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NOTES.

NOTE I.

Dans le baptême, on revêtait les néophytes d'une robe blanche, signe de liberté. La loi par laquelle Constantin permettait aux maîtres d'affranchir leurs esclaves par-devant l'évêque, tendait à multiplier les hommes libres. Au XIIe siècle, Alexandre III défendit la servitude dans le troisième concile de Latran. En 1683, le collége des cardinaux adressa aux missionnaires d'Angola des plaintes sur le commerce des esclaves. Ce sont des évêques, des missionnaires, qui ont plaidé au conseil d'Espagne la cause des Indiens, réduits en esclavage contre le droit de l'humanité.

NOTE II.

Avant Constantin, les affranchissemens faits à l'Église en présence de l'évêque subsistaient, puisqu'il en est fait mention dans la lettre de saint Ignace à saint Polycarpe. Bientôt le baptême donna aux esclaves la liberté civile et spirituelle des enfans de Dieu. Dès ce moment, la législation fut occupée à modérer le pouvoir des maîtres sur les esclaves, et les Églises devinrent un asile pour ceux d'entre ces malheureux qui étaient injustement maltraités par leurs maîtres. Les affranchissemens se faisaient à l'Église, au pied des autels, in sacrosanctis ecclesiis; et alors les affranchis et leur postérité étaient sous la protection de l'Église. Une des bonnes œuvres les plus communes parmi les chrétiens, fut de

tirer leurs frères de la servitude, et d'acheter leur liberté. Plusieurs poussèrent l'héroïsme de la charité, jusqu'à se rendre esclaves eux-mêmes pour en délivrer d'autres. Saint Clément de Rome nous l'apprend; saint Paulin de Nole en est un exemple bien touchant.

NOTE III.

Les évêques crurent ne pouvoir faire un plus saint usage des richesses des Églises, que de les consacrer au rachat des esclaves. Il y en eut qui vendirent jusqu'aux vases sacrés pour satisfaire à ce devoir de charité. L'histoire a conservé le souvenir des pieuses profusions que fit sainte Bathilde, reine de France, pour racheter des esclaves, et du zèle dont elle fut animée pour l'extinction de l'esclavage. Il était impossible que des exemples aussi frappans n'eussent pas des imitateurs, et n'entraînassent la ruine entière de l'esclavage.

FIN DES NOTES.

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