Œuvres complètes de F. de La Mennais, 2. kötet

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P. Daubrée et Cailleux, 1837
 

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25. oldal - En effet, quand je dis, par exemple, que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre...
61. oldal - ... les autres, plus je trouve que d'effets en effets il faut toujours remonter à quelque volonté pour première cause ; car, supposer un progrès de causes à l'infini, c'est n'en point supposer du tout : en un mot, tout mouvement qui n'est pas produit par un autre ne peut venir que d'un acte spontané, volontaire; les corps inanimés n'agissent que par le mouvement, et il n'ya point de véritable action sans volonté. Voilà mon premier principe. Je crois donc qu'une volonté meut l'univers et...
154. oldal - Qui démêlera cet embrouillement? La nature confond les pyrrhoniens et la raison confond les dogmatiques. Que deviendrez-vous donc, ô homme qui cherchez quelle est votre véritable condition par votre raison naturelle? Vous ne pouvez fuir une de ces sectes ni subsister dans aucune.
8. oldal - Le sentiment du vrai et du faux , du bien et du mal , varie selon les circonstances , les intérêts , les passions. Rien ne nous est aujourd'hui si évident, que nous puissions nous promettre de ne le pas trouver demain ou obscur ou erroné.
61. oldal - Newton a trouvé la loi de l'attraction; mais l'attraction seule réduirait bientôt l'univers en une masse immobile : à cette loi il a fallu joindre une force projectile pour faire décrire des courbes aux corps célestes. Que Descartes nous dise quelle loi physique a fait tourner ses tourbillons ; que Newton nous montre la main qui lança les planètes sur la tangente de leurs orbites.
132. oldal - ... même vient de la fantaisie des révélations. Dès que les peuples se sont avisés de faire parler Dieu, chacun l'a fait parler à sa mode et lui a fait dire ce qu'il a voulu. Si l'on n'eût écouté que ce que Dieu dit au cœur de l'homme , il n'y aurait jamais eu qu'une religion sur la terre.
132. oldal - Jamais il n'a donné cet ordre insensé , rien de pareil n'est écrit dans le cœur humain ; et ce que Dieu veut qu'un homme fasse , il ne le lui fait pas dire par un autre homme , il le lui dit lui-même , il l'écrit au fond de son cœur.
45. oldal - Il réalise extérieurement l'étendue qu'il conçoit , et voilà l'univers. Il anime, si on peut le dire , quelques-unes de ses pensées, il leur donne la conscience d'elles-mêmes, et voilà les intelligences. Unies à leur auteur, elles vivent de sa substance en se nourrissant de sa vérité, leur aliment nécessaire. Même lorsqu'elles l'ignorent, même lorsqu'elles le nient, elles puisent encore dans son sein, comme la plante aveugle dans le sein de la terre, la sève qui les vivifie.
16. oldal - Descartes, pour sortir de son doute méthodique, » établit cette proposition, je pense, donc je suis, il franchit » un abîme immense et pose, au milieu des airs, la première » pierre de l'édifice qu'il entreprend d'élever; car, à la ri...
94. oldal - Tout rapport entre les êtres dérive nécessairement de leur nature ; car s'il n'en dérivait pas, il leur serait donc étranger ; ce ne serait donc pas un rapport, ce ne serait rien. Donc les rapports entre Dieu et l'homme dérivent de la nature de l'homme et de celle de Dieu. Ces rapports constituent ce que j'appelle la religion. Mais de lui-même l'homme ne connaît ni la nature de Dieu, ni sa propre nature, l'une et l'autre éternellement inexplicables à sa raison. Donc l'homme ne pouvait de...

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