Oldalképek
PDF
ePub

Nous honnorons jusques aux plus simples appartenances des princes et roys, parce que nous honnorons beaucoup leurs personnes; mais nous ne tenons pas ce respect à l'endroict des personnes que nous honnorons moins. Aussi appelle-t-on les plus honnorables, excellens, illustres, et tres-clairs ; car comme la lueur, splendeur et clarté s'espand et communique à tout ce qui l'approche, et plus elle est grande, plus elle s'espand et plus loin, ainsi plus l'honneur d'une chose est grand, et plus il rend honnorables ses appartenances, selon le plus et le moins qu'elles luy touschent.

Ainsi David tire en consequence l'honneur deu à l'Arche de l'allyance de la saincteté de Dieu, duquel elle estoit le marche-pied, comme quelques-uns ont remarqué (11. Reg. 6). Et sainct Jean, au contraire, par l'estat qu'il fait d'une des moindres appartenances de Nostre Seigneur, monstre combien il en honnoroit la personne : Je ne suis pas digne, disoit-il, de porter ses souliers, ou d'en deslyer les attaches (Joan. 4). D'où peut venir cest honneur des souliers, sinon de l'esclat de la personne à qui ils estoient, qui rend sainct Jean respectueux jusques à l'endroict de si peu de chose. Ainsi l'honnorable opinion que ces premiers chrestiens avoient de sainct Pierre et sainct Paul leur rendoit honnorables jusques aux ombres et mouchoirs d'iceux, qu'ils estimoient moyens sortables à leurs guerisons (Act. 5). Mais le traict de l'Escriture est surtout remarquable pour nostre intention, quand il dit, que le nombre des croyans croissoit, en sorte qu'ils portoient les malades en des places, sur des licts, afin qu'au moins l'ombre de sainct Pierre les couvrist (Act. 14).

Voyez-vous comme l'accroissement de la foy et de l'honneur de JesusChrist fait croistre l'honneur et estime de ses saincts, et de ce qui despend d'eux? Ainsi sainct Gregoire de Tours, voulant raconter un miracle que je reciteray cy-apres, il y fait ceste preface: « En ce tems-cy Jesus-Christ est » aymé d'une si grande dilection par une entiere foy, que de celuy duquel >> les peuples fidelles retiennent la loy és tables de leur cœur, ils en affichent >> aussi par les eglises et maysons l'imaige peinte en des tableaux visibles » pour une remembrance de vertu. »

C'est bien une autre philosophie que celle des novateurs, qui, pour mieux honnorer Jesus-Christ, selon leur advis, rejettent les croix, imaiges, reliques et autres appartenances d'iceluy, ne voulant qu'aucun honneur leur soit donné, parce, disent-ils, que Dieu est jaloux. Pauvres et morfondus theologiens aquilonnaires, qui s'imaginent en Dieu la sotte et miserable jalousie qu'ils ont à l'adventure eux-mesmes de leurs femmes. Se mocqueroit-on pas de la jalousie de celuy qui ne voudroit que sa femme aymast ny honnorast aucun autre que luy, ny parens, ny amys, ny ceux auxquels luymesme porteroit honneur et respect? Seroit-ce pas une jalousie desreglée, puisque l'honneur et l'amour qu'une femme doit à son mary l'obligent d'aymer et honnorer tous ceux qui luy touschent?

Certes, la jalousie tousche principalement à l'amour. Or Dieu, quoy qu'extresmement jaloux, non-seulement permet, mais commande que nous aymions les creatures, avec ceste seule condition que ce soit pour l'amour de luy pourquoy seroit-il jaloux de nous voir honnorer les mesmes crealures à mesme condition, puisqu'il n'est jaloux de son honneur que comme d'une despendance de son amour? Au contraire, comme la jalousie de Dien requiert que nous l'aymions tant et si parfaictement, que pour l'amour de luy nous aymions encore les creatures, aussi veut-il que nous l'honnorions tant, que pour son honneur nous honnorions encore les creatures. Ainsi pu

nit-il Oza du peu de respect qu'il avoit porté à l'Arche de l'allyance (11. Reg. 6). Mais quelle jalousie pourroit avoir le soleil, ou le feu, de voir qu'on tinst pour plus lumineux et chaud ce qui les approcheroit de plus pres? ne se tiendroient-ils pas pour beaucoup plus mesprisez, si l'on disoit le contraire, les privant de la vigueur qu'ils ont de respandre et communiquer leurs belles qualitez? Aussi tant s'en faut que Dieu soit jaloux, si l'on attribuë quelque vertu excellente ou saincteté, et par consequent quelque honneur aux creatures; que plutost seroit-il jaloux, si on la leur levoit, puisqu'on le priveroit d'une des principales proprietez de sa bonté, qui est la communication.

La jalousie raysonnable desire deux choses, à sçavoir, l'amitié deuë, et la privation de tout compaignon en icelle. Or, ce seroit refuser à Dieu l'honneur et l'amour qui luy sont deus, si on ne l'aymoit et honnoroit si parfaictement, que par là l'on n'aymast et honnorast encore toutes les choses qui luy appartiennent, chascune en son rang et degré. Cela offenseroit d'un costé sa jalousie, ainsi que ce seroit offenser un roy, si, sous pretexte de l'honneur. on ne tenoit compte de sa couronne, de son sceptre, de sa cour. Par contraire rayson ce seroit offenser Dieu et sa jalousie, qui priseroit, aymeroit, ou honnoreroit autre chose que sa divine Majesté, d'honneur esgal et pareil à celuy qui luy est deu comme le subjet et vassal offenseroit son souverain de prester fidellité et hommaige, de mesme sorte et façon que celle qu'il luy doit, à quelqu'autre seigneur ou prince.

Les schismatiques de nostre aage offensent la jalousie de Dieu en la premiere façon, luy baillant un honneur si sterile et chetif qu'il n'en produise aucun autre pour les choses qui appartiennent à sa divine grandeur. Les payens et idolastres offensent la jalousie de Dieu en la seconde sorte; car ils donnent pareil et semblable honneur aux creatures que celuy qui est deu à Dieu seul; puisque multipliant les divinitez, ils multiplient encore la gloire qui est incommunicable. Mais l'Eglise, cheminant par le droict milieu de la verité, sans pencher ny à l'une ny à l'autre des extremitez, donne à Dieu un honneur supresme, souverain et unique, fertile neantmoins, et fecond, et qui en produict plusieurs autres, pour les choses sainctes et sacrées, qui est contre les schismatiques, et contre les payens et idolastres. Tous ces honneurs, reverences et respects qu'elle porte aux creatures, pour excellentes qu'elles soient, ne sont que subalternes, inferieurs, finis et despendans, qui tous se rapportent, comme à leur source et origine, à la gloire d'un seul Dieu qui en est le souverain Seigneur et principe.

J'ay voulu prendre l'air de mon discours de si loin, pour bien descouvrir l'estat et le vray poinct du differend que j'ay avec l'autheur du petit traitté, contre lequel je fais ceste deffense, lequel, à mon advis, est cestuy-cy:

Si ainsi est que la Croix soit une appartenance religieuse de Jesus-Christ, on luy doit attribuer quelque honneur, ou vertu dependante et subalterne. Et par les fondemens generaux que j'ay jettez cy-devant, il appert assez de la verité de la foy catholique touschant ce point; et neantmoins toute ma deffense n'est employée à autre chose qu'à la confirmer, et faire des preuves particulieres de cest article: Qu'il faut attribuer honneur et vertu à la Croix.

TROISIESME PARTIE.

Voylà tout le dessein de ces quatre livres, lesquels ayant esté dressez pour vostre usage (mes tres-aimez et tres-honnorez freres et seigneurs en

Jesus-Christ crucifié), j'ay encore à vous dire certaines choses, avant que vous entriez en la lecture d'iceux.

1. Que mon adversaire ayant fait un amas d'inepties et mensonges en son traitté, sans aucun ordre ny disposition, il m'a semblé que je devois retirer toutes ces pieces l'une apres l'autre, et considerer où elles se pouvoient rapporter, et en faire comme quatre chefs : l'un, de ce qui touschoit aux deshonneur de la vraye Croix; l'autre à celuy des imaiges de la vraye Croix; le troisiesme, de ce qui touschoit au signe d'icelle; et le quatriesme, de ce qui estoit dit contre la Croix generalement. Ce que j'ay fait, et observé le meilleur ordre que j'ay peu à respondre à tout cela, piece à piece, pour faire que ceste deffense fust non-seulement une response à ce traitté-là, mais encore un discours bien rangé pour ce subjet de l'honneur et vertu de la Croix. Si ay-je quelquesfois rompeu mon chemin, pour chercher mon adver saire par tout où il s'alloit desrobant devant la verité. Il est mal aysé de tenir posture avec celuy qui escrime de seule rage, sans regle ny mesure.

2. Je proteste aussi que si j'eusse jugé les simples gens, qui sont deceus ou nourris en leurs abus par le traitté de mon adversaire, et autres semblables, autant indignes de compassion et secours que le traitté de response, je n'eusse jamais dressé cest advertissement; car le traitté n'est rien qui vaille ce n'est pas seulement un mensonge bien agencé. Mais afin que je paye comptant l'approbation que je desire de vous touschant ce jugement, sans attendre que vous ayez leu tout mon advertissement (qui peut-estre n'obtiendra pas ceste grace de vous, que vous y employez beaucoup de tems), je vous veux mettre devant quelques pieces de ce beau traitté, afin que vous voyez que peut valoir le tout. Le tout n'est que de soixante pe tites pages : en la premiere, il n'y a que le tiltre, lequel pour bon commencement est du tout mensonger; car il porte le nom de la vertu de la Croix et de la maniere de l'honnorer, et le traitté n'est employé à autre chose qu'à persuader que la Croix est inutile et indigne d'honneur. Et quant au reste, il l'enrichit de ces belles propositions :

4. Qu'il faut « Concevoir la toute-puissance de Dieu par ce qui nous ap» paroist de la volonté d'iceluy, suivant ce qui est dit au psalme: Dieu a » fait tout ce qu'il a voulu. » Pour Dieu! quel blaspheme? que Dieu ne puisse sinon ce qu'il a desclaré vouloir; mais au contraire, Dieu n'a jamais desclaré qu'il voulust qu'un chameau entrast par le trou d'une esguille, ou que les enfans d'Abraham fussent suscitez des pierres (Marc, 14) et toutesfois il le peut faire, ainsi que l'Escriture tesmoigne (Matth. 3). Et est vray que Dieu a fait tout ce qu'il a voulu, et peut tout ce qu'il veut; mais c'est une bestise de dire qu'il veut tout ce qu'il peut, ou qu'il ne peut que ce qu'il a desclaré vouloir il peut bien mettre cent mille millions de mondes en estre, empes. cher les scandales et blasphemes, et toutesfois il ne le fait pas ; et sans avoir desclaré de le vouloir faire, il ne laisse pas de le pouvoir faire. Certes, Dieu est Tout-Puissant; mais il n'est pas Tout voulant. Lisez le docte Feu Ardent en ses dialogues, où il remarque ce blaspheme des novateurs entre plu

sieurs autres.

2. Que Jesus-Christ « A beu la coupe de l'yre de Dieu, et que ses souf>> frances sont infinies. » C'est le blaspheme de Calvin, qui dit que JesusChrist. «Eut crainte pour le salut de son ame propre, redoubtant la malediction et yre de Dieu; car, à la verité, aucune peyne ne peut estre infinie, ny aucun ne peut boire la coupe de l'yre de Dieu, pendant qu'il est asseuré de son salut, et de la bienveuillance de Dieu. C'est donc le mesme de dire que

Jesus-Christ a beu la coupe de l'yre de Dieu, et a souffert des peynes infinies, et dire qu'il a eu crainte pour le salut de son ame. Or la crainte presuppose probabilité en l'evenement du mal que l'on craint. Si donc Nostre Seigneur eut crainte de son salut, il eut crainte et par consequent probabilité de sa damnation. De mesme, avoir beu la coupe de l'yre de Dieu, ne veut dire autre chose, sinon d'avoir esté l'object de l'yre de Dieu. Si donc Nostre Seigneur a beu la coupe de l'yre de Dieu, il a esté l'object de l'yre de Dieu. Item, souffrir des peynes infinies, presuppose la privation de la grace de Dieu, principalement si on parle des peynes temporelles, telles qu'il faut confesser avoir esté celles de Jesus-Christ. Si donc Jesus-Christ a souffert des peynes infinies, quoyque temporelles, il aura es té privé de la grace de Dieu, qui sont parolles desquelles le blaspheme mesme auroit honte : et neantmoins c'est la theologie du traitteur. Faire voir le blaspheme, c'est assez le refuter.

3. Et ceste proposition n'est-elle pas blasphematoire : « Le nom de Dieu, » de la Trinité, des anges et prophetes, le commencement de l'Evangile de » sainct Jean, et le signe de la croix, ne sont pas choses simplement rece»vables? » Qu'est-ce donc qui sera recevable?

4. C'est de mesme quand il allegue pour inconvenient que « Nostre-Dame » ayt esté compaigne des souffrances de Nostre Seigneur; » car, pour vra ́, si elle n'a esté compaigne de ses souffrances, elle ne le sera pas de ses consolations, ny de son paradis. Je sçay qu'un bon excusant pourroit tirer toutes ces propositions à quelque sens moins inepte que celuy qu'elles portent de prime face; mais il feroit tort au traitteur, qui l'entend comme il le dit : et n'est pas raysonnable que l'on reçoive à aucune sorte d'excuse celuy, lequel va pinçant par le menu tous les mots des hymnes et oraysons ecclesiastiques, pour les contourner à mauvais sens, contre la manifeste intention de l'Eglise. Voylà un eschantillon de ses blasphemes; en voicy un autre de ses mensonges.

4. « Les anciens, dit-il, faysoient la croix, de peur d'estre descouverts; » et tout incontinent apres il dit : « Qu'ils faysoient ouvertement ce signe, » pour monstrer qu'ils n'en avoient point de honte. » Ou l'un ou l'autre est mensonge.

2. << Sainct Hierosme (dit-il, parlant du thau mentionné au 9e chapitre » d'Ezechiel) laissant le charactere dont a usé le prophete, a recherché le >> charactere des Samaritains. » C'est un mensonge; car au contraire sainct Hierosme n'allegue le thau des Samaritains que pour rechercher celuy dont le prophete et les anciens Hebrieux usoient.

3. Il fait dire au placard, que sainct Athanase a escrit « Que Dieu a fait » predire le signe de la croix par Ezechiel. » Chose fausse.

4. Il fait dire à sainct Athanase « Qu'apres la venuë de la croix, toute » adoration des images a esté ostée. » C'est une fausseté; car sainct Athanase ne parle pas des imaiges, mais des idoles.

5. Il dit que « Constantin le Grand fut le premier qui fit des croix d'estoffe.» Mais Tertullien, Arnobe et Justin le martyr, sont tesmoins irreprochables que c'est une fausseté. Voyez le second chapitre de nostre second livre.

6. Il allegue le huictiesme livre d'Arnobe qui n'en a fait que sept.

7. Il dit « La resolution du placard estre que la croix doit estre adorée de » latrie. » De quoy le placard ne dit mot.

8. Il dit que sainct Athanase, és questions à Anthiochus, atteste que les chrestiens n'adoroient point la croix, là où ce docteur dit tout le contraire. 9. Mais est-il pas playsant, quand il attribuë une certaine vieille rithme françoise aux Heures de l'usage de Rome? Pour vray, un si grand nombre d'impertinences manifestes, avec cent autres telles (que je n'ay voulu cotter par le menu) en si peu d'ouvrage comme est le traitté, me fait croire que l'autheur ne peut estre, sinon quelque arrogant pedant, ou quelque ministre hors d'haleyne et morfondu ; ou si c'est quelque homme d'erudition, la rage et passion luy en aura levé l'usage: et de vray, il fit cest ouvrage fort à la haste, et ne se bailla gueres de loysir apres la sortie des placards.

La troisiesme chose que je vous diray sera la rayson que j'ay euë d'entre-prendre ceste response: et c'est l'occasion que mon adversaire pretend avoir euë de dresser un traitté. Or il la propose luy-mesme en ceste sorte :

<< Necessité nous est imposée de parler de l'abus insupportable commis » touschant la croix, afin que tous apprennent comme il se faut munir >> contre le poison de l'idolastrie, que le diable vient à vomir derechef en ce >> tems et en ce voisinage, se servant du bastellage de certains siens instru» mens, qui, par parolles et par escrits, taschent à rebastir l'idolatrie, >> comme les murs de Jericho, qui par la voix des trompettes de Dieu sont >> tombez dés bon nombre d'années en ces quartiers. Nous estimons que >> ceux qui ont icy apporté et divulgué les deux escrits, qu'ils font voler en >> forme de placards, ont voulu faire pleurer et gemir plusieurs bons chres>> tiens d'entre nous. >>

Il parle de l'orayson des Quarante heures qui se fit au village d'Ennemasse, l'année 1597, où accourut un nombre incroyable de personnes, et entr'autres la confrerie des Penitens d'Annessy, aisnée de toutes les autres de Savoye, laquelle, quoyqu'esloignée d'une journée, sçachant que l'on avoit à dresser une grande croix sur le haut d'un grand chemin, tirant vers Geneve, pres d'Ennemasse, se treuvant à fort bonne heure en l'eglise, où les confreres ayant communié de la main de Monseigneur le Reverendissime Evesque, elle le suivit aussi à la procession, pour faire la premiere heure de l'orayson, avec la procession de Chablais, en laquelle il y avoit desjà grand nombre de nouveaux convertis, qui furent comme les premices de la grande moisson, que l'on a recueillie de ce mesme pays et du pays de Ternier.

Or, sur le soir, les confreres d'Annessy, revenant devotement en l'oratoire, chargerent sur leurs espaules la croix, laquelle dés le matin avoit esté apprestée et beniste, et s'acheminerent avec icelle assez loing de là, au lieu où elle devoit estre plantée, chantant sous ce doux fardeau avec une voix pleyne de pieté, l'hymne Vexilla regis prodeunt, ayant tousjours aupres d'eux Monseigneur le Reverendissime, suivy d'une tres-grande troupe de peuple. Estant arrivez au lieu destiné, le sainct estendart arboré, le Reverend Pere Esprit de Baumes (lequel avec le Pere Cherubin de Maurienne, et le Pere Anthoine de Tournon, capucins, faysoient les predications de Quarante heures), estant monté pres de la croix, fit une bonne et courte re monstrance, touschant l'honneur et erection des croix : apres laquelle l'on distribua plusieurs feüilles imprimées, sur le mesme subjet, dressées par quelque bon religieux. Puis tous les confreres ayant receu la benediction de Monseigneur l'Evesque, et à son imitation baysé devotement la croix, prirent en bon ordre et silence le chemin de leur retour à Annessy. Sainct et devost spectacle! et qui tira des larmes des yeux des plus secs qui le virent.

L'autheur du traitté sceut comme toutes ces choses s'estoient passées et,

« ElőzőTovább »