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Par cette disposition l'on remplit encore un autre objet: c'est par-là que le courant de la rivière est censé passer tout directement dans cette embouchure, et d'autant plus après l'anéantissement des obstacles ci-dessus mentionnés.

La berge droite est modelée de la façon que je viens d'exposer par rapport aux tempêtes de la Mer d'Azow. Mais la rive gauche suit la figure évasée, selon la direction de la jettée B A, eu égard aux débordemens de la rivière, qui en passant d'un canal plus large que le Don dans une ouverture plus étroite, augmente d'abord de vitesse lorsqu'il se forme un gonflement ou une remole qui donne la chasse à l'eau. D'ailleurs il s'opéreroit un tourbillon à côté, et le courant s'éloigneroit de cette embouchure, tourneroit à droite aux dépens de la pente générale, dans des lits tortueux, dans un développement considérable, où la vitesse de l'eau seroit extrêmement rallentie; et des dépôts continuels en seroient la suite.

Cette forme évasée empêche les tournans d'eau, imprime une vitesse initiale qui sert à la corrosion du fond du lit, et provoque la destruction des dépôts qui y existent.

Mais puisque la jettée A B n'a pour but que celui de distraire le filet du courant d'une embou

Tome II.

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Hare" quï ve hüüable,"èdet obje Est rempl7; Len erévait de trois pieds seadment a jettée au des sus du Bivert ordinaire de la surface de l'eau, puisque les débordenens de riviere ne montent jamais à cette hauteur, et le regorgement même qur en résulterbit par obstruction', ne partiễn¿roîé pás3dön1plus à franchir la 'jettée, car, cómi me j'ai dit ailleurs, au tems des fortes erdës, l'on në' s'apperçoit presque pas i de répanchement dir Don et de ses confluens de la hauteur Faquelle s'élevént les eaux Tscherkask b tasa Par les moyens proposés, lorsqu'il se soulève dés tempêtes, les eaux de la Mer d'Azów doivent franchir lá fettée', 'ce qui fait épargner l'épaisseur qu'il faudroit donnet, au 'ĉas qu'on voulût oppôs ser une barrière aux flöts, qui dans des tems dra geur, montent à la hauteur de dix pieds envirõng La ligne culminante ou le couronnement n'a qu'une toise de largeur, et eu égard au local, Fépaisseur à la base est égale à la hauteur! aduction eôq "Ed efferant Han's le détail des ouvrages, l'endroit qui étoit le plus à portée pour avoir des Blocs Bécessaires à la digue à pierre perdue, c'étoit à la dite Pierre blanche, à l'embouchure du Don'étz. 'Il fallbit, à cause des buttes et des dos qui sont auxembouchures, savoir profiter du tems

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"propres pour faire la traversée jusqu'an' Hèu már

quer Celbit par Tembouchure 'sablonnéusé et la “nommément "dite' du' 'Don', que Tes' Barqués taht qu'elles étoient vuldes pouvoient aller jusqu'à la “Pierre'' Blanche, «maïs "une' fois 'chargées il leur falloit remonter la branche nommée la Kalantscha, scar 'par-fout ailleurs {'y' a' des bas fonds, et avec Tune cargaison de pierres on' de peut pas parvenir autrement à l'embouchure du Porceau.

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C'est l'endroit où il faut fixer son attention. Il remarquer", 'que le Donetz quoiqu'il se joi'gne' au ú Don au dessus de Tscherkask, he cesse pas pourtant d'entraîner du gravier, de la blocaille, • ́et 'des' pierres graduellement, suivant les propoftion's connues à tout hydraulicïen”, en déposant 'même sur la 'rive droite, tandis que le "Don' 'qui · ¿'y încorpore, ne change pas à beaucoup près de så nature, si ce n'est dans du sable; et je n'ai "jamais vù des pierres déposées sur la rive gauche

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" Voilà une circonstance qui détruit lidée 'absôfue de la resultante imaginée par plusieurs céle"bres hydrauliciens, qui servit de base à la vitesse 'de deux courans, qui se joignent pour n'en former qu'un seul. Le Don' et le Donetz couleht 'pourtant "ensemble plusieurs milles, conservant

ཞུ་

toujours leurs noms. Je trouve l'explication du phénomène demontrée par les îles, qu'on y apperçoit. La limpidité de l'eau du Donetz qui baigne les côteaux d'Oksay, à la différence de celle du Don, est une autre preuve, qui détruit l'idée absolue de la résultante.

C'est vis-à-vis la Batayskaya que le Donetz s'écarte du Don, qui rallentit son cours et qui y laisse des dépôts en grande quantité. Voilà où existe le point d'équilibre! La distance seulement jusqu'à Tscherkask monte pourtant à vingt milles!

En parlant des travaux afin d'éviter les dangers qui pouvoient arriver par les orages de la Mer il falloit avoir une communication non interrompue, de tous les débouchés où je faisois exécuter des ouvrages, avec le continent. C'est pourquoi après avoir fait couper ces hauts roseaux qu'il y avoit, tout le long du bord gauche de l'embouchure sablonneuse, à deux toises de la berge; suivant la ligne A Pn (PL.II.), c'est en V qu'j'ai établi le point central. Ensuite j'ai construit entre les îlôts un pont de communication H; et après avoir également fait couper les roseaux de la berge gauche de l'embouchure du Loup, depuis le point O jusqu'au point C, les travailleurs ont resté à l'abri des tempêtes, leur ayant ainsi frayé un chemin,

qui mène, en tout tems, depuis la Mer d'Azow jusqu'à la crête de l'embouchure du Porceau, et ouvre par conséquent le passage de l'île au continent. Dans le cas, que les orages submergent toutes les plaines, l'eau de la Mer d'Azow s'élévant à la hauteur de dix pieds, les Cosaques avec leurs chevaux se mettent à l'abri par le susdit chemin, dans le village du Kagalnik, tout comme il est arrivé quelquefois, pendant les travaux, sans qu'il se soit même perdu une planche.

D'ailleurs lorsque les tempêtes ne sont pas des plus extraordinaires, alors le pont нп, (Pl.II.) est celui qui sert d'abri aux Cosaques et à leurs chevaux, ainsi qu'il est arrivé plusieurs fois, quoique les plaines environnantes fussent couvertes d'eau. Ce pont est construit sur des chevalets factices, de la hauteur de ouze pieds, bien connexés diagonalement les uns aux autres, avec des étresillons en amont et en aval. Comme le pont n'étoit que provisoire, j'ai augmenté son poids par des pierres tenues et suspendues par des cordes aux che valets factices; et c'est de cette façon, que je l'ai mis à l'abri de la vive action des eaux de la Mer, et de l'impétuosité des vents. Il étoit d'ailleurs surchargé à sa tête et à sa queuë de pierres transportées de la Pierre blanche.

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