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des sciences et des objets d'érudition; les ouvrages d'imagination et de goût, et de littérature agréable, y tenaient fort peu de place. On laissait au public à les juger, aux artistes à les discuter, et au temps à fixer leur rang. Les journaux alors n'étaient guère que des dissertations sérieuses sur des écrits sérieux, et l'on songeait plus à l'instruction qu'à l'amusement. Le seul Bayle eut assez de talent pour réunir l'un et l'autre mais la plupart des matières qu'il traitait ayant été depuis mieux connues et plus approfondies, ses Lettres sur la république des lettres, qui le mirent au-dessus de tous les journalistes de son temps, ont dû perdre beaucoup de leur intérêt et de leur utilité dans le nôtre. D'ailleurs, il n'y travailla que peu d'années; et quelque circonspection qu'il apportât dans la critique, il en sentit bien vite le danger, et y renonça.

Les querelles des savants avaient déja éclaté dans ces journaux, et en remplissaient une partie ; mais, par la nature même des objets, elles avaient peu de juges, et n'intéressaient pas la multitude, comme celles de Scudéry et de d'Aubignac avec Corneille, qui avaient occupé tout Paris.

C'est dans le Mercure galant, dont Visé fut le fondateur en 1672, que l'ignorance et l'envie eurent bientôt un bureau d'adresses fait pour tout le monde, parce qu'on y parlait des ouvrages que tout le monde lit: c'est là que Molière et Racine étaient dénigrés. Mais le ton aigre des

censures de Visé, d'autant plus mauvais critique qu'il était mauvais auteur, était encore de la modération, si on le compare au scandale de nos jours.

C'en était un d'une autre espèce que le livre de

Perrault sur le Parallèle des Anciens et des Modernes, qui fit tant de bruit; mais comme l'examen de ce livre, et des réponses qu'on y a faites, est une occasion toute naturelle de réduire à ses termes cette question souvent agitée, sur laquelle cent ans écoulés depuis Perrault ont pu donner de nouveaux aperçus, je remets à en parler à la fin de ce Cours, lorsque, les anciens et les modernes ayant passé sous nos yeux dans tous les genres, il sera plus facile d'établir la comparaison.

FIN DU SEPTIEME VOLUME,

ET DE LA SECONDE PARTIE.

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I

De

SUITE DU LIVRE PREMIER. POÉSIE....PAGE
CHAPITRE X. De la Satire et de l'Épître.

Boileau..

CHAPITRE XI. De la Fable et du Conte.....

SECTION PREMIÈRE. De La Fontaine..

SECT. II. Vergier et Senecé.

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131

ibid.

...

187

197

CHAP. XII. De la Poésie pastorale, et des dif-
férents genres de Poésie légère.

LIVRE II. ELOQUENCE, HISTOIRE, PHILOSOPHIE,

LITTÉRATURE, etc..

...

235

...

ibid.

CHAPITRE PREMIER. Éloquence.
SECTION PREMIÈRE. De l'Éloquence du bar-

reau.

...

SECT. II. Du genre démonstratif, ou des pa-
négyriques, discours d'apparat, etc. — Du
genre délibératif et des assemblées natio-
nales...

SECT. III. Éloquence de la Chaire. — L'Orai-
son funèbre..

ibid.

252

258

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