Mémoires de l'abbé Morellet ... sur le dix-huitième siècle et sur la révolution: précédés de l'Éloge de l'abbé Morellet, 2. kötet

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Ladvocat, 1821 - 4 oldal
 

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97. oldal - Je ne sais ce qu'il est devenu depuis, et je ne m'en informe pas, car je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive.
368. oldal - ... j'en connais plusieurs que j'honore et que jlaimede tout mon cœur : mais je leur donnerai des raisons, et j'espère prouver, non que la monarchie est préférable dans telle ou telle position -, mais que. dans toutes les hypothèses, on y est plus libre que dans la république.
274. oldal - Moraliste profond, apôtre de la liberté et de l'égalité, il a été le précurseur qui a appelé la nation dans les routes de la gloire et du bonheur ; et si une grande découverte appartient à celui qui l'a le premier signalée, c'est à Rousseau que nous devons cette régénération salutaire qui a opéré de si heureux changements dans nos mœurs, dans nos coutumes, dans nos lois, dans nos esprits, dans nos habitudes.
362. oldal - J'en suis sûr, ils me feront périr ; ils en ont le pouvoir et la volonté : n'importe, occupons-nous de mon procès comme si je pouvais le gagner ; et je le gagnerai en effet, puisque la mémoire que je laisserai sera sans tache.
52. oldal - Français, c'est l'arme du courage. L'arme de la victoire et l'arbitre du sort. Le fer, il boit le. sang, le sang nourrit la rage, Et la rage donne la mort ! A ce moment La Harpe se crut sublime et terrible, il n'était que ridicule.
6. oldal - En juin 1790, je me rendis à Thimer pour la dernière fois. Là, je vis vendre à l'enchère la maison que j'avais réparée, meublée, ornée à grands frais, les jardins que j'avais commencé à planter, une habitation où j'avais déjà vécu heureux, où je pouvais me flatter d'achever le reste de ma vie...
82. oldal - Il me parut recevoir mon apologie avec bonté, et compatir à la tiédeur de mon patriotisme ; mais pour m'encourager il me cita son propre exemple. Et moi aussi, me dit-il comme le coiffeur, j'ai perdu par la révolution ; car , tel que vous me voyez, je suis prêtre, et prêtre marié, et voilà ma femme, me dit-il, en me montrant la petite personne, qui parut toute fière de l'aveu que me faisait son prêtre.
57. oldal - ... l'autre était Domergue, aussi mal intentionné que son collègue pour l'Académie française. Ces messieurs me traitèrent assez légèrement , ainsi que l'Académie. Ils me dirent que son Dictionnaire ne valait rien; que le plan était vicieux et l'exécution défectueuse, et qu'il fallait en ôter tout ce qui était contraire à l'esprit républicain ; enfin que l'Académie elle-même était un trèsmauvais établissement.
363. oldal - ... enleva, et il nous prouva qu'il fallait y renoncer. Quand Desèze eut fini son plaidoyer, il nous le lut ; je n'ai rien entendu de plus pathétique que sa péroraison ; nous en fûmes touchés jusqu'aux larmes ; le Roi lui dit : « II faut la supprimer, je ne veux point les attendrir.
368. oldal - Ce n'est ni pour caresser d'anciennes habitudes, ni par aucun sentiment superstitieux de royalisme, que je préfère la monarchie. Je la préfère , parce qu'il m'est démontré qu'il ya plus de liberté pour le citoyen dans la monarchie que dans la république. Tout autre motif de détermination me paraît puéril. Le meilleur régime social est , à mon avis, celai où , non pas un , non pas quelques-uns seulement, mais où tous jouissent tranquillement de la plus grande latitude de liberté possible.

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