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leçons; c'est ainsi qu'elle-même s'est rendue aimable à ses yeux et respectable pour toujours; c'est ainsi encore, qu'en en faisant un grand Saint, elle en a fait un grand Roi. Emploie donc, à son exemple, cet innocent artifice d'une mère tendre, qui frotte de miel les bords du vase qu'elle présente à son fils, et par cette amorce lui fait boire la liqueur salutaire qu'il renferme *.

* C'est la pensée ingénieuse du Tasse dans ces vers de la Jérusalem délivrée.

Cosi a l'egro fanciul porgiamo aspersi
Di soave licor gli orgli del vaso;

Succhi amari ingannato in tanto ei beve.
E da l'inganno suo vita riceve.

CANTOI.

FIN DU TOME SECOND.

409

TABLE

DES LETTRES

Contenues dans ce Vo'ume.

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LETTRE XXIX. Du même à Emilie. Sur les sentimens de Ma-
demoiselle de Senneville à l'égard de la Comtesse, et sur la
scène qui s'est passée avec Valmont. Passion mal éteinte de
celui-ci; unique remède qu'on doive y apporter. Arrangemens
que le Marquis laisse entrevoir à sa fille pour l'avenir. Avis
détaillé sur les spectacles, considérés d'abord du côté de la Reli-
gion, et appréciés ensuite au tribunal de la Raison

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126

LETTRE XXX. Du Comte de Valmont à son Père. Nouvelles perplexités où le jettent les lumières et les conseils que son père lui a donnés. Il lui avoue que c'est Mademoiselle de Senneville qui est l'objet de son amour. Obstacles qu'il trouve à son éloignement, dans les circonstances mêmes, et dans sa passion pour elle. Il est tenté de se replonger dans ses premiers doutes; mais tout en lui réclame en faveur de la vérité. Déjà ébranlé sur l'insuffisance de la loi naturelle, il oppose néanmoins les plus grandes difficultés contre le Christianisme. LETTRE XXXI, Du Marquis à son Fils. Il relève son courage, et le soutient au milieu des combats qu'il éprouve. Il réfute ses prétextes, afin de l'engager à se vaincre, et à éloigner, dès que le moment en sera venu, Mademoiselle de Senneville. Il avoue que le secours de la raison est bien foible contre les passions, et il lui offre celui de la Religion. Pour le disposer à en faire usage, il travaille à dissiper les préjugés qu'il s'est formé contre elle. Il lui fait voir que, si elle a son côté obscur, comme la nature des choses l'exigeoit, elle porte aussi avec elle ses preuves et sa lumière, et qu'elle eraint seulement de ne pas être assez approfondie ni assez connue. Il répond aux contradictions que Valmont prétend trouver dans les Mystères, et aux autorités qu'il lui oppose.

NOTES.

130

160

LETTRE XXXII. De la Comtesse de Valmont au Marquis. Arrivée de Madame de Veymur, du Chevalier de Veymur, et de M. d'Orval. Demande qu'ils font de Mademoiselle de Senneville pour le Chevalier. Embarras du Comte, vaincu, ainsi que son épouse, par les procédés de M. d'Orval, ils se séparent l'un et l'autre de Mademoiselle de Senneville, qui va joindre le Marquis de Valmont. Le Comte reprend ses premiers sentimens pour Émilie. Le caractère de jalousie qui les accompagne, de secrets pressentimens, la jeunesse de Valmont et l'impétuosité de ses passions, la conduite de Lausane, tout laisse encore des sujets de crainte à la Comtesse, au milieu de la joie qu'elle ressent.

Elle demande à son beau-père, sur l'article du luxe, des conseils et une lettre qu'elle puisse montrer à Valmont 179 LETTRE XXXIII. Du Comte de Valmont à son Père. Impression

qu'ont faite sur lui la famille de M. de Veymur et la présence de M. d'Orval. Comment il se trouvoit préparé au sacrifice qu'il a fait dans la personne de Mademoiselle de Senneville. Son retour vers

Émilie, et ses dispositions par rapport à l'étude de la Religion. 189 LETTRE XXXIV. Du Marquis au Comte et à la Comtesse de Valmont. Sa joie à l'arrivée de Mademoiselle de Senneville. Elle épouse le Chevalier de Veymur. Conseils de M. d'Orval, propres à faire le bonheur de deux époux. NOTES.

192

204

LETTRE XXXV. Du même à son fils. Il répond à l'empressement

que le Comte fait paroître pour l'étude des preuves de la religion. Il commence par fixer les principaux caractères d'une révélation divine, pour les appliquer ensuite à l'examen de la Religion chrétienne, et en constater la divinité. Quatre caractères principaux, qui ne se trouvent dans aucune des autres Religions. Premier caractère, l'ancienneté. La Religion révélée, au lieu d'être jetés comme au hasard parmi les hommes et dans la suite des siècles, au lieu de former comme un œuvre à part, doit être liée en quelque sorte aux premiers jours du monde, commencer avec les ouvrages de Dieu, et entrer dans le plan de la création. Application de ce principe au Christianisme. Le Chrétien nous renvoie pour les titres de son origine au peuple Juif. Antiquité de celui-ci par ses Patriarches. Comparaison avec les autres peuples dont on vante le plus l'ancienneté. Authenticité des livres de Moïse, et leur intégrité. Trois principaux articles de son Histoire, la création du monde et du premier homme, la chute de l'homme, et le déluge, une fois prouvés, garantissent, amènent, et prouvent les autres faits qu'il nous raconte. Foule innombrable de rapports qui concourent en sa faveur, et qui parlent pour lui. NOTES.

206

247

LETTRE XXXVI. Du marquis à Émilie. Réponse à la demande qu'elle lui a faite relativement au luxe. Ce que c'est que le luxe proprement dit. S'il est un bien par rapport au Particulier; s'il en est un par rapport à l'État, à la société dont celui-ci est membre. Ce que les partisans du luxe allèguent en sa faveur. Langage que tiennent sur cet objet l'Évangile et le sentiment. Doux et légitime usage des richesses.

NOTES.

300

321

LETTRE XXXVII. D'Emilie au Marquis. Conformité de ses principes avec ceux que son père a établis dans sa dernière Lettre au sujet du luxe. Ils deviennent à cet égard ceux de Valmont. Nouvelles preuves de sa jalousie par rapport à son épouse. Entretien qu'elle a avec lui sur cet objet. 334 LETTRE XXXVIII. Du Comte de Valmont à son père. Il est frappé des caractères de vérité que le Marquis a attachés à la véritable Religion, et du développement qu'il a fait du premier en

faveur du Christianisme. Il se plaint de ne pas y trouver le ca→ ractère d'universalité pour les lieux, comme celui de perpétuité pour les temps. Il avoue à son père ses craintes au sujet d'Émilie. 340 LETTRE XXXIX. Du Marquis à son fils. Il répond à ses craintes, et lui en fait sentir l'injustice. Il continue l'examen des carac tères de la vraie religion. Il réfute l'objection prise du défaut d'universalité, après quoi il prouve l'unité de la Religion chrétienne, l'accord de toutes ses parties, et leur rapport à un centre commun. Il montre quel est, dans la Religion révélée, l'objet essentiel des promesses, des prophéties. de l'attente de tout Israël, des vues de la Providence dans le gouvernement de toutes les nations, de la grande espérance de tout le peuple chrétien. Force invincible de ce caractère d'unité qui réduit tout à une exposition simple, au dessus de toute discussion épincuse, de toute objection futile, et de toute vaine difficulté. NOTES.

a

343

371

LETTRE XL. De la jeune Madame de Veymur (autrefois Mademoiselle de Senneville) à la Comitesse de Valmont. Elle s'entretient de son mari avec Emilie; elle lui parle des égaremens auxquels il s'est livré dans sa jeunesse, et de son repentir. Elle se félicite d'être à l'abri des piéges tendus de toute part aux personnes de son sexe. Elle plaint peu celles qui appellent les dangers; mais elle plaint vivement celles qui sont la dupe du sentiment et de leur candeur même. Elle dévoile, d'après les confidences que lui a faites son mari, les artifices dont la passion et plus encore le libertinage se servent pour séduire ; et elle expose, toujours d'après M. de Veymur, les précautions qu'il faut prendre pour échapper à la séduction.

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379

LETTRE XLI. D'Émilie au Marquis. Elle fait part à son père d'une malheureuse aventure qui concerne une femme de la Cour et un ami de Lausane. Cet événement, en redoublant les jalousies et les craintes de Valmont, augmente ses propres alarmes. Pour faire diversion à ses inquiétudes et à ses peines, elle prie son beau-père d'effectuer la promesse qu'il lui a faite autrefois, de lui donner encore quelques avis sur l'education de ses enfans relativement à la Religion.

387

LETTRE XLII. Du marquis à Emilie. Il partage ses alarmes, et s'attache à la soutenir et à la consoler. Il remplit son engagement

par

de nouveaux avis sur l'instruction de ses enfans par rapport à la Religion.

Fin de la Table des Lettres du second Volume.

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