Fables

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Lebigre, 1836 - 360 oldal
 

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11. oldal - S'enfla si bien qu'elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs, Tout petit Prince a des Ambassadeurs, Tout Marquis veut avoir des Pages.
11. oldal - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
300. oldal - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
170. oldal - Mes amis, dit le solitaire, Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.
114. oldal - L'épouvante est au nid plus forte que jamais. Il a dit ses parents, mère ! c'est à cette heure... Non , mes enfants ; dormez en paix : Ne bougeons de notre demeure. L'alouette eut raison ; car personne ne vint. Pour la troisième fois , le maître se souvint De visiter ses blés. Notre erreur est extrême , Dit-il , de nous attendre à d'autres gens que nous.
84. oldal - Egratigné quelqu'un , causé quelque dommage ; Enfin , qu'on a pendu le mauvais garnement. Toutes , dis-je , unanimement Se promettent de rire à son enterrement, Mettent le nez à l'air , montrent un peu la tête , Puis rentrent dans leurs nids à rats , Puis , ressortant , font quatre pas , Puis enfin se mettent en quête. Mais voici bien une autre fête: Le pendu ressuscite , et, sur ses pieds tombant, ' Attrappe les plus paresseuses.
264. oldal - UN homme vit une couleuvre : Ah ! méchante , dit-il , je m'en vais faire une œuvre Agréable à tout l'univers. A ces mots l'animal pervers (C'est le serpent que je veux dire, Et non l'homme , on pourrait aisément s'y tromper...
292. oldal - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?
9. oldal - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
47. oldal - L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais; et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.

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