Fables de Fontaine avec les notes de Champfort, 2. kötet

Első borító
Delance, 1796
 

Kiválasztott oldalak

Más kiadások - Összes megtekintése

Gyakori szavak és kifejezések

Népszerű szakaszok

4. oldal - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non : vous leur fîtes, seigneur. En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
35. oldal - PENDANT qu'un philosophe assure Que toujours par leurs sens les hommes sont dupés , Un autre philosophe jure Qu'ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison , et la philosophie Dit vrai quand elle dit que les sens tromperont Tant que sur leur rapport les hommes jugeront.
96. oldal - Le lacs était usé ; si bien que de son aile, De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle Et les morceaux du lacs qui l'avait attrapé, Semblait un forçat échappé.
19. oldal - Perrette , sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet , Prétendait arriver sans encombre ' à la ville. Légère et court vêtue , elle allait à grands pas , Ayant mis ce jour-là , pour être plus agile , Cotillon simple et souliers plats.
99. oldal - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
95. oldal - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite: Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai: J'étais là ; telle chose m'avint: Vous y croirez être vous-même.
183. oldal - Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées . Quittez le long espoir et les vastes pensées ; Tout cela ne convient qu'à nous. Il ne convient pas à vous-mêmes, Repartit le -vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier ? Eit-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
94. oldal - Voulez-vous quitter votre frère? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
135. oldal - L'arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de refuge Contre le chaud, la pluie et la fureur des vents : Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs. L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire : II courbait sous les fruits. Cependant, pour salaire, Un rustre l'abattait : c'était là son loyer, Quoique, pendant tout l'an, libéral...
135. oldal - L'ombre, l'été ; l'hiver, les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée? De son tempérament, il eût encor vécu. L'homme, trouvant mauvais que l'on l'eût convaincu, Voulut à toute force avoir cause gagnée. ' Je suis bien bon, dit-il, d'écouter ces gens-là!

Bibliográfiai információk