Oldalképek
PDF
ePub

la piété et de la confiance chrétienne. C'en est, dis- | faite distinctement pour eux. Mais les saints, qui je, tout le fondement, de croire que l'amour im- sont consommés dans la gloire, n'ont pas moins mense que le Père éternel a pour son Fils en tant été compris dans la vue et dans l'intention de Jéque Dieu, lui fait aimer l'âme sainte qui lui est sus-Christ, encore qu'il ne les ait pas exprimés. si étroitement et si substantiellement unie, aussi | Qui doute qu'il ne vît tous ceux que son Père lui bien que le corps sacré et béni qu'elle anime, c'est- avait donnés dans toute la suite des siècles, et pour à-dire, son humanité tout entière : et l'amour qu'il lesquels il s'allait immoler avec un amour particua pour toute cette personne, qui est Jésus-Christ | lier? Dieu et homme, fait qu'il aime aussi tous les membres qui vivent en lui et de son Esprit vivifiant. Croyons donc que comme Jésus-Christ est aimé par un amour gratuit, par un amour prévenant, l'âme sainte qui est unie au Verbe de Dieu, n'ayant rien fait qui lui attirât cette union admirable, mais cette union l'ayant prévenue; nous sommes aimés de même par un amour prévenant et gratuit. En un mot, comme dit saint Augustin : La même grâce qui a fait Jésus-Christ notre chef, a fait tous ses membres 1.

Nous sommes faits chrétiens par une suite de la même grâce qui a fait le Christ. Toutes les fois donc que nous disons: PER DOMINUM NOSTRUM JESUM CHRISTUM: Par Notre Seigneur Jésus-Christ; et nous le devons dire, toutes les fois que nous prions, ou en effet, ou en intention, n'y ayant point d'autre nom par lequel nous devions être exaucés: toutes les fois donc que nous le disons, nous devons croire et connaître que nous sommes sauvés par grâce, uniquement par Jésus-Christ et par ses mérites non que nous soyons sans mérite, mais à cause que tous nos mérites sont ses dons, et que celui de Jésus-Christ en fait tout le prix, parce que c'est le mérite d'un Dieu, et par conséquent infini. C'est ainsi qu'il faut prier par Jésus-Christ notre Seigneur et l'Église, qui le fait toujours, s'unit par là à tout l'effet de la divine prière que nous venons d'écouter. Si elle célèbre la grâce et la gloire des saints apôtres, qui sont les chefs du troupeau, elle reconnaît l'effet de la prière que Jésus-Christ a

De Prædest. Sanct. n. 31, tom. x, col. 810.- Act. IV, 12.

Entrons donc avec Jésus-Christ, et en JésusChrist, dans la construction de tout le corps de l'Église ; et rendant grâces avec elle par Jésus-Christ pour tous ceux qui sont consommés, demandons l'accomplissement de tout le corps de Jésus-Christ, de toute la société des saints. Demandons en même temps, avec confiance, que nous nous trouvions rangés dans ce nombre bienheureux; ne doutant point que cette grâce ne nous soit donnée, si nous persévérons à la demander par miséricorde et par grâce, c'est-à-dire, par le mérite du sang qui a été versé pour nous, et dont nous avons le sacré gage dans l'eucharistie.

Après cette prière, allons avec Jésus-Christ au sacrifice et avançons-nous avec lui aux deux montagnes, à celle des Oliviers, et à celle du Calvaire. Allons, dis-je, à ces deux montagnes, et passons de l'une à l'autre de celle des Oliviers, qui est celle de l'agonie, à celle du Calvaire, qui est celle de la mort de celle des Oliviers, qui est celle où l'on combat, à celle du Calvaire, où l'on triomphe avec Jésus-Christ en expirant de celle des Oliviers, qui est la montagne de la résignation, à celle du Calvaire, qui est la montagne du sacrifice actuel : enfin de celle où l'on dit : Non ma volonté, mais la vótre; à celle où l'on dit: Jeremets mon esprit entre vos mains'; et, pour tout dire en un mot, de celle où l'on se prépare à tout, à celle où l'on meurt à tout avec Jésus-Christ, à qui soit rendu tout honneur et gloire, avec le Père, et le SaintEsprit, aux siècles des siècles. Amen.

1 Luc. XXII, 42; XXIII, 46.

FIN DU TOME TROISIÈME

TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.

Pages.

Pages.

SUITES DES SERMONS.

-

[ocr errors]

IT SERMON POUR LE JOUR DE LA PENTECOTE.
Combien, depuis le péché, nous sommes naturelle-
ment portés au mal, et combien la vertu nous est
difficile. Impuissance de la loi pour nous soulager
dans nos infirmités; comment n'est-elle propre
qu'à augmenter le crime et qu'à nous donner la
mort. De quelle manière elle nous fait sentir notre
impuissance et le besoin que nous avons de la
grâce. Chaste délectatión, esprit vivifiant, carac-
tère distinctif de la nouvelle alliance. Pourquoi la
crainte ne peut-elle changer les cœurs? Amour que
nous devons à Dieu; excès de notre ingratitude.
AUTRE EXORDE et fragments du même sermon.
II SERMON POUR LE JOUR DE LA PENTECOTE.
Quel est l'esprit du christianisme? Mépriser les
présents du monde, sa haine et sa fureur trois
maximes de la générosité chrétienne. Avec quel
courage les apôtres et les premiers chrétiens mépri-
sent les présents du monde, attaquent sa haine,
triomphent de ses menaces. Merveilleuse union
que le Saint-Esprit fait de leurs cœurs. Pourquoi
ne devons-nous pas nous regarder en nous-mêmes,
mais dans l'unité de tout le corps dont nous som-
mes membres. L'envie et la dureté exterminées par
la fraternité chrétienne.
III SERMON POUR LE JOUR DE LA PENTECOTE, prêché
devant la reine. - Caractère des hommes spirituels
que le Saint-Esprit forme aujourd'hui. Esprit de
fermeté et de vigueur, nécessaire pour se soutenir
dans la vie chrétienne. Combien notre extrême dé-
licatesse est opposée à la fermeté et au courage
des premiers chrétiens. Persécution du monde :
quelles sont ses maximes et les armes qu'il emploie
pour abattre ceux qui lui résistent. D'où vient no-
tre insensibilité pour les maux des autres. Envie
et esprit d'intérêt, deux péchés principaux que le
Saint-Esprit reprend : leurs funestes suites : remè.
des à ces deux défauts.
ABRÉGÉ D'UN SERMON pour le même jour, prêché
dans la cathédrale de Meaux. - Profondeur de la
malice du cœur humain : combien nous avons be
soin que l'Esprit saint crée en nous un cœur pur.
SERMON SUR LE MYSTÈRE DE LA TRÈS-SAINTE TRINI-
TÉ.

-

Excellente image que nous portons en nous.
mêmes de ce mystère ineffable. Autre image de ce
grand mystère dans l'unité de l'Église. Pourquoi
faut-il que le Père engendre en lui-même le Verbe;
cette génération du Verbe, représentée dans la
bienheureuse fécondité de l'Église. Comment le
Fils et le Saint-Esprit reçoivent du Père continuel-

10

13

22

28

lement en eux-mêmes la vie et l'intelligence. Tous
les fidèles unis dans la vie de l'intelligence. Quel-
les doivent être les lois de leur charité mutuelle:
combien ils y sont infidèles.
SERMON POUR LE TROISIÈME DIMANCHE APRÈS LA PEN-
TECOTE. Grandeur de la charité des saints anges
pour les hommes. Pourquoi se réjouissent-ils si
fort dans la conversion des pécheurs. Trois effets
de la miséricorde divine à l'égard de l'âme péche-
resse. Double unité dans l'Église : l'une extérieure,
qui est liée par les sacrements; l'autre invisible
et spirituelle, formée par la charité. Comment les
pécheurs séparés de cette unité commencent leur
enfer même sur la terre. Quels sont les dignes
fruits de pénitence. De quelle manière le pécheur,
sincèrement touché, s'accuse, se condamne et se
punit.

-

SERMON POUR LE V DIMANCHE APRÈS LA PENTECOTE,
sur la réconciliation. Motifs pressants que Jé-
sus-Christ emploie pour nous porter à une affection
mutuelle. Le sacrifice d'oraison, incapable de plaire
à Dieu, s'il n'est offert par la charité fraternelle.
Obligation de prier avec tous nos frères et pour
tous nos frères: pourquoi ne pouvons-nous nous
en acquiter si nous les haïssons. Combien aveugles
et injustes les aversions que nous concevons
contre eux. Condition que Dieu nous impose pour
obtenir le pardon de nos fautes.

-

SERMON POUR LE IX® DIMANCHE APRÈS LA PENTECOTE.
Doctrine extravagante des marcionites sur la
Divinité. Combien la tendre compassion du Sau-
veur pour les hommes a été vive et efficace pendant
les jours de sa vie mortelle, et est encore agissante
dans la félicité de la gloire. Confiance qu'elle
doit nous inspirer : comment nous devons l'imiter.
Deux manières dont il peut régner sur les hommes;
l'une pleine de douceur, l'autre toute de rigueur.
Exemple qu'il nous en donne dans sa conduite sur
le peuple juif. Leçon que nous devons tirer de la
terrible vengeance qu'il exerce sur cette nation
infidèle.

[blocks in formation]

ABRÉGÉ D'UN SERMON POUR LE XX DIMANCHE APRÈS
LA PENTECOTE.

62

-

Jer SERMON POUR LA FÊTE DE L'EXALTATION DE LA
SAINTE CROIX. Sur la vertu de la Croix de J. C.
Combien grande est l'entreprise de rendre la
Croix vénérable. Puissance absolue et miséricorde
infinies, deux choses dans lesquelles consiste la
gloire de Dieu : comment éclatent-elles mieux dans
la Croix du Sauveur. Changements admirables
qu'elle a produits dans le monde : raisons que nous
avons de mettre en elle toute notre gloire. Senti-

ments et actions qui prouvent que la Croix est pour
nous un sujet de scandale.

[ocr errors]

III SERMON POUR L'EXALTATION DE LA SAINTE
CROIX, prêché aux nouveaux catholiques, sur les
souffrances. La miséricorde et la justice conci-
liées en la personne de Jésus-Christ, fondement
de son exaltation à la Croix. Deux manières diffé
rentes dont nous pouvons participer à la Croix. Le
trouble qu'on nous apporte dans les choses que
nous aimons, cause générale de toutes nos peines.
Trois différentes façons dont notre âme peut y être
troublée. Trois sources de grâces que nous trou-
vons dans ces trois sources d'afflictions. La Croix,
un instrument de vengeance à l'égard des impé-
nitents. Terrible état d'une âme qui souffre sans
se convertir. Éloge de la foi des nouveaux catholi-
ques motifs pressants pour les fidèles de les
soulager dans leurs besoins.

-

Tous les

PRÉCIS D'UN SERMON sur le même sujet.
mystères et tous les attraits de la grâce renfermés
dans la Croix.

EXHORTATION FAITE AUX NOUVELLES CATHOLIQUES,
pour exciter la charité des fidèles en leur faveur.
- Pauvreté et abondance, deux genres d'épreuve.
Patience et charité, deux voies uniques pour arri
ver au royaume céleste. Qu'est-ce que la foi: mi-
racles et martyres, deux moyens par lesquels elle
a été établie et soutenue. Combien l'hommage que
nous devons à la vérité exige que nous soyons
résolus à souffrir pour elle grande utilité que
nous retirons de ces souffrances. Quelle est l'é-
preuve des riches: que doivent-ils faire pour y être
fidèles. Obligation qu'ils ont d'imiter, à l'égard
des pauvres, la libéralité du Sauveur envers

nous.

FRAGMENT D'UN DISCOURS sur la vie chrétienne.

Dieu, la vie de nos âmes par l'union qu'il a avec
elles. Obligation du chrétien de mourir au péché,
pour recevoir et conserver cette vie divine. D'où
vient que Dieu laisse ici-bas dans les saints l'attrait
au mal. Comment détruit-il en eux le péché,
même dès cette vie.

-

SERMON SUR LES OBLIGATIONS DE L'ÉTAT RELIGIEUX,
prêché devant les religieuses de Saint-Cyr.
Fragilité et grande misère du monde; puissance
et funestes effets de sa séduction. Motifs pressants
pour porter les chrétiens à s'en séparer entière-
ment. Origine des communautés religieuses. En
quoi consiste la pauvreté dont on y fait profession.
Infidélités sans nombre qu'on commet journelle-
ment dans les monastères contre cette vertu.
Avantages de la virginité : jusqu'où elle doit sé-
tendre. A qui se rapporte l'obéissance que l'on
rend aux supérieurs. Dans quel esprit il faut se
soumettre à ceux qui abusent de leur autorité.
Avec quel soin les religieuses doivent éviter le
commerce du monde, les sentiments de la vanité
et les amusements de l'esprit.

Ire EXHORTATION A L'OUVERTURE D'UNE VISITE
faite en la communauté de Sainte-Ursule de
Meaux, le 9 avril 1685. - Quelle est la fin et
quels doivent être les fruits de la visite du prélat.

-

Pages.

62

72

78

79

85

89

[blocks in formation]

II EXHORTATION FAITE DANS LE CHOEUR, A LA
CONCLUSION DE LA VISITE.-Silence et recueillement
nécessaires pour écouter l'Esprit de Jésus-Christ
au dedans de soi-même. Funestes suites de la dis-
sipation, et de l'attache aux choses sensibles.
Obligation d'écouter Dieu dans ses supérieurs.
Soumission et respect qui leur sont dus, ainsi
qu'aux confesseurs et directeurs. Maux que cause
dans les communautés le peu de respect pour le
silence. De quelle manière on doit y parler de ses
mécontentements. Partialités qu'il faut en bannir. 105
ORDONNANCES POUR LES RELIGIEUSES DE SAINTE-UR-
SULE DE MEAUX.

HII EXHORTATION SUR LA RETRAITE FAITE CHEZ LES
RELIGIEUSES URSULines de Meaux, à toutes les pro-
fesses du noviciat, le mercredi saint 18 avril 1685.
- Avantages de la retraite. Maux que cause la dis-
sipation. Comment les religieuses doivent l'éviter,
et travailler à se séparer des créatures pour se re-
cueillir en Dieu.

-

[ocr errors]

IV EXHORTATION FAITE AUX RELIGIEUSES URSULINES
DE MEAUX, LE 4 MAI 1685. — Avec quelle vigilance,
quelle religion il faut qu'elles travaillent à l'éduca-
tion des enfants qui leur sont confiés. Soin qu'elles
doivent avoir de se renouveler dans l'esprit de
leur profession. Combien il est nécessaire qu'elles
soient en garde contre l'ennemi de leur salut. Obli-
gations renfermées dans le vœu de pauvreté. Im-
portance et utilité de l'obéissance. Devoir des re-
ligieuses de tendre sans cesse à la perfection.
Charité, zèle et tendresse du prélat pour elles.
CONFÉRENCE FAITE DEVANT LES RELIGIEUSES URSO-
LINES DE MEAUX. - Terrible compte qu'elles auront
à rendre des grâces qu'elles ont reçues. Perfection
qu'exigent d'elles les vœux qu'elles ont faits dans
leur profession. Tendresse et sollicitude pastorale
du prélat pour ses filles. Motifs qui l'obligent d'exi-
ger d'elles une obéissance entière. Étroite union
qu'il désire voir régner entre elles.
INSTRUCTION FAITE AUX RELIGIEUSES URSULINES DE
MEAUX. Sur le silence. - Trois sortes de silence.
Avec quelle exactitude Jésus-Christ les a gardés.
Motifs qui ont porté les instituteurs d'ordre à le
prescrire dans leurs règles. En quoi consiste le si-
lence de prudence, et comment il faut le pratiquer,
à l'exemple de Jésus-Christ. Qualités que doit
avoir le silence de patience dans les souffrances et
les contradictions: combien il est salutaire et con-
tribue à la perfection des âmes.

109

111

115

120

124

[blocks in formation]

DISCOURS SUR L'UNION DE JÉSUS-CHRIST AVEC SON

ÉPOUSE. Comment Jésus-Christ est-il l'époux des

âmes dans l'oraison?

Jer SERMON POUR LA FÊTE DE LA CONCEPTION de la

SAINTE VIERGE, prêché la veille de cette fête.

Priviléges de Marie, ses prérogatives; l'amour

éternel de son fils pour elle, sa victoire sur le pé-

ché en la personne de sa mère. Question de l'im-
maculée conception, non décidée. Extrémité de la
faiblesse de l'homme; son impuissance sans la
grâce de Jésus Christ, seul vrai médecin.

tiens.

Jer SERMON POUR LE JOUR DE LA NATIVITÉ DE LA SAIN-

Te Vierge. Sur les grandeurs de Marie. Marie,

un Jésus-Christ commencé, par une expression

vive et naturelle de ses perfections infinies. Raisons

qui doivent nous convaincre que Jésus-Christ a

fait Marie innocente dès le premier jour de sa vie :

qu'est-ce qui la distingue de Jésus. L'union très-

étroite de Marie avec Jésus, principe des grâces

dont elle est remplie. Cette union commencée en
elle par l'esprit et dans le cœur. La charité de Ma-
rie, un instrument général des opérations de la
grâce. Avec quelle efficace elle parle pour nous au
cœur de Jésus. Charité dont nous devons être ani-
més, pour réclamer son intercession.

Pages.

133

138

146

154

164

172

ses dévots. Qui sont ceux qu'elle admet au nombre

de ses enfants.

PRÉCIS D'UN SERMON pour le même jour.- Avantages

qui discernent la naissance de Marie : biens qu'elle

nous apporte.

PRÉCIS D'UN SERMON pour le jour de la Présenta-

tion de la sainte Vierge.

Jet SERMON POUR LA FÊTE DE L'ANNONCIATION.
Grandeur du mystère de l'incarnation. Ordre mer-
veilleux qui y est gardé. Méthode dont Dieu se
sert pour guérir notre orgueil. Sentiments dans

lequels nous devons entrer à la vue des abaisse-

ments du Verbe incarné. Combien son appauvris-

sement est étonnant : de quelle manière il relève

la bassesse de notre nature.

II SERMON POUR LA FÊTE DE L'ANNONCIATION, prê-
ché à la cour. - Combien il est digne d'un Dieu
de se faire aimer de sa créature, de n'exiger d'elle
que l'amour et de le prévenir. Effets sensibles de

son amour pour elle, dans les abaissements de

son incarnation: son dessein de conquérir les

cœurs. Modèle qu'il nous fournit de l'amour que

nous devons avoir pour Dieu. Quel besoin l'homme

avait d'un médiateur, pour rendre à son Dieu un

culte digne de sa majesté. Toutes les qualités né-

cessaires à ce médiateur rassemblées en Jésus-

Christ. Pressant motif de nous unir à lui pour

aimer en lui, par lui et comme lui.

III SERMON POUR LA FÊTE DE L'ANNONCIATION.

Combien admirables et extraordinaires les abais

sements du Dieu-Homme. Pourquoi les moyens

les plus efficaces que Dieu a d'établir sa gloire,

se trouvent nécessairement joints avec la bassesse.

Amour que Dieu a pour l'humilité; quelle part

elle a dans le mystère de notre réparation. Anti-

quité de la promesse de notre salut. Rapports admi-

rables de Marie avec Ève.

[blocks in formation]

-

Jer SERMON POUR LA FÊTE DE LA VISITATION DE LA
SAINTE VIERGE. - Pourquoi Jésus tient-il sa vertu
cachée dans ce mystère. La sainte société que le
Fils de Dieu contracte avec nous, un des plus
grands mystères du christianisme. Trois mouve-
ments qu'il imprime dans le cœur de ceux qu'il

visite. L'abaissement d'une âme qui se juge indigne

des faveurs de son Dieu, représenté dans Élisa-

beth: le transport de celle qui le cherche, figuré

en saint Jean, et la paix de celle qui le possède,

marqué dans les dispositions de Marie.

TROISIÈME POINT DU MÊME SERMON, prêché devant

la reine d'Angleterre. Caractère d'une véritable

paix : quel en est le principe. Manière bien diffé-

Pages.

*

Pages.

rente dont les enfants du monde et les enfants de
Dieu la considèrent. Discours à la reine d'Angleterre. 223
II SERMON POUR LA FÊTE DE LA VISITATION DE LA
SAINTE VIERGE, prêché devant une congrégation
de prêtres. Union de l'Évangile avec la loi. La
Synagogue figurée dans Élisabeth, et l'Église
en Marie. Caractère de l'une et de l'autre. Esprit
de ferveur, dont les prêtres doivent être animés :
pureté qui leur est nécessaire. Sainteté inviolable
des mystères qu'ils traitent. Condescendance qu'ils
doivent avoir pour les faibles. Quel est le vrai sa-
crifice de la nouvelle loi.

DISCOURS AUX RELIGIEUSES DE SAINTE-MARIE LE
JOUR DE LA FÊTE DE LA VISITATION DE LA SAINTE
VIERGE.

Jer SERMON POUR LE JOUR DE LA PURIFICATION DE LA

[blocks in formation]

-

III SERMON POUR LE JOUR DE LA PURIFICATION DE LA
SAINTE VIERGE. — Explication des trois cérémonies
de la purification. Modestie incomparable de Ma-
rie. Sentiments de Jésus dans son oblation. Dis-
positions pour une sainte communion, ses fruits et
ses effets désirables.

Jer SERMON POUB LA FÊTE DE L'ASSOMPTION DE LA
SAINTE VIERGE. — Les vertus de Marie, le plus bel
ornement de son triomphe. L'amour divin, prin-
cipe de sa mort. Nature et transport de son amour:
de quelle sorte cet amour lui a donné le coup de
la mort. Désirs que nous devons avoir de nous
réunir à Jésus-Christ. Merveilles que la sainte vir-
ginité opère en Marie: effets de cette vertu dans
les vierges chrétiennes. Comment l'humilité chré
tienne semble-t-elle avoir dépouillé Marie de tous
ses avantages, et les lui rend-elle tous éminem-
ment. Prière à Marie pour nous obtenir cette vertu
essentielle.

-

1 SERMON POUR LA FÊTE DE L'ASSOMPTION DE LA

Effets

SAINTE VIERGE, prêché devant la reine.
de l'amour divin en Marie. Pourquoi l'amour n'est-
il dù qu'à Dieu seul. D'où est né l'amour de la
sainte Vierge, cet amour capable de lui donner la
mort à chaque instant. Quel soutien cherchait son
amour languissant. Marie laissée au monde pour
consoler l'Église. Point d'autre cause de la mort
de Marie que son amour. Quel est le principe de
son triomphe, et quels en sont les caractères.
ABRÉGÉ D'UN SERMON PRÊCHÉ LE MÊME JOUR.- Avan-
tages que nous retirons de l'exaltation de Marie. Le
culte que nous lui rendons, nécessairement rap-
porté à Dieu. Moyens que nous devons prendre
pour nous unir à lui, en honorant Marie.

227

232

236

243

252

253

[ocr errors]
[blocks in formation]

SERMON PRÊCHÉ AUX CARMÉLITES, LE 8 SEPTEMBRE

1660, A LA VÊTURE DE MADEMOiselle de BouiLLON,

DE CHATEAU-THIERRY. Trois vices de notre nais-

sance : leurs funestes effets. Servitude dans laquelle

tombent les pécheurs, en contentant leurs pas-

sions criminelles. Dans quel péril se jettent ceux

qui s'abandonnent sans réserve à toutes les choses

qui leur sont permises. Lois et contraintes auxquel-

les se soumet la vie religieuse, pour réprimer la

liberté de pécher : sagesse des précautions qu'elle

prend. Combien la chasteté est délicate, et l'hu-

milité, timide. Amour que les vierges chrétiennes

doivent avoir pour la retraite, le silence et la vie

cachée. Mépris qu'elles sont obligées de faire de la

gloire.

SERMON POUR UNE VÊTURE, PRÊCHÉ AUX NOUVELLES

CATHOLIQUES. - De quelle manière l'homme peut se

revêtir de Jésus-Christ. Combien étonnant l'anéan-

tissement du Verbe: précieux avantages que nous

en recueillons. D'où vient que les hommes ont tant

de peine à modérer leurs désirs. Résistance qu'ils

opposent aux leçons que Jésus-Christ leur a don-

nées, pour les réformer: son exemple infiniment

propre à confondre leur liberté licencieuse. Ca-

ractères de la vraie liberté. Comment la voie étroite

est-elle une voie large. Utilité des contraintes de la

vie religieuse. Épreuve nécessaire pour ne pas s'y

engager témérairement. Vertus dont doit être ornée

une véritable religieuse.

SERMON POUR LA VÊTURE D'UNE POSTULANTE BER-

NARDINE.-Trois espèces de captivités qui existent

dans le monde : l'une par le péché, la seconde par

les passions, la troisième par l'empressement des

affaires. Moyens efficaces que la vie religieuse four-

nit dans sa discipline, ses austérités; son éloigne-

ment du monde, pour délivrer les âmes de cette

triple servitude.

SERMON PRÊCHÉ A LA VÊTURE D'UNE POSTULANTE BER-

NARDINE.― Comment l'homme, par son péché, est-il

devenu l'esclave de toutes les créatures. Trois lois

qui captivent dans le monde ses amateurs. Avec

quelle justice l'homme est abandonné à l'illusion

308

314

« ElőzőTovább »