EPILOGUE. (Avant la Fontaine). LATINS. Phèdre, Epilogue, Liv. IV. imité par M. Aubert, à la fin de la première partie de ses fables, p. 169, et par Florian, à la fin de son Recueil de Fables. BORNONS ici cette carrière : Les longs ouvrages me font peur (1). On n'en doit prendre que la fleur (2). Il faut contenter son envie. Retournons à Psyché (4): Damon, vous m'exhortez En sa faveur s'échauffera.. Heureux si ce travail est la dernière peine OBSERVATIONS DIVERSE S. L'Epilogue est à la fin d'un ouvrage, ce que le Prologue est à son commencement: il en est la conclusion, comme celui-ci en est l'avant-propos. Notre auteur, en composant cet épilogue, avoit sous les yeux celui qui termine le IVe, livre des Fables de Phèdre. (1) Les longs ouvrages me font peur. C'étoit là une des maximes chéries de l'antiquité, Callimaque, à la fin de son hymne à Jupiter, répond par cette comparaison à ses amis qui lui reprochoicnt de n'avoir point donné de grands ouvrages: L'Euphrate est un fleuve immense; mais je préfère ces fontaines limpides et pures, dont chaque goute est préférable à toute la fange et au limon de ce grand fleuve. (2) Loin d'épuiser une matière, On n'en doit prendre que la fleur. Phèdre avoit dit de même : Temperatæ suaves sunt argutiæ, Immodica offendunt. (Epilog, Libr. V.) Et dans la célèbre épître à madame de la Sablière, où notre poète s'est peint lui-même, il revient sur les mêmes images ; Je suis chose légère, et vole à tout sujet, Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet. (3) Il s'en va temps, La Fontaine n'a employé qu'une seule fois cette tournure, et elle est encore de trop. (4) Retournons à Psyché. Titre d'un ouvrage mêlé de vers et de prose, composé par notre auteur, sur le modèle des Aventures de Psyché, un des plus longs et des plus brillans épisodes du roman latin d'Apulée. Cet ouvrage, un de ceux qui aient le plus coûté à La Fontaine, comme il le confesse dans sa préface, avoit été plusieurs fois repris et interrompu. (5) Que son époux. L'Amour ou Cupidon, amant et époux de Psyché, que La Fontaine appelle, avec quelque raison, le tyran de sa vie, soit par la dépendance où ce sentiment jette les ames qui s'y livrent, soit par une inconstance de caractère qu'il portoit au sein même des jouissances. Fin du sixième livre, DU PREMIER VOLUM E. Eloge de La Fontaine par M. de la Harpe, avec Com- mentaire historique par le nouvel Editeur, Epitre à monseigneur le Dauphin Préface de La Fontaine, A monseigneur le Dauphin, lxxiij. lxxvij. lxxxviij. LIVRE PREMIER. VI. La Genisse, la Chèvre et la Brebis, en société XVII. L'Homme entre deux áges et ses deux Mat tresses, XVIII. Le Renard et la Cicogne, XIX. L'Enfant et le Maître d'Ecole, XX. Le Coq et la Perle, page 54. 57. 60. 62. XXI. Les Frélons et les Mouches à miel; 64. 68. XXII. Le Chéne et le Roseau, LIVRE DEUXIÈME. FABLE I. Contre ceux qui ont le goût difficile, p. 75: 79. III. Le Loup plaidant contre le Renard, par-devant le Singe, 82. IV. Les deux Taureaux et une Grenouille, 83. N. La Chauve-Souris et les deux Belettes VI. L'Oiseau blessé d'une fléche, VII. La Lice et sa Compagne, 85. 89. 90. VIII. L'Aigle et l'Escarbot, IX. Le Lion et le Moucheron, 93. 98. X. L'Ane chargé d'éponges et l'Ane chargé de sel, XVI. Le Corbeau voulant imiter l'Aigle, XVIII. La Chatte métamorphosée en Femme, XIX. Le Lion et l'Ane chassants, XX. Testameret expliqué par Esope, 110. 114. fx cf. 118. 120. 123. 126. 129. 131. LIVRE TROISIÈME. FABLE I. Le Meúnier, son fils et l'Ane, page 137. II. Les Membres et l'Estomac, III. Le Loup devenu Berger, IV. Les Grenouilles qui demandent un Roi, V. Le Renard et le Bouc, VI. L'Aigle, la Laie et la Chatte 144. 147. 151. 154. 157. IV. Le Jardinier et son Seigneur, V. L'Ane et le petit Chien, VI. Le Combat des Rats et des Belettes, VII. Le Singe et le Dauphin, VIII. L'Homme et l'Idole de bois, 204. 208. 210. 214. 217. 220. |