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parce qu'il vous a glorifié (513). Ils révèreront le nom du Seigneur, ceux qui sont au couchant: et ils adoreront sa gloire, ceux qui sont au levant (514). Ils m'ont recherché; ceux qui auparavant ne me demandoient pas : il m'ont trouvé, ceux qui ne me cherchoient pas. Me voilà, me voilà parmi la nation qui n'invoquoit pas mon nom (515). Je viens pour rassembler toutes les nations, toutes les langues. Elles viendront, et verront ma gloire. Et je placerai parmi elles monétendard. Et j'enverrai quelques uns de ceux qui auront été sauvés vers les nations; dans les mers, en Afrique, en Lydie, dans l'Italie, dans la Grèce, dans les isles éloignées, vers ceux qui n'ont pas entendu parler de moi, et qui n'ont pas vu magloire. Et ils annonceront ma gloire aux nations, et ils ameneront à ma montagne sainte de Jérusalem tous vos frères de toutes les nations en offrande au Seigneur, sur des chevaux, sur des mules, dans des chars, dans des litières, dans des charriots: de méme que les enfans d'Israel portent leurs présents dans des vases purs à la mai

son du Seigneur: et je prendrai parmi eux des prétres et des lévites, dit le Seigneur (516).

Jérémie a aussi sur la conversion de toutes les nations, plusieurs prophéties positives. En ce temps là Jérusalem sera appelée le trône du Seigneur: et toutes les nations se réuniront à elle au nom

du Seigneur (517). Les nations viendront vers vous des extrémités de la terre, et diront: véritablement nos pères ont été livré au mensonge et à la vanité qui ne leur a pas profité. L'homme se fera-t-il des dieux ? mais ce ne seront pas des dieux. Pour cela, voilà que je leur montrerai cette fois, que je leur montrerai ma puissance et ma force: et -elles sauront que mon nom est le Seigneur (518).

Entre les prophéties, de Joel, nous lisons celle-ci. Je répandrai mon esprit sur toute chair (519).

Sophonie annonce en plusieurs endroits le même événement. Dieu brisera tous les dieux de la terre. Tous les hommes, toutes les isles des nations l'adoreront de leur pays. (520). Alors je rendrai

pures toutes les langues des peuples, afin qu'ils invoquent tous le nom du Seigneur; et qu'ils le servent unanimement. Au de-là des fleuves de l'Ethiopie, mes adorateurs, les fils de ceux que j'ai dispersés me présenteront de-là leurs offrandes (521).

Nous avons rapporté le célèbre oracle de Malachie. Je ne mets point en vous ma volonté, dit le Seigneur des armées : et je ne recevrai plus de présens de votre main. Car du levant au couchant, mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu on sacrifie et on immole à mon nom une oblation pure: parce que mon nom est grand parmi les nations: dit le Seigneur des armées (522).

A ces oracles si nombreux il ne seroit pas difficile d'ajouter d'autres aussi formels. Je ne me suis pas arrêté à prouver qu'ils étoient, au moins pour la plus grande partie, regardés par les anciens rabbins comme relatifs au Messie. Ce seroit une discussion superflue. Elle ne pourroit avoir d'utilité que vis-à-vis des juifs actuels. Mais ils croyent comme nous que le Messie doit réunir toutes

les nations sous la loi de Dieu. Ils le croyent d'après les mêmes prophéties que nous. Qu'importe qu'il y ait quelquesuns de ces textes sur lesquels ils élèvent des difficultés, s'ils sont d'accord avec nous sur le plus grand nombre? Ils ne different de nous que sur la manière dont il veulent que le Messie fasse reconnoître le vrai Dieu. Ils prétendent, ainsi que nous l'avons vu, que ce sera par des victoires qu'il remportera à la tête de ses armées; et comme Mahomet a établi sat religion.

II. Mais nous leur disons, nous disons aussi aux incrédules, et c'est notre seconde proposition: sans cet appareil militaire, mais d'une manière bien plus admirable et absolument miraculeuse, toutes ces prophéties de la conversion des nations se sont accomplies par JésusChrist. J'ai employé une dissertation toute entière à prouver cette vérité. Il est inutile d'y revenir.

III. La troisième proposition, savoir que ces prédictions si pleinement accomplies n'ont pu être, ni faites par une prévoyance naturelle, ni lâchées au ha

sard, est aussi évidente que les deux au tres. D'abord en reconnoissant, comme nous l'avons prouvé dans la dissertation précédente, que la propagation de la religion s'est faite miraculeusement, il est évident qu'il n'y a que Dieu qui pût l'opérer, la prévoir, l'annoncer. Ensuite il est plus clair que le jour qu'aucune lumière naturelle ne pouvoit faire découvrir un événement aussi opposé à toutes les idées naturelles. Quelle prévoyance humaine pouvoit du temps des prophètes faire deviner qu'un jour viendroit où il se présenteroit un homme à la voix duquel tous les peuples alors idolâtres, et très-attachés à leurs idolâtries quitteroient leurs faux Dieux et se réuniroient pour adorer le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob? Quel étoit le fait, quel étoit le principe connu de l'esprit. humain, qui eût avec cet événement quelque connexion, qui pût en faire naître l'idée ? N'est-il pas a contraire, certain que tout ce qu'il y avoit de faits connus, que tout ce qui existe de principes des actions humaines repoussoit cette pensée, en montroit l'invraisem

blance,

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