie : Je te fis prisonnier pour te combler de biens ; Ma cour fut ta prison, mes faveurs tes liens.
367. oldal - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux: Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux.
304. oldal - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
426. oldal - Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée : Quatre rideaux pompeux , par un double contour^ En défendent l'entrée à la clarté du jour. Là , parmi les douceurs d'un tranquille silence , Règne sur le duvet une heureuse indolence : C'est là que le prélat , muni d'un déjeuner, Dormant d'un léger somme , attendait le dîner.
460. oldal - Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères , Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent ! Rénel et Pardaillan chez les morts descendirent ; Et vous, brave Guerchy ; vous, sage Lavardin, Digne de plus de vie et d'un...
469. oldal - Non, après ce que nous venons de voir, la santé n'est qu'un nom, la vie n'est qu'un songe, la gloire n'est qu'une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu'un dangereux amusement : tout est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités , et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes.
416. oldal - Qu'on parle mal ou bien du fameux cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal; II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.