Poétique française1804 |
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35. oldal
... plein de fleurs lentement se promène , Qu'un torrent débordé , qui , d'un cours orageux , Roule , plein de gravier , sur un terrain fangeux . La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée , Et lasse de parler ...
... plein de fleurs lentement se promène , Qu'un torrent débordé , qui , d'un cours orageux , Roule , plein de gravier , sur un terrain fangeux . La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée , Et lasse de parler ...
71. oldal
... plein d'énergie et de majesté : Comme il disoit ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfans Que le Nord eût porté jusques - là dans ses flancs . L'arbre tient bon ; le roseau plie : Le vent redouble ...
... plein d'énergie et de majesté : Comme il disoit ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfans Que le Nord eût porté jusques - là dans ses flancs . L'arbre tient bon ; le roseau plie : Le vent redouble ...
77. oldal
... avec élégance , et enrichie de notes savantes qui annoncent un homme plein de con- noissances mythologiques . La nouvelle n'a pas ce dernier mérite ; mais , d'un autre côté , elle est en bien des endroits plus FRANÇAISE . 77.
... avec élégance , et enrichie de notes savantes qui annoncent un homme plein de con- noissances mythologiques . La nouvelle n'a pas ce dernier mérite ; mais , d'un autre côté , elle est en bien des endroits plus FRANÇAISE . 77.
91. oldal
... plein de dignité , les lois de la morale et du goût . J. B. Rousseau a manié habilement les armes de la dialectique , dans son Épître con- tre les impies et les libertins . Mille au- tres poètes ont embelli du coloris de l'imagination ...
... plein de dignité , les lois de la morale et du goût . J. B. Rousseau a manié habilement les armes de la dialectique , dans son Épître con- tre les impies et les libertins . Mille au- tres poètes ont embelli du coloris de l'imagination ...
100. oldal
... plein et nerveux ; dans le se- cond , un style fin , agréable et enjoué ; mais toujours simple , naturel et facile , parce que le style de la satyre est le plus conforme au style ordinaire . Quelque ton que prenne le poète , ses pensées ...
... plein et nerveux ; dans le se- cond , un style fin , agréable et enjoué ; mais toujours simple , naturel et facile , parce que le style de la satyre est le plus conforme au style ordinaire . Quelque ton que prenne le poète , ses pensées ...
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14. oldal - L'été n'a point de feux, l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
142. oldal - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
348. oldal - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès ; admirable surtout...
102. oldal - Venez de mille aïeux; et si ce n'est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés * : Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César, d'Achille, ou d'Alexandre : En vain un faux censeur voudrait vous démentir. Et si vous n'en sortez, vous en devez sortir.
349. oldal - ... dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci du goût et des sentiments. L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l'un imite Sophocle, et que l'autre doit plus à Euripide.
129. oldal - Éclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux, Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux. L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant.
109. oldal - Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis , Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
349. oldal - Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont. Il ya plus dans le premier de ce que l'on admire, et de ce que l'on doit même imiter; il ya plus dans le second de ce que l'on reconnaît dans les autres, ou de ce que l'on éprouve dans soi-même.
342. oldal - Théâtre des Grecs par le P. Brumoy, nouvelle édition enrichie de très-belles gravures et augmentée de la traduction entière des pièces grecques dont il n'existe que des extraits dans toutes les éditions précédentes, et de comparaisons, d'observations et de remarques nouvelles, par MM. de Rochefort et Dutheil.
72. oldal - Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.