esté cy devant faits des d. droits a quelque personne que ce puisse estre pour en Jouir par le d. Sr de Cavoye aux clauses et conditions portées par l'Edit du mois d'aoust 1669 concernant. les domaines pourveu toutesfois que la d. vente adjudication ou autre mutation se fasse dans six mois si elle n'a este faite m'ayant sa Ma[jes]té commandé de luy en expedier toutes lettres necessaires en rapportant acte de la de vente adjudication ou autre mutation Et cependant pour asseurance de sa volonté le p[rese]nt brevet qu'elle a signé de sa main et fait contresigner par moy con[seill]er Secret [ai]re d'Estat et de ses commandem[en]ts et finances signé LOUIS et plus bas COLBERT. » (Archives nationales, O1 24, fol. 67). XXIII RENOUVELLEMENT DE DON DE LODS ET VENTES POUR M. DE CAVOYE. 31 mai 1680. «< AUJOURDHUY dernier May 1680. Le Roy estant a fontainebleau desirant gratifier et favorablement traiter le Sr de Cavoye grand Marechal de ses logis en consideration de ses services Sa Majesté en confirmant son brevet du dernier Janvier de la p[rese]nte année luy a de nouveau accordé et fait don de tous et chacuns les droits de lots et ventes quintes, requintes retention par prelation et autres droits Seigneuriaux qui luy sont ou seront deubs a cause de la Vente adjud[icati]on ou autre mutation faite ou a faire des terres de Arlinghem Radinghen, Erguinghem (sur la lice), Wayrin, Potin, hambourdin et Emerin scituez dans la chastellenie de Lans, Monbernanchon chocq, Bois de paquau Viel-Wardin, Inchy, dubietz, clarques, Cresquer et flechin scituez en arthois, Somerain, Bermerain et Sansel scituez en haynault, revoquant Sa Majesté conformement a son brevet du mois de Janvier tous autres dons qui pouroient avoir esté cy devant faits des d. droits a quelque personne que ce puisse estre pour en jouir par le d. Sr de Cavoye aux clauses et conditions portées par l'Edit du mois d'aoust 1669. concernant les domaines, pourveu toutesfois que la d. vente adjudication ou autre mutation se fasse dans six mois si elle n'a esté faite, m'ayant Sa Majesté commandé de luy en expedier touttes lettres necessaires en raportant acte de la d[ite] vente adjudication ou autre mutation et cependant pour assurance de sa volonté le present brevet qu'elle a signé de sa main et fait contresigner par moy con[seill]er secr[etai]re d'estat et de ses commandemens et finances Signé LOUIS et plus bas COL BERT. »> (Archives nationales, O1 24, fol. 237). XXIV LETTRES De don de lODS ET VENTES DE LA TERRE ET Pairie de BARBANSON EN FAVEUR DE M. DE CAVOYE. 12 juin 1680. « Louis etc. A nos amez et feaux coners les gens tenant nostre conseil Souverain a Tournay SALUT voulant gratifier et traiter favorablement nostre cher et bien amé le Sr de Cavoye grand maréchal de nos logis en consideration de ses services, A Ces Causes en confirmant nostre brevet du dernier jour du mois de janvier dernier, Nous luy avons donné et octroyé donnons et octroyons par ces p[rese]ntes signées de nostre main les droits de lots et ventes, quinte, requinte, et au[t]res droits seigneuriaux a nous deubs et escheus a cause de la Vente qui a esté faite de la terre et pairie de Barbanson et dependances scituée en flandres relevant de nous dont l'acte d'adjudication est cy attaché sous le contre scel de nostre chancelerie avec le d. brevet pour en jouir par le d. S1 de Cavoye aux clauses et conditions portées par nostre Edit du mois d'Aoust 1669. concernant nos domaines revoquant à ces effets tous au[tr]es dons qui pouvoient avoir esté cy devant faits des d[its] droits ainsy quil est porté par le d[it] brevet, Si vous mandons que ces pr[ese]ntes vous ayez a faire registrer, et du contenu en icelles jouir et user le d[it] Sr de Cavoye pleinement et paisiblement et raportant par le receveur de nostre domaine, ou autres comptables qu'il appartiendra, ces p[rese]ntes ou copie d'icelles deuement collationnée, avec quittance du d[it] Sr de Cavoye de la somme a laquelle monteront les d[its] droits Nous voulons quils [sic] soient tenus quittes et deschargez de la recepte sans difficulté Car tel etc. Donné à Fontainebleau le 12e Juin lan de grace 1680. et de nostre regne le 38 signé LOUIS et plus bas par le Roy COLBERT. » (Archives nationales, O1 24, fol. 165 vo). XXV LETTRES DE don de lods et Ventes des terreS ET VICOMTÉ D'HAUBOURDIN ET EMERIN EN FAVEUR DE M. DE CAVOYE. 3 septembre 1680. « Louis etc. A nos amez et feaux con[seill]ers les gens tenans nostre Con[s]e[i] souverain de Tournay, SALUT. Voulant gratifier et traiter favorablement nostre cher et bien amé le S[ieu]r de Cavoye grand Marechal de nos logis en consideration de ses services A Ces Causes conformement a nostre brevet du dernier jour du mois de may dernier Nous luy avons donné et octroyé donnons et octroyons par ces p[rese]ntes signées de nostre main, les droits de lots et ventes guinte reguinte et autres droits et devoirs seigneuriaux a nous deubs et escheus a cause de l'eschange qui a esté fait des terres et vicomté d'haubourdin et Emerin relevans de nous a cause de nostre Comté d'haynault ainsy qu'il appert par le contract deschange cy attaché sous le contre scel de nostre chancellerie avec copie du d. brevet pour jouir par le d[it] Sr de Cavoye des d[its] droits aux clauses et conditions portées par l'Edit du mois d'Aoust 1669. concernant nos Domaines Si vous mandons que ces p[rese]ntes vous ayez a faire registrer et du contenu en icelles jouir et user le d[i]t S[ieu]r de Cavoye pleinement et paisiblement et raportant par le receveur de nostre domaine ou autre comptable qu'il appartiendra ces p[rese]ntes avec quittance du d[it] S[ieu]r de Cavoye de la somme a laquelle monteront les d[its] droits. Nous voulons qu'ils en soient deschargez en leurs Comptes sans difficulté Revoquons tous autres droits ainsy qu'il est porté par le d[it] brevet Car tel etc. donné a Versailles le trois[ie]me Septembre Lan de grace 1680. et de nostre regne le XXXVIIIe Signé LOUIS et plus bas par le Roy COLBERT. » (Archives nationales, O1 24, fol. 228). XXVI RENOUVELLement de dON DE LODS ET VENTES DES TERRES D'ARLINGHEM, RADINGHEM POUR M. DE CAVOYE. 3 mai 1681. « AUJOURDHUY ше May 1681. Le Roy estant A Versailles voulant gratifier et traiter favorablement le Sr de Cavoye grand Maréchal de ses logis en considera[ti]on de ses services sa Majesté en confirmant son brevet du dernier septembre 1680. et au moyen de la cession qui luy a esté faite par les Srs de Busca et de Givry du don qui leur a esté fait par brevets des dernier decembre 1679. et dernier decembre 1680. a accordé et fait don au d[it] S[ieu]r de Cavoye des droits de lots et ventes quintes requintes retention par prelation et autres droits et devoirs seigneuriaux qui luy pouront estre deubs par la vente, adjudication ou autre mutation des terres d'Arlinghem, Radinghem, Erguinghem et Warin scituées dans la Chastellenie de Lille la Chastellenie de Lens, Monbernanson, choq, bois de Paquan Viel Wardin Inchy dubietz, Clasquer, Cresquer et fleschin, Cense de gouchamp, hommecourt et boulmont scituées en Artois Sommain et Bermerain et douvrain en haynault revoquant sa Majesté conformem[en]t au d]it] brevet du d[it] jour dernier septembre 1680. et en tant que de besoin tous autres dons qui pouroient avoir esté cy devant faits des d[its] droits a quelque personne que ce puisse estre pour en jouir par le d[it] S[ieu]r de Cavoye aux clauses et conditions portées par l'Edit du mois d'Aoust 1669. concernant les domaines pourveu toutesfois que la d[ite] vente, adjudication ou autre mutation se fasse dans six mois si elle n'a este faite m'ayant sa Majesté commandé de luy en expedier touttes lettres necessaires en raportant acte de la d[ite] vente, adjudication ou autre muta[ti]on et cependant pour assurance de sa volonté le p[rese]nt brevet qu'elle a signé de sa main et fait contresigner par moy con[seill]er secretaire d'Estat et de ses commandemens et finances, signé LOUIS et plus bas COLBERT. » (Archives nationales, O1 25, fol. 124 vo). XXVII ACTE DE DÓNATION MUTUELLE ENTRE LE MARQUIS ET LA marquise de CAVOYE. 10 mars 1699. << Pardevant les notaires au Chlet de Paris soussignez, furent presens : haut et puissant seigr Mre Louis Dogier de Cavoye, grand mareschal des logis de la maison du Roy, et haute et puissante dame Louise Philipe de Coetlogon, son espouse qu'il autorise demeurant en leur bostel rue des Saints Peres, parrse St Sulpice, lesquels désirans se donner des marques de l'amitié et de la considération particulières qu'ils se portent se sont par ces présentes fait don mutuel égal et réciproque entre vifs et irrévocable et autrement en la meilleure forme de tous les biens mobiliers et immobiliers qui se trouveront appartenir au premier mourant d'eux au jour de son déceds à cause de la communauté de biens qui est entre eux, pour en jouir et disposer par le survivant conformément aux coutumes pourveu que lors du déceds du premier mourant il n'y ait comme il ny a a pnt aucun enfans vivans ou a naistre de leur mariage, se reservant néantmoins led. premier mourant la liberté de disposer par testament ou autrement sur sa part des biens de lad. communauté jusqu'à la somme de douze mil livres, et pour faire insinuer le pnt don mutuel que lesd. parties ont respectivement accepté, elles ont fait et constitué leur procureur le porteur des presentes, luy en donnant pouvoir, promettant, obligeant et renonçant, Fait et passé à Paris, en l'estude de Caillet l'un des notaires soussignez l'an mil six cens quatre vingt dix-neuf, le dixiesme mars et ont signé la minutte des présentes demeuré aud. Caillet et signé MOUFLE et CAILLET avec paraphe, et au dessous est escrit, scellé led. jour avec un paraphe... » Cet acte fut insinué au greffe du Châtelet le lundi 30 mars 1699, au 187¢ volume des insinuations, par Me Pierre Soubras, secrétaire du procureur du roi au Châtelet, porteur du contrat et procureur des parties. (Archives de la Loire-Inférieure, E 803). XXVIII EXTRAIT DU Mercure galant. Février 1716. « Loüis Doger, Marquis de Cavoye, grand maréchal des Logis de la Maison du Roy, mourut le troisième de Février de cette année; il étoit le dernier d'une famille illustre de Picardie. Sa mere sortie de la Maison de Sérignan, Maison distinguée dans le Languedoc, avoit merité par son esprit et par sa vertu la confiance de la Reine Anne d'Autriche. Son pere apres avoir toûjours servi avec éclat, fut tué dans le moment qu'il touchoit aux plus grands honneurs de la guerre. Deux des freres de M. de Cavoye, ont eû le même sort que leur pere. « M. de Cavoye commença de se faire connoistre sous le nom de Chevalier de Cavoye, par une action tres brillante. Il étoit avec Messieurs les Chevaliers de Lorraine et de Coaslin et M. de Busca, sur le bord de l'Amiral Ruyter, à la bataille navale que les Hollandois perdirent contre les Anglois, l'an 1666. au mois d'Aoust. Ruyter accablé par le nombre faisoit cette belle retraite qui luy acquit plus de gloire qu'une victoire. Un brulot Anglois qui venoit à luy alloit infailliblement le faire périr. M. de Cavoye proposa le seul moyen de se sauver, & pria l'Amiral Hollandois de permettre aux quatre seigneurs François, d'aller dans une chaloupe couper les cables des chaloupes du brulot : il obtint cette permission & par une démarche si intrépide contraignit les Anglois de mettre eux mêmes le feu à leur brulot. Il repassa au travers des ennemis et revint joindre l'Amiral qu'il avait sauvé. « L'auteur de la vie de Ruyter avoue que la conservation de la Flotte & peut être de l'Etat dépendoit de ce coup perilleux. Les Etats generaux voulurent recompenser d'une somme considerable la bravoure des François; mais les quatre seigneurs aussi liberaux que vaillans firent distribuer cet argent à l'Equipage. M. le Maréchal de Turenne qui se connoissoit mieux qu'un autre en grandes actions, fut si touché de celle du Chevalier de Cavoye, qu'il voulut le connoistre & qu'il lia avec lui une amitié, que rien dans la suite n'a pù affaiblir. « L'attachement de M. de cavoye, pour le Roy défunt, a été infiniment plus fort, élevé aupres de ce grand Prince dès l'âge de sept ans, il avoit merité son amitié la plus intime, la fermeté, la droiture du cœur de M. de Cavoye ont été les liaisons de cette amitié. |