Poétique française1804 |
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... un ; mais parce que dans les mots guerre , terre , tonnerre , le premier e est fort ouvert , et que dans les autres , il est seulement un peu ouvert . Le seul e fermé dans l'avant - dernière syllabe d'un mot terminé par une muet , ne ...
... un ; mais parce que dans les mots guerre , terre , tonnerre , le premier e est fort ouvert , et que dans les autres , il est seulement un peu ouvert . Le seul e fermé dans l'avant - dernière syllabe d'un mot terminé par une muet , ne ...
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Louis Domairon. seroient au singulier , mais dont l'un seroit terminé par une voyelle , et l'autre par une consonne , quoique précédée de cette même voyelle , ne rimeroient pas ensemble . Ne faites donc point rimer loi avec bois , voix ...
Louis Domairon. seroient au singulier , mais dont l'un seroit terminé par une voyelle , et l'autre par une consonne , quoique précédée de cette même voyelle , ne rimeroient pas ensemble . Ne faites donc point rimer loi avec bois , voix ...
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... un modèle existant dans la nature . Que fit - il ? Il observa les plus beaux traits dans diffé- rentes belles personnes , les rassembla , en forma un tout , et parvint à montrer sur la toile une beauté dans sa plus grande perfection ...
... un modèle existant dans la nature . Que fit - il ? Il observa les plus beaux traits dans diffé- rentes belles personnes , les rassembla , en forma un tout , et parvint à montrer sur la toile une beauté dans sa plus grande perfection ...
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... Un homme n'a jamais remarqué aucun avare qui , dans sa maison , au milieu d'un cercle nombreux , voyant deux chandelles allumées , en souffle une . Il voit l'avare de Molière souffler cette chandelle ; en est - il révolté ? Non sans ...
... Un homme n'a jamais remarqué aucun avare qui , dans sa maison , au milieu d'un cercle nombreux , voyant deux chandelles allumées , en souffle une . Il voit l'avare de Molière souffler cette chandelle ; en est - il révolté ? Non sans ...
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... l'un l'autre , d'ailleurs , pourvu que , puisque , de sorte que , etc. Cependant l'homme de goût trouve quelquefois l'art de les em- bellir et d'en faire usage . C'est ainsi que Racine a dit élégamment des Ro- mains : Des biens des ...
... l'un l'autre , d'ailleurs , pourvu que , puisque , de sorte que , etc. Cependant l'homme de goût trouve quelquefois l'art de les em- bellir et d'en faire usage . C'est ainsi que Racine a dit élégamment des Ro- mains : Des biens des ...
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14. oldal - L'été n'a point de feux, l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
142. oldal - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
348. oldal - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès ; admirable surtout...
102. oldal - Venez de mille aïeux; et si ce n'est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés * : Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César, d'Achille, ou d'Alexandre : En vain un faux censeur voudrait vous démentir. Et si vous n'en sortez, vous en devez sortir.
349. oldal - ... dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci du goût et des sentiments. L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l'un imite Sophocle, et que l'autre doit plus à Euripide.
129. oldal - Éclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux, Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux. L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant.
109. oldal - Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis , Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
349. oldal - Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont. Il ya plus dans le premier de ce que l'on admire, et de ce que l'on doit même imiter; il ya plus dans le second de ce que l'on reconnaît dans les autres, ou de ce que l'on éprouve dans soi-même.
342. oldal - Théâtre des Grecs par le P. Brumoy, nouvelle édition enrichie de très-belles gravures et augmentée de la traduction entière des pièces grecques dont il n'existe que des extraits dans toutes les éditions précédentes, et de comparaisons, d'observations et de remarques nouvelles, par MM. de Rochefort et Dutheil.
72. oldal - Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.