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en nous ces gémissemens secrets et le Seigneur ne rejette jamais des prières qu'il a formées luimême dans nos cœurs.

Allons donc, nous assembler aux pieds de ses autels, plus touchés des horreurs qu'entraîné la guerre, que de la gloire de nos succès. Ne demandons pas à un Dieu, qui n'est descendu sur la terre que pour y éteindre dans son sang toutes les inimitiés, et réconcilier l'univers ; ne lui demandons pas que son glaive achève d'exterminer les nations armées contre nous i ces prières de sang retomberoient sur nos têtes : demandons-lui cette paix, que les rois, que les victoires, que le monde ne sauroit donner, et qui ne peut être l'ouvrage que de ses miséricordes infinies: demandons-lui que les peuples et les rois réunis enfin, et réconciliés, ne soient plus occupés qu'à le servir; et que, plus jaloux d'étendre le règne de la foi que les bornes de leur empire, ils ne prennent plus les armes que pour porter ensemble l'étendard de la religion, et la gloire du nom chrétien jusqu'à ces nations infidèles, qui doivent être appelées un jour à la connoissance de l'Evangile.

-MANDEMENT POUR FAIRE CHANTER UN

TE DEUM.

Nos frontières et l'intérieur du royaume sont à couvert des ravages et des autres calamités de la guerre : et tandis que nos ennemis voient leurs teres désolées, et tout leur pays en proje à la li

r

cence du soldat; le laboureur chez nous cultive en paix nos campagnes, et le citoyen tranquille autour de son foyer, en recueille les fruits, et se trouve heureux de les partager entre les besoins de sa famille et ceux de l'état.

Ne nous glorifions pas de ces avantages, ne mettons pas, comme nous exhorte le prophète, notre confiance et notre sûreté dans notre are ni dans notre glaives. Nos armes ne sont victorieuses, et nos troupes invincibles, que parce que Dieu combat pour nous. La même main qui nous protège, peut aussi nous abandonner; et d'autant plus que, malgré nos victoires, nous devons toujours regarder la guerre comme un fléau que nos crimes nous ont attiré. Méritons la continuation des faveurs du ciel, en déplorant la triste nécessité qui nous arme contre nos frères; que nos victoires deviennent elles-mêmes pour nous de nouveaux motifs de souhaiter la paix; sanctifions toujours par ce desir nos actions de graces; elles en seront bien plus agréables à celui qui est le Dieu et le Père de nos ennemis comme le nôtre. Sa tendresse se réveillera sur eux et sur nous; il conciliera les intérêts qui nous divisent, et qui paroissent irréconciliables à la sagesse humaine; il éclaircira ce chaos de prétentions opposées, où toute la raison de l'homme se perd, et qui semble nous annoncer une guerre éternelle. Les états et les empires, après tant de tristes convulsions qui les agitent, prendront enfin une consistance fixe et assurée : et celui qui sut tirer du

premier chaos l'harmonie et l'ordre de l'univers, saura bien tirer du trouble même et de la confusion où sont la plupart des peuples et des états de l'Europe, l'arrangement qui doit y établir l'ordre et la tranquillité la paix descendue du ciel y réunira les cœurs et les intérêts; et nous bénirons avec nos ennemis les miséricordes infinies du Seigneur, qui aura bien voulu la donner à la

.terre.

AUTRE MANDEMENT POUR FAIRE CHANTER

UN TE DEUM.

Jugement dernier. Ibid. 48, 103, 106, 108, 111,

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Immortalité de l'ame. Ibid. 195.

Incertitude de la vie. Carême, 1. 443. Carême, 3. 53. 66

Rapidité de la vie.

Fragilité de la vie.

Carême, 3. 239, 59.

Carême, 3. 241. Or. fun. de M.

de Villars. 42. Or. fun. du Dauphin. 168. Durée incertaine de la vie. Avent. 213.

Délai de la conversion. Ibid. 215.

Emploi du temps. Carême, 3. 233, 237.
Perte du temps. Ibid. 240.

La perte du temps est irréparable. Ibid. 248.

La mort. Mystères. 269. Carėme, 3. 66, 74, 48.
L'homme près de mourir. Avent. 42, 46, 49.
Du petit nombre des élus. Carême, 2. 179.
Mort du pécheur. Avent. 59.

Mort du juste. Ibid. 63.

Education. Panég. de S. Fr. de Paule. 31. Or. fun.

de M. de Villeroy. 52.

Importance des premières habitudes. Avent. 219.
Choix d'un état. Caréme, 2. 3, 7, 14, 16, 19.

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Dans le doute, la foi est préférable. Carême, 1. 191. 116
Charité. Ibid. 115.

Zèle de la charité. Conférences, 1. 164.
Véritable charité. Ibid. 442.

Affabilité. Petit Carême. 87. Or. fun. de M. de

Villars. 16. Or. fun. du prince de Conti. 113.
Or. fun. de Madame. 247. Or. fun. du Dauphin.

158.
Bonté. Ibid. 157, 161. Or. fun. du prince de Conti.
119. Or. fun. de Madame. 236.
Aumône. Carême, 2. 381, 389, 408, 411, 417, 419.
Or. fun. de M. de Villars. 31.
Bienfaisance. Or. fun. de M. de Villeroy. 84. Petit

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Humanité. Or. fun. du prince de Conti. 113.

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Courage

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