Poésies

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A. Dupont, 1827 - 344 oldal
 

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96. oldal - Ma vue, au hasard arrêtée, Longtemps de la flamme agitée Suit les caprices éclatants, Ou s'attache à l'acier mobile Qui compte sur l'émail fragile Les pas silencieux du temps. Un pas encore, encore une heure, Et l'année aura sans retour Atteint sa dernière demeure ; L'aiguille aura fini son tour.
309. oldal - Déjà tu veux partir! De l'approche du jour rien n'a pu t'avertir ! C'était le rossignol, et non pas l'alouette, Dont le chant a frappé ton oreille inquiète; Crois-en, mon Roméo, ce grenadier en fleurs Qui l'entend chaque nuit raconter ses douleurs, C'était le rossignol... ROMÉO. Vois-tu, ma bien-aimée, S'étendre à l'horizon cette ligne enflammée?
125. oldal - L'hiver sur mes cheveux étend sa main glacée ; II est donc vrai ! mes vœux n'ont pu vous arrêter, Jours rapides! et vous, pourquoi donc me quitter, Rêves harmonieux qu'enfantait ma pensée? Hélas ! sans la toucher, j'ai laissé se flétrir La palme qui m'offrait un verdoyant feuillage, Et ce feu, qu'attendait le phare du rivage, Dans un foyer obscur je l'ai laissé mourir.
95. oldal - Déjà la rapide journée Fait place aux heures du sommeil, Et du dernier fils de l'année S'est enfui le dernier soleil. Près du foyer, seule, inactive, Livrée aux souvenirs puissants, Ma pensée erre, fugitive, Des jours passés aux jours présents. Ma vue, au hasard arrêtée, Longtemps de la flamme agitée Suit les caprices éclatants, Ou s'attache à l'acier mobile Qui compte sur l'émail fragile Les pas silencieux du temps. Un pas encore, encore une heure, Et l'année...
222. oldal - De mon repos fidèle et doux signal. Qu'ils étaient purs les vœux que mon enfance Offrait alors à la Reine des cieux ! Qu'ils étaient beaux les jours que l'espérance Laissait briller à mes regards joyeux ! Comme un essaim dont les rapides ailes D'un bruit confus troublent longtemps les airs, Elles ont fui, ces heures infidèles, Et m'ont ravi mes trésors les plus chers. Combien de fois, sur un autre rivage, D'un long soupir j'appelai ce séjour! Des bords lointains, vers ce...
45. oldal - M'apprend la fin des cantiques sacrés. J'écoute encor!... déjà tout est tranquille.... Pour mon enfant tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès de son berceau. Tout dort hélas! je travaille et je veille ; La paix des nuits ne ferme plus mes yeux. Permets du moins, appui...
76. oldal - Cascades qui tombez des neiges entraînées, Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées; Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace et le pied de gazons! C'est là quil faut s'asseoir, c'est là quil faut entendre Les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre.
126. oldal - Il luit pour toi, le jour de la promesse, Au port sacré je te dépose enfin, Et près des cieux ta coupable faiblesse Pleure un vain nom dans un monde plus vain. La tombe attend tes dépouilles mortelles, L'oubli tes chants; mais l'âme est au Seigneur. L'heure est venue, entends frémir mes ailes: Viens, suis mon vol, je conduis au bonheur!
134. oldal - Toutefois cet état de calme et de trouble, d'indigence et de richesse, n'était pas sans quelques charmes: un jour je m'étais amusé à effeuiller une branche de saule sur un ruisseau et à attacher une idée à chaque feuille que le courant entraînait.
43. oldal - Je n'ai connu que d'éternels soucis : Vierge sacrée, au moins donne à mon fils Tout le bonheur qu'espérait ma jeunesse ! Pour mon enfant tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès de son berceau.

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