Les voyageurs en France depuis la Renaissance jusqu'à la Révolution

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Firmin-Didot et cie, 1885 - 433 oldal
 

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59. oldal - Ay-je laissé quelque chose à voir derrière moy ? J'y retourne ; c'est tousjours mon chemin. Je ne trace aucune ligne certaine, ny droicte ny courbe.
187. oldal - Il me fit entendre qu'il cachait son vin à cause des aides, qu'il cachait son pain à cause de la taille, et qu'il serait un homme perdu si l'on pouvait se douter qu'il ne mourût pas de faim.
57. oldal - Basques, est fort singulier, et les habits de leurs femmes ne le sont pas moins; elles en ont pour chaque âge et pour chaque état, pour le deuil, pour le mariage et pour les prières publiques. Leurs tailleurs ne sont que pour leur usage et pour celui...
127. oldal - ... glorieux d'avoir mené M. de Chaulnes ; enfin la prédestination a paru visible sur un grand garçon fort bien fait, dont la moustache et le procédé nous ont décidés.
187. oldal - ... pas là pour le vendre, il ouvrit une petite trappe à côté de sa cuisine, descendit, et revint un moment après avec- un bon pain bis de pur froment, un jambon très...
238. oldal - Boulogne est devenue une ville drue et potelée, avec quantité de maisons neuves. Les moindres villages ont un air de prospérité, et les sabots ont disparu.
186. oldal - Un jour entre autres, m'étant à dessein détourné pour voir de près un lieu qui me parut admirable, je m'y plus si fort et j'y fis tant de tours que je me perdis enfin tout à fait. Après plusieurs heures de course inutile, las et mourant de soif et de faim, j'entrai chez un paysan dont la maison n'avait pas belle apparence, mais c'était la seule que je visse aux environs.
129. oldal - Je vais être seule, et j'en suis fort aise : pourvu qu'on ne m'ôte pas le pays charmant, la rivière d'Allier, mille petits bois, des ruisseaux , des prairies, des moutons , des chèvres , des paysannes qui dansent la bourrée dans les champs, je consens de dire adieu à tout le reste ; le pays seul me guérirait.
395. oldal - Je ne suis pas de ceux qui font grand état des connaissances humaines ; et je confesse néanmoins que je ne puis contempler sans admiration ces merveilleuses découvertes qu'a faites la science pour pénétrer la nature, ni tant de belles inventions que l'art a trouvées pour l'accommoder à notre usage. L'homme a presque changé la face du monde ; il...
188. oldal - J'ai vu depuis le cirque de Vérone infiniment plus petit et moins beau que celui de Nîmes, mais entretenu et conservé avec toute la décence et la propreté possibles, et qui par cela même me fit une impression plus forte et plus agréable. Les Français n'ont soin de rien et ne respectent aucun monument. Ils sont tout feu pour entreprendre et ne savent rien finir ni rien conserver.

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