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Albuquerque qui découvre l'île de Zanzibar et qui réveille à grands coups de canon les échos endormis du golfe Persique et de l'Inde; Antoine Abren qui a la gloire de découvrir les Moluques; François Alvarez qui nous initie aux contrées mystérieuses de l'Abyssinie; Perez Andrade qui, le premier, a pénétré par mer dans la Chine; Garcie Henriquez qui découvre les îles Bando; François de Castro qui aborde à l'ile de Mindanao; Miueze qui aborde à la Nouvelle-Guinée, et enfin Antoine de Mota qui aborde au Japon.

Ah! combien, après cette énumération trop sèche, après la prose apologétique de Freitas, on goûte et l'on aime mieux encore ce grand poëte et patriote Louis de Camoëns, qui prit sa bonne part à de si glorieux travaux, et s'immortalisa comme eux en les célébrant dans son riche poëme des Lusiades! Quoi de plus attendrissant et de plus noble que son épisode d'Inès! Quoi de plus majestueux et de plus terrible que l'apparition de cet Adamastor, le géant des tempêtes, dont les menaces restent vaines et méprisées ?

Nous n'achèverons pas ce compte-rendu sans remarquer le soin avec lequel le traducteur de Freitas a recherché le texte et le but des principales lois canoniques citées par le professeur, et auxquelles il a consacré une longué note explicative, nécessaire à l'intelligence du livre.

Une lettre à M. Ferd. Denis, l'éminent conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève, et principal vulgarisateur de l'ancienne littérature portugaise, termine ce curieux volume. Elle n'excite que plus vivement l'intérêt sur Freitas, sur son œuvre, sur l'honneur du Portugal; mais aussi sur l'antériorité et le mérite des navigations normandes, et sur la persévérance des Français dans leur revendication de la liberté des mers.

M. Guichon de Grandpont, dans sa verte vieillesse, dont

il porte allègrement le poids bien au-delà de la limite d'âge de son grade, partage utilement ses loisirs entre l'agriculture et de sérieuses études de littérature et d'histoire. Nous aimons à l'en féliciter, et à espérer de lui de nouvelles communications.

L'Archiviste de la Société académique de Brest,

MAURIES.

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Ce petit travail historique dénote chez son auteur de profondes études. Il a puisé aux meilleures sources, c'est de l'érudition de bon aloi. C'est la comparaison de notre état militaire actuel avec les diverses phases militaires traversées par la France aux différentes époques de son histoire, depuis ses origines. L'auteur, devant un aussi vaste sujet, a su garder une vigueur et une concision remarquables. Tous les lecteurs ne partageront peut-être pas les opinions émises, mais aucun d'eux ne regrettera une lecture pleine de traits curieux et très-instructive.

A. C.

LA

LUTTE POUR L'EXISTENCE

PAR

M. A. COUTANCE

PROFESSEUR A L'ÉCOLE DE MÉDECINE DE BREST

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La librairie Reinwald (1) vient de publier un nouveau travail de M. A. Coutance, professeur de l'une de nos écoles de médecine navale. Le titre de cet ouvrage - La Lutte pour l'Existence ne manquera pas d'éveiller l'intérêt des penseurs que les grands problèmes de la vie passionnent à juste titre. OEuvre indépendante, c'est à la lumière des faits que l'auteur juge les théories modernes. La lutte pour l'existence, c'est encore le tableau grandiose et animé des compétitions sans fin de tous les êtres, compétitions qui loin d'être livrées au hasard, sont régies par des lois conservatrices qui dénotent la plus haute intelligence.

XX

(1) La Lutte pour l'Existence, par A. COUTANCE, professeur d'histoire naturelle à l'Ecole de Médecine de Brest - in-8° de 512 p. Prix : 7 fr. 80. Paris, Reinwald, 15, rue des Saints-Pères.

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L'histoire des plantes est constituée par un ensemble de faits très variés et qui exige de l'auteur des connaissances nombreuses. L'histoire de l'arbuste qui nous fournit la matière textile, précieux aliment de grandes industries, n'échappe pas à cette loi. M. Jardin l'a bien compris, il n'a rien oublié : Botanique, distribution géographique, historique, applications de tout genre, médicales, économiques et surtout industrielles, telles sont les différentes parties de ce livre plein de science, d'érudition et de méthode. Nous le recommandons aux lecteurs qui aiment les monographies complètes.

A. G.

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