Oeuvres, 1. kötet |
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... lieux où le soleil le forme en se levant : Alors , sans consulter si Phébus l'en avoue , Ma muse tout en feu me prévient et te loue . Mais bientôt la raison arrivant au secours Vient d'un si beau projet interrompre le cours , ' Et me ...
... lieux où le soleil le forme en se levant : Alors , sans consulter si Phébus l'en avoue , Ma muse tout en feu me prévient et te loue . Mais bientôt la raison arrivant au secours Vient d'un si beau projet interrompre le cours , ' Et me ...
17. oldal
... lieux , et de ne gagner rien , Sans habits , sans argent , ne sachant plus que faire , Vient de s'enfuir , chargé de sa seule misere ; Et , bien loin des sergents , des clercs et du palais , Va chercher un repos qu'il ne trouva jamais ...
... lieux , et de ne gagner rien , Sans habits , sans argent , ne sachant plus que faire , Vient de s'enfuir , chargé de sa seule misere ; Et , bien loin des sergents , des clercs et du palais , Va chercher un repos qu'il ne trouva jamais ...
18. oldal
... lieux ; il a droit de s'y plaire . Mais moi , vivre à Paris ! Eh ! qu'y voudrois - je faire ? Je ne sais ni tromper , ni feindre , ni mentir ; Et , quand je le pourrois , je n'y puis consentir . Je ne sais point en lâche essuyer les ...
... lieux ; il a droit de s'y plaire . Mais moi , vivre à Paris ! Eh ! qu'y voudrois - je faire ? Je ne sais ni tromper , ni feindre , ni mentir ; Et , quand je le pourrois , je n'y puis consentir . Je ne sais point en lâche essuyer les ...
19. oldal
... lieux L'a fait pour quelques mois disparoître à nos yeux : Mais en vain pour un temps une taxe l'exile ; On le verra bientôt pompeux en cette ville Marcher encor chargé des dépouilles d'autrui , Et jouir du ciel même irrité contre lui ...
... lieux L'a fait pour quelques mois disparoître à nos yeux : Mais en vain pour un temps une taxe l'exile ; On le verra bientôt pompeux en cette ville Marcher encor chargé des dépouilles d'autrui , Et jouir du ciel même irrité contre lui ...
21. oldal
... lieux comme infàme chassée ; Où le seul art en vogue est l'art de bien voler ; Où tout me choque ; enfin , où ... Je n'ose parler . Et quel homme si froid ne seroit plein de bile ( 1 ) Célebre fou que M. le Prince avoit amené avec lui ...
... lieux comme infàme chassée ; Où le seul art en vogue est l'art de bien voler ; Où tout me choque ; enfin , où ... Je n'ose parler . Et quel homme si froid ne seroit plein de bile ( 1 ) Célebre fou que M. le Prince avoit amené avec lui ...
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Gyakori szavak és kifejezések
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Népszerű szakaszok
215. oldal - Chaque vertu devient une divinité. Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre ; C'est Jupiter armé pour effrayer la terre.
178. oldal - Déposez hardiment qu'au fond cet homme horrible, Ce censeur qu'ils ont peint si noir et si terrible , Fut un esprit doux , simple , ami de l'équité , Qui , cherchant dans ses vers la seule vérité , Fit , sans être malin , ses plus grandes malices ; Et qu'enfin sa candeur seule a fait tous ses vices. Dites que , harcelé par les plus vils rimeurs , Jamais , blessant leurs vers , il n'effleura leurs mœurs...
196. oldal - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
197. oldal - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
199. oldal - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
23. oldal - Souvent j'ai beau rêver du matin jusqu'au soir Quand je veux dire blanc, la quinteuse dit noir. Si je veux d'un galant dépeindre la figure, Ma plume pour rimer trouve l'abbé de Pure 1 ; Si je pense exprimer un auteur sans défaut, La raison dit Virgile, et la rime Quinault 2.
71. oldal - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
168. oldal - Il n'est esprit si droit Qui ne soit imposteur et faux par quelque endroit. Sans cesse on prend le masque, et, quittant la nature, , On craint de se montrer sous sa propre figure. Par là le plus sincère assez souvent déplaît. Rarement un esprit ose être ce qu'il est.
200. oldal - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux.
211. oldal - L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas. Ce qu'on ne doit point voir , qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.