Œuvres choisies: PoèmeBrasseur aîné, 1810 |
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7. oldal
... Fontaine a connu sa souplesse ! Et qui mieux que Boileau déploya sa richesse ! Le premier dans la fable a fait briller ses droits ; L'autre de l'art des vers lui fit dicter les lois . Q vous que j'adorai dès que je pus vous lire ...
... Fontaine a connu sa souplesse ! Et qui mieux que Boileau déploya sa richesse ! Le premier dans la fable a fait briller ses droits ; L'autre de l'art des vers lui fit dicter les lois . Q vous que j'adorai dès que je pus vous lire ...
52. oldal
... Fontaine ; Vous étiez , ô bon Jean ! son auteur favori . Un matin qu'il lisait vos fables , près de lui D'un pigeon séduisant il entend le ramage , Et l'aperçoit bientôt à travers le feuillage : -Charmant oiseau , dit - il en ...
... Fontaine ; Vous étiez , ô bon Jean ! son auteur favori . Un matin qu'il lisait vos fables , près de lui D'un pigeon séduisant il entend le ramage , Et l'aperçoit bientôt à travers le feuillage : -Charmant oiseau , dit - il en ...
53. oldal
... Fontaine a fait route , Et que le Temps jaloux dévore le chemin Où nous nous promenons un bon livre à la main . - Beau pigeon , reprit - il , j'aime votre constance ; Mais là dedans sans doute on pleure votre absence . Il dit , et sur l ...
... Fontaine a fait route , Et que le Temps jaloux dévore le chemin Où nous nous promenons un bon livre à la main . - Beau pigeon , reprit - il , j'aime votre constance ; Mais là dedans sans doute on pleure votre absence . Il dit , et sur l ...
72. oldal
... FONTAINE , Vois - tu ce laboureur , constant dans ses travaux , Traverser ses sillons par des sillons nouveaux ? DELILLE . quand je prononce , dis - je , ces vers et mille autres . de cette espèce répandus dans nos meilleurs poëtes ...
... FONTAINE , Vois - tu ce laboureur , constant dans ses travaux , Traverser ses sillons par des sillons nouveaux ? DELILLE . quand je prononce , dis - je , ces vers et mille autres . de cette espèce répandus dans nos meilleurs poëtes ...
90. oldal
... Fontaine , quoique ini- mitable , a laissé dans le champ de l'apologue un coin de moisson dont MM . le duc de Nivernois , l'abbé Aubert et Imbert se sont emparé , sans laisser rien à glaner . PAGE 53 , VERS 2 . Grâce au pinceau d'Houdry ...
... Fontaine , quoique ini- mitable , a laissé dans le champ de l'apologue un coin de moisson dont MM . le duc de Nivernois , l'abbé Aubert et Imbert se sont emparé , sans laisser rien à glaner . PAGE 53 , VERS 2 . Grâce au pinceau d'Houdry ...
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235. oldal - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout , brouilla tout , fit un art à sa mode , Et toutefois longtemps eut un heureux destin.
269. oldal - Au pied du mont Adule, entre mille roseaux *, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
235. oldal - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, i Et réduisit la muse aux règles du devoir.
266. oldal - Ce n'était plus ce prince environné de gloire, Aux combats, dès l'enfance, instruit par la victoire, Dont l'Europe en tremblant regardait les progrès, Et qui de sa patrie emporta les regrets, Quand du nord étonné de ses vertus suprêmes Les peuples à ses pieds mettaient les diadèmes. Tel brille au second rang, qui s'éclipse au premier ; II devint lâche roi, d'intrépide guerrier : Endormi sur le trône au sein de la mollesse, Le poids de sa couronne accablait sa faiblesse.
155. oldal - Un pédant, enivré de sa vaine science, Tout hérissé de grec, tout bouffi d'arrogance, Et qui, de mille auteurs retenus mot pour mot, Dans sa tête entassés, n'a souvent fait qu'un sot, Croit qu'un livre fait tout, et que sans Aristote3 La raison ne voit goutte, et le bon sens radote.
74. oldal - On reposait la nuit, on dormait tout le jour. Seulement au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des vents les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent.
148. oldal - Suis-moi donc. Mais je vois , sur ce début de prône , Que ta bouche déjà s'ouvre large d'une aune , Et que les yeux fermés , tu baisses le menton. Ma foi, le plus sûr est de finir ce sermon. Aussi bien j'aperçois ces melons qui t'attendent, Et ces fleurs qui là-bas entre elles se demandent S'il est fête au village , et pour quel saint nouveau On les laisse aujourd'hui si longtemps manquer d'eau. EPITRE XII. SUK L'AMOUR DE DIEU. I695. A M. L'ABBÉ RENAUDOT'.
261. oldal - Ignavum, fucos, pecus a praesepibus arcent. Fervet opus, redolentque thymo fragrantia mella Ac veluti, lentis Cyclopes fulmina massis...
292. oldal - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
235. oldal - Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d'ornements, de nombre et de césure.