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ver, voir; verdadero, vrai, véritable: au contraire, dans vero, vrai, il est fermé, parce que e, dans ce dernier mot, fait partie de la première syllabe et r commence la seconde.-Devant n, e se prononce comme en françois dans le mot rien, faisant sonner fortement n. Ex. Inutilmente, inutilement; fuente, fontaine.

I.-Cette voyelle se prononce comme en françois, excepté lorsqu'elle est marquée de l'accent aigu, car alors elle est longue comme dans ces mots todavía, encore; origen, origine; sílaba, syllabe.

Elle conserve toujours le son de i dans les syllabes im et in: im se prononce comme en françois dans immense, et dans in, n se prononce avec autant de force que m dans im.

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ordinairement

O.-L'o se prononce assez comme en françois : il est cependant nécessaire d'observer qu'il est tantôt ouvert, tantôt fermé, et quelquefois long. Il est fermé, 10. dans les mots d'une seule syllabe lorsqu'il n'est pas immédiatement suivi d'une autre voyelle. Ex. lo, le ; no, non; vos, vous. 2o. A la fin des mots, lorsqu'il est accentué, V. G. à la troisième personne du singulier du prétérit défini des verbes réguliers et de plusieurs irréguliers. Ex. Amó, il aima; temió, il craignit; subió, il monta. Et cet o doit nécessairement être distingué par la

N. B. Toutes les diphthongues cessent de l'être, toutes les fois que l'i est accentué en conséquence dans filosofía, philosophie; desafío, défi, duel, etc. il n'y a point de diphthongue. quarenta quarante; quadro, cadre.

ua

uan quando, quand; quanto, combien.

ue

bueno, bon; cueva, caverne.

uen cuenta, compte.; cincuenta, cinquante. question, question; pues, car, mais.

ues

ui

guitarra, guitare; guisado, ragoût. uin guinda, cerise; guindar, guinder, hausser.

De la prononciation des consonnes.

B.-Les Espagnols, comme le dit l'académie dans son traité d'orthographe, confondent fréquemment la prononciation de cette lettre avec celle du mais c'est un défaut qu'elle condamne, et qu'il faut conséquemment éviter. D'après l'explication qu'elle donne de cette consonne, sa prononciation ne doit différer en rien de celle qu elle a en françois.

C.-C a en général le même son qu'en françois. On faisoit autrefois usage du c avec la cédille, comme dans çapato, soulier; çutano, un tel; mais il n'est plus usité, et on y a substitué lez aussi écrit-on aujourd'hui zapato, zutano. Ch. Ces deux lettres se prononcent comme

comme dans ce mot anglois church; ou comme c dans ce mot italien cecitá; ou enfin comme on les prononceroit en françois dans ces mots chimie, chocolat, si on plaçoit devant le c un t auquel on ne donneroit qu'un son très-foible. Il faut donc prononcer les mots suivans, chico, petit; chocolate, chocolat, comme s'ils étoient écrits tchico, tchocolate.

L'académie a supprimé la lettre h après c devant a, o, u, dans tous les mots où elle ne se prononçoit pas; et devant e et i elle a substitué à ch les lettres qu dans les mots où les deux premières lettres avoient la prononciation des deux dernières. Comme dans mecanica, coro, cubo, querubin, quimera. Elle n'a excepté de cette règle que quelques noms dérivés de l'hébreu et du grec, dans lesquels elle a cru nécessaire de conserver l'h, comme dans Christo, Melchisedech, dans lesquels les lettres ch ont la même prononciation qu'en françois : et dans ce dernier cas, lorsque l'h est immédiatement suivie d'une voyelle, cette voyelle prend toujours l'accent circonflexe.

D-F.-Ces deux lettres n'offrent aucune dif

ficulté.

G.-G se prononce comme en françois, excepté lorsqu'il se trouve immédiatement suivi de n, e, ou i; devant n il a la prononciation latine, c'est-à-dire qu'il se prononce dur; et devant e et

i il se prononce du gosier. Ex. digno, digne; muger, femme; elegir, choisir.

N. B. Cette lettre, ainsi que les suivantesjeta, qui ont fréquemment la même prononciation gutturale, demandent un certain exercice pour surmonter la difficulté qu'elles présentent. Nous observerons cependant qu'elle n'est pas aussi grande qu'on se l'imagine, particulièrement pour les personnes qui grasseyent; car la prononciation de ces lettres n'est autre chose qu'un léger grasseyèment; en effet, que l'on dise à quiconque grasseye de prononcer le mot suivant dire, cette personne prononcera, sans s'en apercevoir, lajota; et si l'on met un accent sur l'e, elle nous fera entendre le vrai son de ce mot espagnol diré, je dis, (prétérit). Je dirai en conséquence que M. Sobrino se trompe lorsqu'il prétend qu'on doit donner à ces lettres le son qu'exigeroit le mot suivant khota.

H.-L'H ne s'aspire jamais; et après le p, comme dans philosopho et let, comme dans theatro, elle a la même prononciation qu'en françois; aujourd'hui même l'académie la supprime après le t, et remplace ph par f. Ex. filosofia, teatro, philosophie, théâtre.

J.-J se prononce du gosier devant toutes les voyelles; cependant devant e et i il ne se trouve que dans les mots Jesus, Jerusalen, Jeremías, et

dans les diminutifs et dérivés des noms qui terminent enja ou jo; comme paja, pajita ; viejo, viejecito, etc. paille, petite paille; vieillard, petit vieillard.

K.-Le K n'est admis que dans les mots étrangers, et il se prononce comme en françois.

L.-Cette lettre se prononce comme en françois. LL.-Toutes les fois que deux / se trouvent mises de suite et unies dans le même mot, elles se mouillent et ont le son des deux ll françoises précédées d'un i, comme dans ces mots, famille, fille, camomille: celui du gl des Italiens, comme dans ce mot figlio: et enfin celui de lh dans la langue portugaise; comme filho, fils. Ex. llaga, plaie ; lleno, plein; caballo, cheval; llegar, arriver. M.-M se prononce comme en françois.

N-N, idem. Mais à la fin des mots on la prononce toujours dure, comme dans les mots françois où elle est suivie d'un e muet. V. G. None, aumône.

Pour leurs exceptions et règles par

ticulières, voyez la

lettre i.

portant ce petit trait (~) que les Espagnols nomment tilde, a le même son que gn en françois dans seigneur, et en italien dans signóre. Ex. Señor, monsieur; Coruña, Corogne (ville de la

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