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quæ eis sunt, et requievit in die septimo; idcircò benedixit Dominus diei sabbathi et benedixit eum (Exod., XX ).

27 Quo mihi multitudinem victimarum vestrarum ?....... Neomeniam, sabbathum, convocationes et solemnitates vestras odivit anima mea; facta sunt mihi molesta.... Discite benefacere; quærite judicium; subvenite oppresso; judicate pupillo; defendite viduam..... post hæc vocaberis civitas justi, urbs fidelis (ISAIE, I, 11, 17)......

28 Exod.,X, Deuteron., X.

29 De l'Indifférence en matière de Religion, tom. 141, ch. XXIII.

30 Mueurs des Chrétiens, § dernier.

31 Coran, ch. xxvir, CIV.

32 Coran, ch. XXXV, XXXVII, LII, LXXVI, etc.

33 Contrat-Social, liv. IV, ch. vIII.

34 Unum præceptum erit atque judicium tàm vobis quàm advenis terræ.

La Vulgate réduit à ces mots les versets 15 et 16 du chapitre xv des nombres qui ont une tout autre étendue et énergie dans le texte, dont voici le mot à

mot:

O congregatio, statutum unum vobis et peregrino peregrinanti..... Vos sicut, sic peregrinus erit, ad facies Jehovah; lex (tora) una, judicium (michpat) unum erit vobis et peregrino.

Au chapitre XXIV, v. 22, du Lévitique, la Vulgate dit:

Aquum judicium sit inter vos, sive peregrinus, sive civis peccaverit. Il y a dans le texte : Judicium unum erit vobis ; sicut peregrinus, sic indigena, quia ego Jehovah elohim tuus. Enfin, au ch. XIX, v. 34: Si habitaverit advena in terrå vestrå et moratus fuerit inter vos, sit inter vos quasi indigena: et diligetis eum, quasi vosmetipsos. Fuistis enim et vos advenæ in terrà Ægypti. Ego Jehovah elohim tuus.

Je reviendrai sur tout cela dans le livre consacré aux étrangers. Mais au sujet de ces principes, rappelons le chapitre de Maimonide, dont je n'ai cité que le titre dans la note 13. « Legem accommodatam esse ad totam gentem communitèr, non ad singulos. »

Ex eis quæ in hoc negotio cognitu necessaria sunt est et hoc, quod lex non attendat ad ea quæ sunt extraordinaria et rarò contingentia; sed quidquid docet, sive id ad doctrinam, sive ad mores spectet et actiones, respicit ad ea quæ communiter et ordinariè solent fieri.... Hâc itaque de causâ non decet ut ea quæ sunt de primâ intentione legis tempore vel loco sint accommodata; sed oportet judicia et statuta esse absoluta et universalia, sicut Deus ait: O congregatio, statutum unum est vobis.

Tous les développemens que Maimonide donne à ces principes sont remarquables. Sans doute ils se ressentent toujours du temps où ils furent écrits, mais il n'en est pas moins vrai que sa manière de voir sur une foule de questions, et même qu'un grand nombre de ses pages, sans y changer un mot, sont à une distance immense de son siècle, et des siècles postérieurs, et feraient honneur encore à un penseur de notre époque. « La loi, dit-il, est faite pour tous, mais il se trouve toujours quelques individus auquel le régime de la loi ne convient pas. D'où cela dépend-il? de ce que cette loi prend pour base les choses naturelles et universellement utiles. Or, comme il arrive que la nature des individus varie; comme il s'en trouve qui manquent des caractères naturels qui sont le partage de l'universalité, il s'ensuit toujours une opposition inévitable entre quelques individus et la loi » ( Même chapitre, XXXIV). Mais, après avoir posé ce sage principe, Maimonide semble le pousser trop loin, ou du moins le présenter d'une manière trop absolue, quand il ajoute :

• D'après ces considérations, il est impossible que la loi soit faite en raison des constitutions personnelles de tous les hommes, et suivant les variations du temps, à l'exemple de la médecine qui s'accommode au tempérament de chaque individu, chaque jour et chaque heure; mais le régime légal doit être absolu, universel, en tant que fondé sur les choses naturelles et utiles, et sans s'arrêter à telles ou telles exceptions. » Certes, on comprend toute sa pensée, c'est l'intérêt non seulement de la majorité, mais de la presque universalité, qu'il met au-dessus des autres intérêts. Cependant sa comparaison n'est pas rigoureuse : la loi, comme la médecine, a des règles absolues et des règles relatives; et le législateur doit, comme le médecin, modifier ses principes généraux suivant le tempérament physique et moral des hommes, suivant les circonstances. Maimonide lui-même l'a reconnu, puisqu'il dit que ce sont les choses qui entrent dans l'intention première de la loi qu'il faut regarder comme absolues; et que plus loin il parle du corps public qui doit développer cette intention première.

35 Non addetis ad verbum quod vobis loquor, nec auferetis ex eo quod præcipio tibi hoc tantùm facito Domino : nec addas quidquam, nec minuas (Deuter., IV, 2, XII, 32).

36 MISCHNA, tom. IV, de Synedriis, cap. x, § 2. MAIMONIDE. SELDEN, de Synedriis, lib..., cap. III, pag. 19.

37 Venit ergò Moyses et narravit plebi omnia verba Domini atque judicia: responditque omnis populus unâ voce: Faciemus. Scripsit autem Moyses omnia verba : et manè consurgens, ædificavit altare ad radices montis, et duodecim titulos per duodecim tribus Israël..... Assumensque volumen fœderis, legit, audiente populo; qui dixe

runt: Omnia XXIV, 3-7).

quæ locutus est Dominus, faciemus (Exod.,

38 Custodite ergò verba pacti hujus, et implete ea, ut intelligatis universa quæ facitis. Vos statis hodiè cuncti coram Deo vestro, principes vestri, et tribus, ac majores natu, atque doctores, omnis populus Israël: liberi et uxores vestræ et advena qui tecum moratur in castris; exceptis lignorum casoribus, et his qui comportant aquas: ut transeas in fœdere Dei tui et in jurejurando, quod hodiè Dominus Deus tuus percutit tecum (Deuter., XXIX, 9, 13).

Au lieu de majores natu, le texte dit seniores, les anciens, en prenant ce mot dans le sens d'une dignité; il suit le mot principes, et il précède les mots, præfecti vestri, vos officiers civils, et non pas doctores, comme traduit la Vulgate. Au lieu de excepté le scieur et le puiseur d'eau, il faut lire depuis le scieur jusqu'au puiseur d'eau ; expression qui équivaut à celle-ci : même le scieur de bois et le puiseur d'eau.

39 Deuter., XXVII; JOSUÉ, VIII, 30, 35.

40 Congregavitque Josue omnes tribus Israël in Sichem et vocavit seniores, principes, judices et magistros.... Et ad populum sic locutus est..... Sin autem malum vobis videtur ut Jehovah serviatis, optio vobis datur: eligite hodiè quod placet... Responditque populus et ait: Absit à nobis ut relinquamus Jehovah... Et Josue ad populum: Testes, inquit, vos estis, quia ipsi elegeritis vobis Jehovah ut serviatis ei : responderuntque: Testes.....

"

41 Percussit ergò Josue in die fillo fœdus, et proposuit populo præcepta et judicia in Sichem. Scripsit quoque omnia verba hæc in volumine legis; tulit lapidem pergrandem, posuitque eum subter quercum quæ erat in sanctuario et dixit ad omnem populum: En lapis iste erit vobis in 'testimonium (JOSUÉ, XXIV, 1, 14, 27)!

42 Super omnibus ergò his, nos ipsi percutimus foedus

le culte, en effet, comme je le répéterai plusieurs fois, attendu que c'est là ce qui forme le caractère essentiel de la legislation de Moïse, est dirigé dans l'intérêt de la loi, et toute la loi dans l'intérêt positif et temporel de la nation et des individus. Aussi le texte parle-t-il des péchés contre toutes les lois, de universis mandatis.

12 Nous reviendrons sur cela plus amplement dans tout le cours de ce livre. Voici toujours le principe:

Quid quid limitatum est ex lege, id æquale est omnibus hominibus (MISCHNA, tom. III, pag. 66. — Deuter., 1). 13 At reges domus David omninò judicant et judicantur (MISCHNA, tom. IV, de Synedriis, cap. 11, § 2. — MAIMONIDE. BARTENORA. SCHICKARD, de Jur. regio

-

Hebræor., pag. 64 ).

Toute la liberté des Hébreux pouvait se rendre par ces mots, sur lesquels nous reviendrons, juger et être jugé.

14 MISCHNA, tom. IV, Capita Patrum (Sentences des Pères), cap. VI, § 5.

15 Sacerdos magnus nonnisi LXXI judicum consessu judicatur (MISCHNA, tom IV, de Synedriis, cap. 1, § 5, p. 213).

Nous y reviendrons en parlant du grand conseil des anciens, ou sénat d'Israël.

16 Nombr., xxx, 16. Ce demi-sicle n'était d'abord qu'une taxe par tête destinée à faciliter le dénombrement du peuple. - Il devint plus tard une cotisation annuelle les sacerdotes et les lévites étaient tenus de payer que comme les autres (MISCHNA, tom. II, de Siclis: cap. I, Commentaires).

17 Ego tuli levitas à filiis Israël pro omni primogenito (Nombr., III, 12),

18 Tolle levitas de medio filiorum Israël..... Et applicabis

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