Correspondance de Feńelon, archeveq̂ue de Cambrai: Correspondance sur l'affaire du quiétisme.- t.11. Correspondance sur l'affaire du quiétisme. Pièces concernant l'histoire et les oeuvres de Fénelon

Első borító

Részletek a könyvből

Kiválasztott oldalak

Gyakori szavak és kifejezések

Népszerű szakaszok

187. oldal - Celui qui aime son père et sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi.
135. oldal - Dieu, qui est une charité pure, et sans aucun mélange du motif de l'intérêt propre. Ni la crainte des châtiments, ni le désir des récompenses, n'ont plus de part à cet amour : on n'aime plus Dieu, ni pour le mérite, ni pour la perfection, ni pour le bonheur qu'on doit trouver en l'aimant.
357. oldal - Soit que vous mangiez, dit-il ('), soit que vous buviez, ou quelque autre chose que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.
126. oldal - ... finie de Dieu en elle-même sans aucun rapport au « bonheur qui nous en doit revenir. Cette opinion « est très-commune en théologie, et très-orthodoxe. • Je l'ai soutenue moi-même , et je n'ai jamais cru « y donner la moindre atteinte en me déclarant « contre le livre de M. de Cambrai , etc.
261. oldal - Dans cet état de la sainte indifférence, on ne veut rien pour soi; mais on veut tout pour Dieu : on ne veut rien pour être parfait ni bienheureux pour son propre intérêt; mais on veut toute perfection et toute béatitude, autant qu'il plaît à Dieu de nous faire vouloir ces choses par l'impression de sa grâce '. VI.
94. oldal - Souffrez qu'en passant je rapporte ici un fait remarquable. Dès que je veux faire un ouvrage qui ne serve qu'à ma défense nécessaire à Rome, et qui ne se répande point ailleurs , ou bien que je fais un premier essai d'un ouvrage par un recueil d'épreuves , malgré toutes mes précautions, vous trouvez moyen d'enlever mes feuilles, et de les avoir aussitôt que moi. Le plus souple de tous les hommes , et qui remue de si grands ressorts par toute la terre ne peut se garantir des émissaires...
414. oldal - Il est donc capital de supposer d'abord que les tentations d'une âme ne sont que des tentations communes , dont le remède est la mortification intérieure et extérieure, avec tous les actes de crainte et toutes les pratiques de l'amour intéressé. Il faut même être ferme pour n'admettre rien...
107. oldal - Vous faites plus pour moi que je ne saurois faire moi-même. Mais quelle triste consolation, quand on voit le scandale qui trouble la maison de Dieu et qui fait triompher tant d'hérétiques et de libertins ! \ Quelque fin qu'un saint pontife puisse donner à cette affaire, je l'attends avec impatience, ne voulant qu'obéir, ne craignant que de me tromper, et ne cherchant que la paix. J'espère qu'on verra dans mon silence, dans ma soumission sans réserve, dans mon horreur...
113. oldal - C'est comme un homme qui tombe dans un abîme; il n'achève de s'y laisser aller qu'après que tous les appuis du bord lui échappent des mains. L'amour-propre, que Dieu précipite , se prend dans son désespoir à toutes les ombres de grâce, comme un homme qui se noie se prend à toutes les ronces qu'il trouve en tombant dans l'eau.
419. oldal - ... réel et intime , est dérobé à ses yeux par la jalousie de Dieu. Dans ce trouble involontaire et invincible rien ne peut la rassurer, ni lui découvrir au fond d'elle-même ce que Dieu prend plaisir à lui cacher. Elle voit la colère de Dieu enflée et suspendue sur sa tête comme les vagues de la mer, toute prête à la submerger; c'est alors que l'âme est divisée d'avec elle-même : elle expire sur la croix avec Jésus-Christ, en disant: О Dieu! mon Dieu! pourquoim...

Bibliográfiai információk