The tragedy inquired after by C. T., The Italians; or the Fatal Accusation, was certainly published. It was the production of Charles Bucke, author of a book entitled On the Beauties, Harmonies, and Sublimities of Nature, 4 vols. 8vo, 1821, a copy of which, it is not uninteresting to note, occurs in the catalogue of Willis & Sotheran for March 1855, bearing the remark in the handwriting of Sir James Mackintosh: "One of the most beautiful books I ever read." The tragedy in question is announced at the end of the preface as having passed into the eighth edition, and the following statement is appended:

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"This edition is printed from the Copy, read with distinguished approbation before a numerous but highly select audience at FREE-MASONS' HALL. There cannot, in my opinion, be a doubt,' says a celebrated commentator on Shakspeare, in a letter to the Author, that, had your tragedy not encountered the most illiberal and envenomed opposition, of which there is any record in the annals of dramatic literature, it must have succeeded to the full extent of your wishes. There is a romantic interest about it, and a novelty in several of the characters, powerfully adapted to arrest and fix attention. The mental aberrations in the character of ALBANIO,-forming a species of hallucination, the result of an excess of sensibility,-appear to me well and correctly drawn; and are finely relieved by the pathetic scenes, which occur between FONTANO and his fascinating page. SCIPIO is, in fact, throughout, a creation of uncommon beauty and effect; and together with the sublime and masterly character of ALBANIO, should have rendered the ITALIANS' as great a favorite on the stage as it is likely to prove in the closet."

ROMAN INSCRIPTION AT CANNES.
(4th S. i. 269.)

Upon a query concerning a Roman inscription in Cannes, I have addressed a letter to the editor of a local paper, the Revue de Cannes. I send you that letter in print, in order that you may insert such portion of it in your paper as you deem fit to accept.

Had I within my reach the Inscriptions of Orelli or Gruter, I would have copied out the one concerning Letitia, which seems to contain the fullest, if not the only account, of the Severi Augustales.

I also suppose that something on that subject Archaeological Society, published in Rome by might be gathered in the Memoirs of the Roman Hensen and others.

I do not pretend, therefore, to give a precise answer to MR. TITE'S query, and shall be pleased to have it completely elucidated in your columns, Please Sir to accept this wish of a foreign subscriber. J. C. DE COURCEL.

"M. le Directeur de la Revue, Justi "Tout le monde connaît ici la chapelle Saint-Nicolas à laquelle on arrive par une étroite ruelle sans issue, et parallèle à l'ancienne route du Cannet, tout près et derrière la gare du chemin de fer.

"A l'entrée de cette chapelle on voit gisant dans la poussière du chemin, un bloc de calcaire, taillé, non sans élégance, en forme de cippe funéraire. Sur la face est gravée une inscription latine, encadrée d'une moulure. La base de cette pierre a été brisée, mais seulement audessous de l'inscription qui reste bien entière. La dimension de la pierre est, entre les encadrements et non compris le petit fronton dont une corne est en partie brisée, de 0m 45 de hauteur sur 0m 28 de largeur. Les lettres de l'inscription, bien tracées, ont 4 centimètres de hauteur. Dimension totale 0m 80 sur Om 44.

"En voici le texte, bien lisible encore, quoique les dernières lignes aient été empâtées récemment par un ouvrier, qui, chargé de repeindre la porte de la chapelle, s'est avisé de frotter sa brosse sur la pierre.

"D. M. VENVSIE ANTHIMIL

LAE.

C. VENVSIVS
ANDRON SEX

VIR. AVG. CORP.

FILLAE
DVLCISSIMAE.

"Un anglais, M. W. Tite, architecte distingué, membre du Parlement pour la cité de Bath, qui est demeuré cet hiver à Cannes, a remarqué cette pierre si négligemment abandonnée depuis bien des années sans doute. Il en a

* On remarquera la double voyelle E qui termine le premier nom tandis que le second est écrit avec deux lettres séparées A E, de même que pour les deux dernières concordances. Le graveur aura-t-il manqué de place en achevant la première ligne ? ou bien cette légère dif férence pourrait-elle aider les épigraphistes à préciser l'époque de notre inscription qu'un visiteur accoutumé de cette ville, juge compétent en telle matière, attribue, m'a-t-on dit, au deuxième siècle ? 27 nath

déchiffré et relevé l'inscription qu'il a fait insérer dans un journal hebdomadaire intitulé Notes and Queries. Ce journal est fait en grande partie par ses abonnés euxmêmes, chacun y mettant au hasard de ses lectures ou de ses voyages des questions diverses auxquelles d'autres font des réponses que leur suggèrent leur savoir spécial où les recherches qu'ils sont ainsi amenés à faire sur les sujets qui leur présentent de l'intérêt. Ce petit recueil d'amateurs, soigneusement édité, offre beaucoup de variété et est devenu un répertoire très-répandu dans lequel on retrouve, au moyen d'un index annuel, nombre de documents et d'informations qu'on chercherait difficilement ailleurs.

"Où pourrai-je trouver le meilleur document touchant les Sex Viri ou Seviri Augustales?'

"Ne pensez-vous pas, M. le directeur, que c'est de Cannes que doit venir la réponse à cette interrogation proposée de Cannes même par l'un de nos visiteurs anglais? Telle à été du moins mon impression en lisant la question.

"Beaucoup de personnes avaient sans doute, et depuis longtemps, remarqué cette pierre tumulaire, mais beaucoup aussi n'avaient pas pris la peine de la déchiffrer ou réussi à la bien comprendre.

or "Mon attention étant éveillée par la question du promeneur britannique, j'ai interprété ainsi l'épitaphe :

"Diis Manibus.-Aux Dieux Mânes.

"Venusia Anthimilla, Caius Venusius Andronicus, sex Virorum Augustalium corporis, filiæ dulcissimæ.

"A Venusia Anthimilla, sa fille chérie, Caius Venusius Andronicus, du corps des Sévirs Augustales.

"La difficulté d'interprétation n'était que dans les mots abrégés: Vir. Aug. Corp.

"J'en ai trouvé l'explication, ainsi que la réponse à la question de M. Tite, dans le tome 2, page 1259 du Musée de Sculpture ancienne et moderne (Musée du Louvre) du comte de Clarac, Paris, 1841, in 8o. En voici un extrait : "Les Sévirs, Sex Viri, VI Viri Augustales étaient des prêtres d'un rang inférieur, tirés de la classe des affranchis; on en rencontre même parmi les esclaves. (Voir Recueil des inscriptions d'Orelli, No 2425.) Ils avaient été institués par Auguste," pour veiller à l'entretien et à la conservation de ses lares qu'il fit placer dans les carrefours, compita, quadrivia, afin de rendre leur culte plus public. Les petites places où on les mettait leur faisaient donner les noms de lares compitales, ou quadriviales. (Orelli, no 1664), de Lares publici (no 1668); on les trouve aussi appelés à Verone, dii parentes Augusti (no 1679) set lares paterni (no 1667). Ce fut une idée politique d'Auguste, qui en multipliant les idoles de ses dieux lares, voulut s'attacher la classe très-nombreuse des affranchis, devenus citoyens, par cette sorte de distinction qu'il leur accorda dans les colonies et les villes municipales. Il résulta de cette institution, une corporation, une espèce d'ordre intermédiaire.. entre les décurions et le peuple. (Orelli, no 3939. Romanelli, Topographia, t. I. p. 349.). Quoique les fonctions des Sévirs Augustales fussent peu importantes, ces places étaient très-re

* D'après une note que je viens recevoir, les Viri Augustales n'ont pas été institués par Auguste, mais par Tibère et Livie en l'honneur d'Auguste. (Tac. Ann. I. 54, II. 83. Hist. II. 95. Suet. Claud. 6.) Ils étaient alors au nombre de vingt-un. Les Sévirs ne furent institués que plus tard dans les colonies et les municipes. (Voir Satiricon de Pétrone, § 30.)

cherchées. (Orelli, no 1658, 59, 60, 61, 2424, 25. no 610, 2679).

"Les Sévirs Augustales formaient une immense corporation, un collegium, ainsi que nous le voyons par beaucoup d'inscriptions, et entre autres par celle de Petilia (Orelli, no 3678) qui contient un long testament en faveur du Corpus Augustalium et où il n'est question que de ces Sévirs, sans qu'on y trouve cependant rien de précis sur les fonctions de cette corporation.,

..

...

"Elles étaient au-dessous de celles des Ediles puisque une inscription de Dertosa, en Espagne, accorde pour ses services à un de ses Sévirs les honneurs édiliciens. (Orelli, no 3928, 3943.)'

"Parmi le très petit nombre d'ouvrages que j'ai pu consulter ici, je n'ai réussi à découvrir aucune mention de notre cippe de St.-Nicolas. M. l'abbé Tisserand, dans l'Histoire civile et religieuse de la ville de Nice et du département des Alpes-Maritimes, Nice, 1862, 2 vol. in 8o, le même, sans doute, qui a publié récemment dans la Revue de curieuses recherches sur l'évêque Godeau, n'en parle pas, bien qu'il donne, pages 39-48 de son premier volume, le fac-simile d'environ deux cents épitaphes découvertes dans ces parages, ce qu'il appelle le Nécrologe des anciens Romains des Alpes-Maritimes. J'en conclus que les premiers historiens de la Provence que l'abbé Tisserand paraît avoir soigneusement compulsés, n'auront pas eu connaissance de la curieuse épitaphe de la Filia dulcissima de notre Venusius.

"Si pourtant, M. le directeur, quelqu'un des lecteurs de votre journal venait à en découvrir mention quelque part, je le prierais de vouloir bien recueillir et vous indiquer ce témoignage, pour qu'on sache si notre inscription est réellement demeurée inédite jusqu'à sa publicaon dans les Notes and Queries du 21 mars 1868.

"J'en viens maintenant à l'objet principal de ma lettre, qui est celui-ci :

900

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Puisqu'il est question, ainsi que je l'ai appris par votre Revue, d'inaugurer dans votre ville une société des lettres, sciences, et arts, la municipalité si éclairée et si active aujourd'hui ne jugerait-elle pas à propos de ne pas abandonner plus longtemps à toutes les chances de destruction le remarquable monument d'Anthimilla et de le faire placer respectueusement dans une des salles de son Hôtel-de-Ville ou du local des réunions de la nouvelle société? Ce serait la première pierre de votre musée, et bien qu'on en pût sans doute réunir d'autres, elle demeurerait probablement la principale par son antiquité et son élégance.

"Que si pourtant on préférait ne pas la déplacer et la laisser là même où probablement elle a été érigée, il y a quelques dix-sept cents ans, il serait facile de construire une petite niche de caractère romain et de placer notre cippe redressé derrière un grillage pour qu'il demeurât à l'abri des insultes du passant, dans le compitum même de St.-Nicolas. Alors il n'y aurait plus danger qu'un barbouilleur mal appris y vînt étaler sa grosse couleur, ou qu'un ouvrier de Vulcain la prît, sans malice, pour enclume au risque de l'ébrécher d'avantage.

"N'est-il pas, M. le directeur, du devoir d'une ville aussi florissante que la vôtre, si richement favorisée d'Apollon, de montrer un peu de respect pour les débris des anciens âges, et de ne pas donner aux nombreux étrangers qui y apportent leurs guinées, le spectacle d'un délaissement quelque peu barbare?

"Un jour peut-être un amateur qui aurait lu cette réclame, si vous voulez bien, M. le directeur, en insérer quelque chose dans votre feuille et se ferait construire une habitation dans le voisinage de St.-Nicolas, aurait l'idée de la nommer Villa Venusia, et ce serait, ce semble, de bon goût.

"Veuillez agréer, etc."

SPIRIT-WRITING.

(4th S. i. 338.)

A more detailed account of the "sensational " narrative mentioned by F. C. H. is to be found in a collection of similar stories made by Robert Dale Owen, and published both in America and London, under the title of Footfalls on the Boundary of another World. The account, though differing in a few points, is in the main the same as narrated by your correspondent, and is briefly as follows:

Mr. Robert Bruce, a man of humble circumstances, was born about the close of the last century at Torbay. When thirty years of age (i. e. 1828) he was mate on board a barque trading between Liverpool and St. John's, New Brunswick. During one of her voyages, he and the captain had both descended to the cabin to calculate their day's work. After some time the latter, unnoticed by the former, who was intent upon his duties, went on deck again. An hour had elapsed, when Mr. Bruce, the mate, being unable to make his calculations coincide with the dead-reckoning, called out, without looking round, "I make our latitude and longitude so-and-so. Can this be right? Receiving no answer he looked up, and instead of the captain, he observed a complete stranger seated at the captain's desk. Startled at the apparition, he went on deck to inquire of the captain. Then followed the examination of the sailors, and the discovery of the writing on the slate the words being "steer to the nor'-west," not "south-west." The captain resolved to alter the ship's course, and instructions were given to steer north-west. About three o'clock, the looker out reported an iceberg nearly a-head, and shortly after a dismantled vessel was perceived with many sufferers on board. Boats were sent to their relief, and she was found to be a passenger vessel from Quebec to Liverpool, icebound, wrecked, and without water or provisions. As one of the suffering crew was ascending the deck of the relieving ship, Bruce recognised in him unmistakeably the face he had seen at the captain's desk four hours before; not only the face, but the person and dress exactly corresponded. The mate pointed him out to the captain, who requested him to write the words "steer N. W." on the other side of the slate whereon the mysterious order had been given. The two writings were found to be identical in form and character. The writer had no recollection of having fallen into a trance, but the captain of the rescued ship stated, that some time before noon on the day they were saved, "this gentleman" (pointing to the passenger), "being much exhausted, fell into a heavy sleep. On awaking, he said to me, 'Captain, we shall be relieved to-day.' He had dreamed he was on board a barque, and that she was com

The story which F. C. H. narrates, with perhaps rather fewer circumstantial details, was narrated to me two or three months ago by a gentleman of standing in Liverpool; and narrated, not as an effective invention, but as a strange fact which had occurred to a sea-captain, now living, a native (I think) of Scotland, and well known to my informant. The latter had received the narrative from the captain himself, who had moreover also, according to his own account, had another spiritual experience, quite equally extraordinary, in connection with the Franklin searching expedition. I do not feel at liberty to name my informant, and do not recollect the name of the captain, though it was mentioned to me at the time; but I infer that the statements made to me must be sufficiently notorious in some circles. W. M. ROSSETTI.

[We have to thank MR. REID, MR. SHIELDS, G. E. D., E. C., C. A. W., and many other correspondents, for similar replies.]

VERSES BY MR. DISRAELI (4th S. i. 388.)-It is erroneously stated in The Guardian (April 8, 1868) that the lines of Mr. Disraeli "On the Portrait of fore. They were published in the Book of Beauty Lady Mahon" have never appeared in print be

for 1839.

STANHOPE.

DICTIONARY OF QUOTATIONS (4th S. i. 268, 395.) My attention has just been directed to some amusing controversy in your pages as to who is the plagiarist, in respect to two different dictionaries of Latin quotations: one published by Messrs. Shaw & Co., the other by Mr. Gover, as long since as 1858; seeing that both books, though ignoring each other, are to some extent identical. The answer will occur to any one familiar with the literature of quotations-they are both plagiarists from a common source, viz. Macdonnel's Dictionary of Quotations, of which nine editions were published with successive improvements between 1791 and 1826. Shaw's editor copies the book bodily, here and there introducing additions, but without the slightest acknowledgment of Macdonnel or anyone else. Gover's is neither more nor less than a verbatim reprint of